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Dominique
Lecourt, Humain, posthumain, PUF (Quadrige), 2011. - Il
se pourrait que nous ayons grand besoin d'une autre conception de l'éthique
qui, elle aussi, s'émanciperait de la nécessité de « fonder » le partage
du bien et du mal. La philosophie heureusement, n'est pas sans ressources
pour commencer à le faire. Certains progrès scientifiques fondamentaux
peuvent même nous aider à déblayer le terrain.
Michela
Marzano, L'éthique appliquée, PUF (QSJ?), 2010. - Depuis
plusieurs années, l'éthique semble se structurer en fonction de territoires
d'interrogation. Au-delà d'une démultiplication des champs de réflexion,
l'éthique appliquée propose une approche philosophique renouvelée, Ã
l'articulation de la théorie avec la pratique. Elle entend offrir ainsi
des éléments transversaux de réponse, ou tout au moins des instruments
d'analyse, pour aborder les grandes questions morales d'aujourd'hui. (couv.).
Ruwen
Ogien, L'éthique aujourd'hui : maximalistes et minimalistes,
Gallimard (Folio), 2007. - Imaginez un monde dans
lequel vous pourriez être jugé "immoral" pour vos actions non seulement
à l'égard des autres, mais aussi de vous-même. Qui aimerait vivre dans
un tel monde, où rien de ce qu'on est, pense ou ressent, où aucune de
nos activités, fût-elle la plus solitaire, n'échapperait au jugement
moral? C'est pourtant ce que propose aujourd'hui l'éthique, largement
ralliée aux thèses maximalistes d'un Aristote,
qui nous recommande tout un art de vivre et pas seulement un code de bonne
conduite en société, et de Kant, pour qui nous
avons des devoirs moraux à l'égard d'autrui
comme de nous-même. C'est oublier les éthiques alternatives, minimalistes,
pour lesquelles le monde moral, moins envahissant, se limite au souci d'éviter
de nuire délibérément à autrui. Toute l'histoire de l'éthique aujourd'hui
est l'histoire de l'opposition entre maximalistes et minimalistes
(couv.).
Roger-Pol
Droit, L'éthique expliquée à tout le monde, Seuil, 2009.
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