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D'après la mythologie
antique, la Sicile était peuplée d'êtres fabuleux (Cyclopes,
Géants,
Lestrygons)
qui travaillaient le fer et la pierre. A l'époque préhistorique, elle
fut habitée par une population inconnue, dont quelques monuments ou instruments
de pierre nous révèlent l'existence; à l'époque historique, par les
Sicanes, qui furent refoulés à l'Ouest, à côté du peuple mal connu
des Elymes, par l'invasion des Sicules, venus d'Italie,
et des Sicanes, venus de l'Hispanie.
A partir du XIe
siècle. av. J.-C., mais surtout depuis le VIIIe,
il y vint de nombreuses colonies grecques,
tant doriennes
qu'ioniennes
: Syracuse
Agrigente,
Sélinonte,
Catane
sont les plus célèbres; les indigènes furent refoulés vers les montagnes
de l'intérieur. Les villes grecques parvinrent bientôt à une grande
prospérité, mais elles furent en proie à beaucoup de révolutions intérieures;
pour échapper aux excès de la démagogie,
la plupart acceptèrent le joug de tyrans. Les tyrans les plus fameux furent
Phalaris et Théron dans Agrigente; Gélon, Hiéron, les deux Denys (Denys
l'Ancien, Denys le Jeune), Agathocle,
à Syracuse.
En 415, Athènes entreprit la conquête de la Sicile, mais elle échoua piteusement devant Syracuse (413). Les Carthaginois ensuite envahirent ce pays : Denys le Tyran, Agathocle, et plus tard Pyrrhus, ne retardèrent qu'un instant leurs progrès : ils possédaient déjà la partie occidentale et allaient faire la conquête de toute l'île, quand Rome vint la leur disputer (266). La première Guerre punique valut à cette dernière puissance toute la partie que possédaient les Carthaginois (241); la Deuxième Guerre punique lui donna le reste (212) : toute la Sicile fut réduite en province romaine. Elle eut souvent à souffrir des exactions des préteurs : de 73 à 71 av. J.-C, Verrès exerça un véritable brigandage. De 44 à 36, elle fut le siège de la puissance de Sextus Pompée : la victoire navale de Nauloque la livra à Octave. Après cinq siècles de paix, elle fut envahie par les Vandales, 440, puis par les Goths, 493. Bélisaire la reprit en 535 pour les empereurs grecs et en fit la base de ses opérations contre l'ltalie. Dès le VIIe s., les Musulmans commencèrent à envahir la Sicile : en 827, les Aghlabites (Les dynasties musulmanes au Moyen âge) en ravirent la plus grande partie aux Grecs; les Fatimides leur succédèrent en 917 et en restèrent maîtres jusqu'au XIe s. De 1058 à 1090, Roger le Normand chassa les Grecs et les Arabes, et prit le titre de grand-comte de Sicile. Au siècle suivant, en 1130 l'île devint une partie du royaume normand des Deux-Siciles, mais elle en fut détachée à diverses reprises, notamment en 1282 à la suite des Vêpres siciliennes et de l'expulsion de la maison d'Anjou. Elle forma alors un Etat à part sous le titre de Royaume de Sicile. Quand Naples eut été occupé par les armées françaises, le roi Ferdinand IV se réfugia en Sicile. C'est cette île qui, en 1848 et 1859, commença le mouvement insurrectionnel qui aboutit en 1860 à l'expulsion des Bourbons. |
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L'Antiquité et le Haut-Moyen âgeLes Sicules, qui arrivèrent dans l'île vers l'an 1000 av. J.-C, étaient probablement de même origine que les Latins; établis dans l'angle Sud-Est, ils fondèrent un certain nombre de villes, parmi lesquelles Menae (Mineo), Hybla minor (Paterne), Centuripae (Centorbi), Agyrium (Agyra), Aluntium (San Marco). Les Sicules coexistèrent avec les Phéniciens, qui fondèrent des établissements sur les côtes, en particulier à l'Ouest, Motya, Panorme (Palerme) et Soloeis. Enfin au VIIIe siècle vinrent des Grecs, qui colonisèrent toute la partie orientale de la Sicile. Les Ioniens de Chalcidique fondèrent Naxos (735), puis les Corinthiens créèrent Syracuse (734 av. J.-C.), Leontini et Catane (729), Zancle (Messine); les Doriens, Mégare (728); les Crétois, Géla sur la côte Sud (689); progressant vers l'Ouest, les gens de Zancle fondèrent Himera (618); ceux de Mégare, Selinonte (628), et ceux de Géla la célèbre Agrigente (580). Le progrès des Grecs en Sicile s'arrêta à l'occupation des îles Lipari (580).A partir de ce moment commença leur rivalité avec les Phéniciens, qui appelèrent à leur aide les Carthaginois. Repoussés par la victoire d'Himera (480), ces derniers, profitant des querelles intestines des villes grecques, de leurs luttes entre Ioniens et Doriens, de l'échec de l'expédition d'Athènes contre Syracuse (415-413), recommencèrent leurs attaques à la fin du Ve siècle et prirent successivement Sélinonte, Himera, Agrigente, Camarina, Messana, (409-396). Tenus en échec, soit par Denys l'Ancien de Syracuse (406-367) qui étendit sa domination sur presque toute la Sicile, soit par quelques-uns de ses successeurs, Timoléon (344-336) et Agathocle, qui fit en Afrique une expédition brillante (310), soit enfin par Pyrrhus, qui dut précipitamment retourner en Italie (278-276), ils engagèrent contre les Romains, une lutte qui dura vingt ans (Première guerre punique, 264-241) et se termina, par leur expulsion définitive. La domination
romaine et byzantine.
Au XIe siècle, les Arabes durent à leur tour céder la place aux Normands; les fils d'un chevalier normand, Tancrède de Hauteville, avaient peu à peu conquis, de 1016 à 1071, tous les territoires grecs de l'Italie méridionale; en 1061, le plus jeune d'entre eux, Roger, franchit le détroit de Messine, appelé par les chefs sarrasins qui se disputaient la suprématie, les battit les uns après les autres et termina en 1091 l'assujettissement de l'île tout entière; pendant ce temps, son frère aîné, Robert Guiscard, étendait sa domination jusqu'à Naples. Son fils, Roger II, lui succéda en Sicile (1111), puis devint duc de Pouille et de Calabre (1127) quand la descendance de Robert Guiscard se fut éteinte; enfin il fut sacré roi des Deux-Siciles par le pape Anaclet II (1130). La Sicile avait désormais perdu son autonomie politique, et ses destinées devaient être associées jusqu'à nos jours à celles de l'Italie méridionale. Le Royaume des Deux-SicilesLa domination normande.Sous Roger II (1130-1154), le royaume des Deux-Siciles atteignit un haut degré de prospérité. Palerme et Amalfi devinrent les rivales commerciales de Venise et de Pise; une école de médecine célèbre s'établit à Palerme. Les Arabes purent exercer librement leur religion, moyennant un tribut annuel, et furent utilisés comme soldats. Les fils de Roger, Guillaume ler (1154-1166) et Guillaume II (1166-1189), maintinrent, malgré leur médiocrité, les traditions paternelles. En 1177, ce dernier maria sa soeur et héritière, Constance, avec le fils de l'empereur Frédéric Ier, Henri VI. Ce mariage allait faire passer les Deux-Siciles dans la maison des Hohenstaufen. Après la mort de Henri VI (1197), son fils Frédéric II lui succéda. Né en Italie, il fit de Palerme sa résidence favorite et s'attacha à réorganiser complètement le royaume. De 1222 à 1225 il y raffermit son autorité; en 1231, il lui donna une constitution dans laquelle il s'efforçait de rajeunir les institutions normandes; en même temps, il centralisait, comme dans les Etats modernes, l'administration des finances et de l'armée et créait des Etats provinciaux pour servir de contrepoids au pouvoir de ses agents. Il affichait une prédilection particulière pour les lettres et les arts, bâtissait des villes, fondait des universités et faisait de sa cour la plus brillante et la plus policée de l'Europe. Son fils, Conrad ler (1250-1254), ne laissa qu'un enfant de dix ans, Conradin, qu'il institua son héritier, et un frère naturel, Mainfroi, qui profita de cet événement pour se faire proclamer roi, en répandant le bruit de la mort de son neveu. Cette usurpation servit de prétexte au pape Clément IV, qui n'aimait pas la maison de Souabe, pour donner l'investiture des Deux-Siciles au Français Charles d'Anjou, père de Louis IX (1265). Ce dernier vint se faire sacrer à Rome, avec le consentement de son frère, battit et tua Mainfroi près de Bénévent (1260), vainquit à Tacliacozzo (1268) et fit décapiter à Naples le jeune Conradin, et put se croire le maître des Deux-Siciles. La souveraineté
de la maison d'Anjou et de la maison d'Aragon.
Les maisons d'Aragon et d'Anjou devaient régner parallèlement en Sicile et à Naples, jusqu'en 1442. Elles se combattirent d'abord sous le règne de Charles d'Anjou (1266-1285), qui vit même la flotte sicilienne, sous le commandement de Roger de Loria, faire prisonnier son fils Charles. Celui-ci, devenu roi sous le nom de Charles II, après sa délivrance, essaya vainement de prendre sa revanche, perdit son fils aîné, Philippe, à la bataille de Falconera (1299) et dut reconnaître définitivement en 1302 l'indépendance de la Sicile. Son successeur, Robert (1309-1343), suivit au contraire une politique pacifique. Il laissait comme héritière une nièce, Jeanne (1343-1382), dont les quatre mariages successifs avec André d'Anjou, Louis de Tarente (1346), Jacques d'Aragon (1362) et Othon de Brunswick (1376) amenèrent à Naples une série de guerres intestines et de complications extérieures. La Sicile, au contraire, avait mené depuis la paix de 1302 une existence des plus tranquilles. Ses souverains, Frédéric (1296-1337), Pierre II (1337-1342), Louis (1342-1355), Frédéric II (1355-1377), Marie (1377-1402), Martin d'Aragon (1402-1409), l'avaient tenue à l'écart de la politique générale. Martin n'ayant pas laissé d'enfants, son père, déjà roi d'Aragon, recueillit son héritage, qu'il ne garda d'ailleurs qu'un an (1409). Lorsque sa famille se fut éteinte avec lui (1410), Ferdinand, prince de Castille, réussit, avec un interrègne de deux ans, à lui succéder en Aragon et en Sicile (1412) et à léguer ses Etats (1446) à son fils Alphonse. Ce dernier devait encore réunir Naples à ce vaste domaine. Il réussit à se faire reconnaître un instant comme héritier par la dernière souveraine de ce royaume, Jeanne (1114-1135), triompha de la résistance de l'héritier légitime, René d'Anjou, et s'empara de Naples en 1412. Le royaume des Deux-Siciles se trouvait désormais reconstitué et devait rester près de trois siècles sous la domination espagnole. La domination
espagnole.
Leur histoire fut peu agitée pendant le XVIe et le XVIIe siècle : une incursion du Français Lautrec jusqu'à Naples en 1527, une tentative infructueuse d'un vice-roi espagnol, le duc d'Ossuna, pour se rendre indépendant (1620), en sont les principaux incidents. En 1647, un simple pêcheur, Masaniello, souleva le peuple contre le duc d'Arcos qui avait établi des impôts écrasants sur les vins et les fruits; il fut facilement saisi et fusillé. A la suite de la guerre de la succession d'Autriche, les traités d'Utrecht et de Rastadt donnèrent Naples à la maison d'Autriche et la Sicile au duc de Savoie. Mais en 1721, ce dernier échangea la Sicile contre la Sardaigne. D'autre part, en 1735, l'empereur Charles VI céda Naples et la Sardaigne à l'infant Charles d'Espagne, à condition qu'il ne pourrait être en même temps roi d'Espagne. Le royaume des Deux-Siciles recouvrait ainsi son indépendance. La domination
des Bourbons.
La République
parthénopéenne.
Les républicains napolitains essayèrent en vain de se défendre; cernés par les troupes de Ruffo (juin 1799), réduits à s'enfermer dans les châteaux de Naples, ils durent signer une capitulation que la cour désavoua ensuite; la plupart passèrent devant des tribunaux militaires et furent exécutés. Ferdinand et Marie-Caroline, rentrés dans leur capitale, ordonnèrent, avec la complicité de Nelson, des représailles impitoyables : 30.000 personnes furent emprisonnées, 7000 bannies, 9000 mises à mort. Ces inutiles cruautés ne purent assurer à Ferdinand la paisible possession de son royaume; après Marengo, il fut contraint de signer avec Bonaparte le traité de Florence (18 mars 1801) qui lui imposait l'amnistie pour tous les condamnés suspects ou exilés politiques et l'occupation par les troupes françaises d'Otrante, Tarente et Brindisi. Après la rupture de la paix d'Amiens, l'armée de Gouvion Saint-Cyr envahit ses Etats ; lorsqu'elle les eut évacués en 1805, il en profita pour se joindre à la troisième coalition. Le châtiment ne se fit pas attendre. Napoléon déclara dans son 37e bulletin que la maison de Naples avait cessé de régner, fit occuper toute la terre ferme par l'armée de Masséna (février 1806), proclama son frère aîné, Joseph, roi de Naples (mars), et réduisit le couple royal à la possession de la Sicile, dont il devait chercher en vain à le déposséder. La domination
française.
Après la campagne de Russie, qui avait coûté la vie à un fort contingent napolitain, Murat chercha à séparer sa cause de celle de Napoléon pour conserver son royaume. Il entama d'actives négociations avec lord Bentink, commandant des forces anglaises en Sicile, et finit par signer avec l'Autriche un traité secret (11 janvier 1814) qui lui promettait, en échange de son concours militaire, la garantie de ses Etats. Il l'exécuta assez mollement en conduisant une armée napolitaine contre celle d'Eugène de Beauharnais et envoya au congrès de Vienne un plénipotentiaire demander aux puissances de le reconnaître. Les résistances que rencontra son envoyé lui firent craindre de se voir enlever sa couronne par le Congrès; pour la conserver, il changea brusquement de tactique, se déclara le défenseur de l'unité et de l'indépendance italiennes, appela tous les Italiens aux armes et s'avança avec une armée jusqu'à Bologne. D'abord vainqueur, il fut repoussé par l'armée autrichienne de Blanchi, dut rétrograder jusqu'à Naples, et capituler dans cette ville où le remplaça Ferdinand, accouru de Sicile (mai 1815). Un débarquement qu'il tenta quatre mois après au Pizzo (Calabre), échoua misérablement. Il fut traduit devant une commission militaire et fusillé (13 octobre 1815). Le royaume des
Deux-Siciles de 1815 Ã 1860.
La mort de Ferdinand ler (4 janvier 1825) et l'avènement de François ler(1825-1830), n'eurent d'autre résultat qu'un redoublement de rigueurs, François Ier mourut de la frayeur que lui causait la révolution de 1830 et laissa le trône à son fils Ferdinand II, âgé de vingt ans. Ce dernier devait rester célèbre dans l'histoire sous le nom de roi Bomba. Moins débauché et meilleur administrateur que ses prédécesseurs, il montra une dureté égale à la leur dans la répression des mouvements constitutionnels en Sicile (1831-1837) et de deux conjurations militaires à Naples (1832-1833). La révolution de 1848 lui fournit l'occasion de faire preuve du même manque de foi. Dès le mois de janvier 1848, une insurrection victorieuse éclate à Palerme, et s'étend à l'île tout entière, d'où elle chasse les garnisons bourbonniennes elle a pour conséquence, à Naples, un mouvement populaire qui force le roi à renvoyer son ministre Delcarretto, à accorder une constitution et bientôt (mai) à déclarer la guerre à l'Autriche, contre laquelle fut envoyée une armée commandée par Pepe. En trois mois, Ferdinand avait fait toutes les concessions qu'on eût pu attendre d'un prince réformateur. Comme son aïeul, il saisit la première occasion pour les retirer. Le 15 mai, jour où devait se réunir le nouveau Parlement, il fit attaquer la garde nationale par les troupes de sa garde, renvoya le ministère, mit le royaume en état de siège et rappela l'armée de Pepe. Puis, enhardi par le succès de l'armée autrichienne, il prorogea ce Parlement pour une date indéterminée (5 septembre). Restait à reconquérir la Sicile qui, dès le 13 avril, avait proclamé sa déchéance et offert en vain la couronne à un prince savoyard. Il y parvint en écrasant Messine sous une pluie de bombes (septembre), puis en débarquant une armée d'occupation qui s'empara de Palerme après un combat acharné (mai 1849). Il semble dès lors uniquement préoccupé de rétablir l'absolutisme et de remplir les prisons. Ce régime de terreur dura jusqu'à 1860,
sans autres incidents qu'une inutile expédition des Mazziniens à Sapri
(1857) et qu'un attentat contre le
roi. En avril 1860, Ã la suite de
l'ébranlement que la guerre d'indépendance avait communiqué à l'Italie
tout entière, une insurrection éclate à Palerme; sollicité d'intervenir
par les exilés siciliens, Garibaldi débarque
à Marsala (11 mai); la population se joignant à lui, il bat les troupes
royales à Calatafimi, entre à Palerme (28 mai), établit un gouvernement
provisoire et prend Messine (27 août); un mois lui suffit pour continuer
sa marche jusqu'Ã Naples;
il y entre le 7 septembre, tandis que le roi François II se réfugie avec
ses dernières troupes dans la forteresse de Gaëte.
A ce moment, Victor-Emmanuel et Cavour
crurent prudent d'intervenir; craignant l'établissement à Naples d'un
gouvernement révolutionnaire, ils firent passer la frontière à une armée
piémontaise qui se joignit aux troupes garibaldiennes, occupa tout le
royaume et força François II à capituler dans Gaëte (janvier 1861).
Le 24 octobre, un plébiscite solennel prononça l'annexion au Piémont
des provinces napolitaines et siciliennes; le royaume des Deux-Siciles
terminait sa longue existence.
La Sicile après l'unité italienneL'introduction en Sicile d'un régime libéral ne pouvait faire cesser brusquement ni les aspirations séparatistes qui avaient toujours distingué les habitants de l'île, ni les difficultés économiques qui provenaient de l'inégale répartition de la propriété. Les premières amenèrent une terrible insurrection qui éclata à Palerme au lendemain de là guerre contre l'Autriche (septembre 1866) et fut facilement réprimée; les secondes s'aggravèrent à mesure que s'accroissait le poids des impôts et finirent par aboutir, à la fin de 1893, à une série d'émeutes qui compromirent gravement la sécurité publique. Dans plusieurs petites villes, le peuple brûla les bureaux de l'octroi et pilla l'hôtel de ville. Le gouvernement ordonna une répression vigoureuse; l'état de siège fut proclamé, un désarmement général ordonné, et le général Morra di Lavriano envoyé à Palerme avec des pouvoirs extraordinaires. Ces mesures mirent fin aux troubles, mais ne purent en faire disparaître les causes qui tiennent aux conditions économiques de la Sicile. (A. Pingaud). |
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