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Les glandes
vulvo-vaginales (Huguier), encore appelées glandes de Bartholin
du nom de L'anatomiste
qui, le premier, les a signalées dans l'espèce, humaine,
sont des glandes mucipares, qui débouchent
dans le fond du canal vulvaire. Elles sont chez la femme, les homologues
des glandes de Cowper.
Conformation extérieure
et rapports.
Relativement petites chez l'enfant, les
glandes vulvo-vaginales augmentent
Les glandes vulvo-vaginales ont la forme d'un ovoïde un peu aplati transversalement. Elles nous présentent, par conséquent, une face interne et une face externe. La face interne répond au vagin, auquel elle est unie par un tissu cellulaire dense. La face externe est en rapport : 1° avec le bulbe du vagin, qui souvent se creuse en fossettes pour recevoir la glande;Le canal excréteur de la glande de Bartholin, large de deux millimètres, long d'un centimètre et demi à deux centimètres, se dirige obliquement de haut en bas, d'arrière en avant et de dehors en dedans. Il vient s'ouvrir par un orifice arrondi, dans le sillon qui sépare les petites lèvres de l'hymen ou de ses débris caronculaires : on le rencontre, d'ordinaire, à la partie moyenne de l'orifice vaginal ou à l'union de son tiers postérieur avec ses deux tiers antérieurs. Cet orifice, habituellement tout petit, souvent même peu visible, est dans certains cas, au contraire, très apparent et suffisamment large pour permettre l'introduction d'un petit stylet. Il résulte de quelques observations que le canal excréteur de la glande de Bartholin peut être double. Structure.
Intérieurement, les lobules sont revêtus par une couche d'épithélium caliciforme, se rapprochant beaucoup de celui qui tapisse les glandes du col utérin. Ces lobules débouchent, par un point rétréci, dans des espèces de sinus revêtus d'épithélium cubique et ces sinus à leur tour donnent naissance à des canaux excréteurs, à lumière assez étroite, tapissés par une seule rangée d'épithélium cylindrique. Quant au canal excréteur commun, qui résulte de la réunion de tous les canaux excréteurs secondaires, il présente un épithélium prismatique, disposé sur plusieurs couches et se transformant peu à peu, au voisinage de son orifice extérieur, en épithélium pavimenteux stratifié. Le produit de la sécrétion des glandes de Bartholin est un liquide filant, onctueux, incolore ou légèrement opalin. Ce liquide, qui s'écoule principalement au moment du coït, a pour usages de lubrifier les parties génitales. Kuljabko a noté que l'épithélium sécréteur de la glande vulvo-vaginale était différent suivant que l'organe était à l'état de repos ou à l'état d'activité : dans le premier cas, cet épithélium serait plus haut que celui du canal excréteur; dans le second, il serait au contraire plus bas. suivant le même auteur, les glandes vulvo-vaginales renfermeraient chez le rat, de véritables croissants de Gianuzzi. Vaisseaux et nerfs.
Les veines, plus ou moins plexiformes, se rendent en partie aux veines honteuses, en partie aux plexus veineux du vagin et du bulbe. Les nerfs sont fournis par la branche périnéale du nerf pudendal interne. (A. Jamain). |
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