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Le letton
ou livonien est une langue balto-slave
de la branche balte, appelé aussi latvège
et letwa. On le parle en Lettonie, et dans l'ancienne Semigalle
(Courlande). La moitié de ses racines est
balte (emprunts au lituanien et au vieux-prussien); l'autre moitié peut
être attribuée par portions à peu près égales à l'allemand,
au suédois et au finnoi; quelques mots russes s'y sont également introduits.
Cela se reflète dans son vocabulaire et sa syntaxe, bien que la langue
ait conservé de nombreux éléments propres. Ce mélange d'éléments
étrangers le rend moins original que le lituanien,
mais donne à sa construction plus de variété, à sa syntaxe une flexibilité
plus grande. Les deux idiomes ont, en général, les mêmes traits grammaticaux.
Phonologie.
Les consonnes son nombreusese. Il y a des consonnes occlusives, fricatives, nasales, liquides et affriquées. Le letton a également des consonnes palatalisées qui sont marquées par des signes diacritiques. En letton, l'accent tonique est généralement placé sur la première syllabe du mot. L'accent tonique est souvent caractérisé par une élévation de la hauteur tonale. Grammaire.
Comme le lituanien, le letton utilise un système de cas pour marquer les relations grammaticales entre les mots dans une phrase. Il compte six cas : nominatif, génitif, datif, accusatif, instrumental et locatif. Le vocatif est généralement considéré comme ayant fusionné avec d'autres cas. Le letton a un accent tonique systématique où une syllabe spécifique dans chaque mot est accentuée. L'accent tonique peut varier en fonction du nombre et du cas des mots. Les verbes lettons subissent une conjugaison pour indiquer le temps, l'aspect, le mode, la voix, la personne et le nombre. Le système de conjugaison verbale est similaire à celui du lituanien, bien que certains détails puissent différer. Dialectes du letton
• Dialecte courlandais (kurzemnieku). - Le dialecte courlandais est parlé dans la région historique de Courlande, située à l'ouest de la Lettonie.Littérature lettone. Le Letton a été d'assez bonne heure une langue littéraire. Ses plus anciens textes écrits sont des documents officiels qui remontent au XIIIe siècle. Vers 1530, Ramm traduisit les Psaumes en letton. Un siècle après, Einhorn composa en latin une Histoire des Lettes. Manzel fixa l'orthographe et les règles de la langue lettone par sa traduction des Epîtres, par ses Cantiques, et par la composition d'un Vocabulaire. La Bible entière parut en 1689, traduite par Fischer et Glück. Au XVIIIe siècle, Graven composa d'excellents Cantiques. Mais le plus grand écrivain letton est Stender, à qui l'on doit des Récits épiques, des Fables, des Chants nationaux, une Grammaire lettone (Brunswick, 1761), et un Dictionnaire letton-allemand (Mittau, 1789 ). Après lui on doit citer Baumbach, poète lyrique; Stobbe, rédacteur d'un journal littéraire où se trouvent réunies les poesies contemporaines; Elverfeld, auteur de gracieuses pastorales; Indrick, chansonnier populaire; Bergmann, éditeur d'ouvrages d'instruction; Rosenberger, auteur d'une Grammaire lettone, 1830; et Zimmermann, qui a écrit une Histoire littéraire. La littérature lettone moderne trouve ses racines dans le mouvement de réveil national du XIXe siècle, avec des écrivains comme Krišjānis Barons, qui a compilé et publié des milliers de chansons populaires lettones (dainas), contribuant ainsi à la préservation de l'identité culturelle lettone. Au XXe siècle, des écrivains tels que Rainis (Jānis Pliekšāns), Anna Brigadere, Vilis Plūdonis et Andrejs Pumpurs ont joué un rôle majeur dans le développement de la littérature lettone, avec des œuvres qui ont traité de thèmes patriotiques, romantiques et sociaux. |
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