|
. |
|
Les langues |
Le
monde des langues
L'ensemble déné-caucasien (regroupement de familles hypothétique) |
Famille sino-tibétaine | Chinois | Mandarin, yue ( = cantonais), jinyu, xiang ( = hunanais), hakka, gan, minnan, minbei, min dong, pu-xian, etc. |
Langues
tibéto-birmanes |
Lolo-birman : birman lolo, naxi. | |
Himalayais : tibétain, kanauri, mahakiranti, newari. | ||
Karen : pwo, bghai, sgaw, brek, kayash, zayein, karen noir. | ||
Autres groupes : baï, jingpho, bodo, kuki-chin, nord-assamais, tangout, etc. | ||
Famille caucasienne | Caucasien de l'Est | Andique : avar, dargwa, khinalug, lak; lezgique; nakh, tsézique. |
Caucasien de l'Ouest | Circassien ou tcherkèsse
: adyghe, kabardien.
Abkhaze, abaza. |
|
Kartvélien (Caucasien du Sud) | Géorgien; Zan : laze , mingrélien; Svan. | |
Famille
na-déné
(Eyak-Athabascan) |
Athabascan | Apache : mescalero, jicarilla, navajo. |
Athabascan du Canada : chipewyan, carrier, tzilkotin, dogrib, slavey. | ||
Tinglit( (quelques centaines de locuteurs), Eyak (presque éteint). | ||
Ienisséïen | Ket; langues disparues : yugh, kott, arine, assane, poumpokole. | |
Les
langues isolées
de l'Eurasie |
Basque | Euskara, navarro-labourdin, souletin. |
Bourouchaski : hunza, yasin, nagar, etc.. | ||
Langues disparues | Etrusque.
Langues mésopotamiennes diverses : sumérien, hurrite, urartien, hatti. |
Proposé dans les
années 1980 et 1990 par quelques linguistes (Sergueï Nikolaïev, John
Bengtson), et rejeté par la plupart des autres, l'ensemble (super-famille)
des langues déné-caucasiennes regroupe les familles sino-tibétaine,
caucasienne, na-déné, ainsi que diverses autres langues, telles que le
basque ou le bourouchaski. Les tenants de cette classification soulignent
qu'il existe des similitudes dans la structure phonologique et grammaticale
de ces langues qui pourraient indiquer une relation de parenté.
Etant parlées dans des régions géographiques très différentes (des Pyrénées à l'Arizona en passant par le Caucase et l'Himalaya...), ces langues ont aussi des histoires et des cultures distinctes. Peut-on dès lors, par-delà leurs affinités supposées reconstituer le chemin évolutif qui ferait voir en elles autant de branches nées d'un tronc commun nécessairement très ancien? Des similitudes structurelles et grammaticales incontestables entre ces langues restent encore, le cas échéant, à être mises en évidence ou universellement reconnues. |
. |
|
|
||||||||
|