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L'organisation anatomique des Batraciens |
Aperçu | Anatomie | Reproduction, développement | Distribution géographique | Paléontologie |
Le
squelette.
Le squelette des Batraciens offre de grandes analogies avec celui de certains Poissons (Ganoïdes), mais il présente un degré supérieur de perfectionnement; « bien que la corde dorsale puisse persister, écrit Claus » il se développe toujours des vertèbres osseuses, à l'origine biconcaves. Dans les cas les plus simples, les vertèbres ont la forme d'un double cône osseux. dont la cavité centrale est remplie par la corde dorsale très développée, puis continue; chez certains types, les Tritons et les Salamandres entre autres, le cartilage intervertébral, en se développant, refoule la corde dont le reste devient cartilagineux et produit par différenciation ultérieure une tête articulaire, ainsi qu'une cavité cotyloïde correspondante, qui ne sont cependant complètement séparées que chez les Anoures (Grenouilles, Crapauds), pourvus de corps vertébraux procoeles ou à concavité antérieure et à convexité en arrière. L'atlas ou première vertèbre présente toujours deux cavités articulaires correspondant aux deux condyles de la base du crâne. - Crâne osseux et cartilagineux de Rana esculenta. 1. -Dessus. 2. - Dessous. Un caractère spécial aux
Batraciens
et par lequel ils se distinguent des Vertébrés
supérieurs, observe Sauvage, consiste en ce que le crâne primordial
subsiste pendant toute la durée de leur existence, d'où il
suit que leur crâne se compose d'un mélange de pièces
osseuses et cartilagineuses; le crâne primordial cartilagineux persiste
donc, mais il perd généralement sa voûte et son plancher
et il est refoulé par des pièces osseuses qui tantôt
sont produites par ossification de la capsule
cartilagineuse (occipitaux latéraux Ocl; os en ceinture Et) ; tantôt
sont des os de revêtement issus du périchondre (pariétaux,
frontaux Fp; nasaux N; vomer V; parasphénoïde Ps); le basi-occipital
et le sus-occipital restent à l'état de pièces cartilagineuses.
La région de l'oreille est formée
par un grand os qui cache sa partie antérieure,
il correspond au prooticum ou pétreux Pe. Les parois latérales
de la cavité crânienne restent cartilagineuses, mais dans
la région antérieure apparaissent deux points d'ossification
qui donnent naissance à deux pièces osseuses se joignant
sur la ligne médiane et constituant l'os en ceinture ou ethmoïde
de Dugès EF. L'appareil maxillaire est soudé avec le crâne,
le palato-carré Pl est en connexion avec la capsule cranienne cartilagineuse,
et se contourne en avant autour des orbites; l'ossification qui apparaît
à l'extrémité du suspenseur de la mâchoire
forme l'os carré; sous le nom de tympanique Ty, on désigne
un os de recouvrement appliqué sur le cartilage;
un second os situé au-dessous et en avant forme le Ptérygoïde
Pt; l'arc extérieur de la mâchoire formé par des os
de recouvrement, les inter-maxillaires Imx et les maxillaires Mx, pièces
cartilagineuses rostrales et adrostrales des larves, peut se réunir
à l'os carré par le quadrato-jugal ,j.
Ceinture scapulaire de Rana esculenta. Les membres présentent une ceinture scapulaire et une ceinture pelvienne. La ceinture scapulaire laisse facilement apercevoir l'omoplate S, et le coracoïde Co, auquel viennent s'ajouter le supra-scapulaire cartilagineux et. la clavicule Cl; une commissure cartilagineuse sépare les trois premiers os; à la base existe la cavité glénoïde G., une masse cartilagineuse médiane, M, se termine par le sternum osseux St et son extrémité cartilagineuse En; à l'extrémité opposée se montre l'épisternum Ep; en Fe on observe un espace vide situé entre le coracoïde et la clavicule. |
Système
musculaire.
Les muscles chez les Batraciens correspondent à la forme du corps. Chez les animaux qui sont essentiellement aquatiques, ce sont les masses qui composent la queue, transformée en rame, qui l'emportent; chez les Grenouilles, au contraire, destinées à sauter, ce sont les muscles du train de derrière qui ont la prédominance. Ces muscles ont une couleur blanc-rosée et sont plus pâles que ceux des Reptiles; leur excitabilité est très grande. Appareil digestif.
La cavité buccale, large et grande, présente sur le vomer et le palatin de petites dents pointues recourbées en arrière; rarement ces dents manquent complètement. Ces dents sont destinées tout simplement à retenir la proie. La langue est épaisse, pourvue de papilles gustatives, et sert d'organe de préhension des aliments; celle de la Grenouille est fixée par son bord antérieur et son extrémité libre est dirigée vers le fond de la bouche. Les deux fosses nasales sont plus différenciées que chez les Poissons; elles s'ouvrent au dehors au sommet du museau, et en arrière au fond de la bouche. Le foie et le pancréas sont toujours bien développés; le canal pancréatique possède la particularité de s'ouvrir dans le canal cholédoque qui, à son tour, débouche dans le duodénum. L'intestin est divisé en intestin grêle, étroit, présentant ordinairement des circonvolutions, et en gros intestin qui vient déboucher dans une poche cloacale, où arrivent en même temps les oeufs et l'urine. Celle-ci est sécrétée par deux reins très allongés possédant chacun un conduit excréteur qui s'ouvre dans le cloaque. |
Appareil
urinaire
Les organes urinaires comprennent deux reins étendus le long de la colonne vertébrale, de chaque côté de l'aorte, et se continuant chacun par un uretère qui va déboucher dans la partie terminale du rectum dilatée en cloaque. Chez les mâles, cet uretère sert en même temps à l'émission des produits sexuels. Il existe également une vessie, mais elle présente la particularité de ne pas recevoir directement les deux uretères; c'est un simple diverticule de la paroi cloacale qui s'ouvre en avant du cloaque, tandis que les deux uretères s'ouvrent en arrière. Les reins des Batraciens représentent, comme chez les Poissons, les reins primitifs ou mésonéphros de l'embryon, dont les tubes primitifs ont perdu leur pavillon vibratile, ont pris de nombreuses ramifications terminées par des glomérules de Malpighi et sont devenus deux reins massifs. Chez quelques Anoures et chez les Urodèles, il persiste même encore des entonnoirs vibratiles ouverts à la surface des reins; il en est ainsi chez la Grenouille, par exemple, où ces entonnoirs sont visibles à la loupe sous la forme de petits points blancs disséminés à la surface des reins. Quant aux conduits urinaires, ils ont la même origine que chez les Poissons Sélaciens; l'uretère primitif de l'embryon se divise en deux autres, le canal de Wolff et le canal de Muller. Ces deux conduits persistent chez les femelles : celui de Wolff sert uniquement à l'évacuation de l'urine et fonctionne par conséquent comme uretère; celui de Muller devient l'oviducte servant à l'évacuation des oeufs. Chez les mâles, au contraire, le canal de Muller s'atrophie et il ne persiste que le canal de Wolff, qui sert à la fois à l'évacuation de l'urine et des éléments sexuels, c'est-à-dire qu'il fonctionne simultanément comme uretère et comme canal déférent. |
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Organes mâles. - R, rein avec son uretère W.ur. et la vésicule séminale Vs. - V, vessie. - CI, cloaque. - T, testicules avec canaux spermatiques efférents c..sp. - cj, corps jaune. | Organes femelles. - R, rein. - W.ur., uretère. - Ov., ovaire.- M.ov, oviducte avec son pavillon p et son utérus ut. -Cl, cloaque.- Cj, corps jaune. |
L'appareil
reproducteur.
Chez les Batraciens, comme chez tous les autres Vertébrés, les sexes sont séparés. Les organes mâles consistent en deux testicules situés sur la face interne des reins aux dépens desquels ils se sont constitués; ils présentent la particularité de posséder chacun un certain nombre de petits canaux d'écoulement ou canaux efférents, qui traversent le rein de part en part pour aller déverser le liquide spermatique dans l'uretère ou canal de Wolff. Ils sont accompagnés chacun d'un petit organe jaune orange, à nombreuses digitations, qui n'est pas autre chose qu'une réserve graisseuse appelée communément le corps jaune. Les deux ovaires, au moment de la reproduction, sont deux énormes masses lobées remplissant toute la cavité générale; les oeufs qui s'en détachent à maturité tombent dans cette cavité pour s'engager ensuite dans la trompe ou pavillon de deux oviductes qui vont déboucher isolément dans le cloaque, au voisinage des uretères, dont ils sont absolument distincts, et qui sont remarquables par leur longueur et leurs nombreux contournements. Vers leur extrémité terminale postérieure, ils présentent une dilatation improprement appelée l'utérus dont les parois sécrètent une substance gélatineuse qui se dépose autour des oeufs avant leur arrivée dans le cloaque. Les oeufs renferment du vitellus nutritif disséminé dans toute la masse cytoplasmique et appartiennent par conséquent à la catégorie des hétérolécithes. La substance gélatineuse dont ils sont enveloppés à leur sortie du cloaque les agglutine soit en une seule masse, soit en chapelets; il n'y a guère que chez les Tritons qu'ils restent isolés et fixés sur les plantes aquatiques à l'aide de la matière visqueuse qui les entoure. |
L'appareil
respiratoire.
Tous les Batraciens sont pourvus de deux sacs pulmonaires; ils ont de plus, soit à l'âge adulte, soit seulement à l'état larvaire, trois à quatre paires de branchies, tantôt renfermées dans une cavité recouverte par la peau du cou et indiquée à l'extérieur par une fente, tantôt externes et constituant des appareils arborescents. On a détaillé dans la page consacrée au développement des Batraciens comment l'organisation générale de leur appareil respiratoire suit l'histoire des métamorphoses. Résumons cette histoire pour ce qui concerne la respiration. 1° A la sortie de l'oeuf, les Batraciens ne possèdent aucun appareil respiratoire spécial et c'est à travers leur peau mince que s'effectuent les échanges gazeux. Cette peau reste même toujours assez perméable à l'état adulte pour continuer à laisser passer l'air, et une Grenouille privée de ses poumons continue à vivre encore plusieurs mois en respirant par la peau.Toutes ces formes sont les plus différenciées. La trachée est très courte et se subdivise en deux branches qui débouchent à plein chacune dans un poumon, sans se ramifier . Les poumons sont de simples sacs à parois très minces, lisses à leur face externe et présentant en dedans des replis qui limitent des alvéoles de grande taille, pour augmenter la surface de la membrane respiratoire. Rappelons que les côtes étant rudimentaires chez les Grenouilles, ces animaux ne peuvent inspirer et expirer l'air comme les autres Vertébrés aériens; ils l'introduisent dans leurs poumons par des mouvements de déglutition, et le rejettent par les contractions de leurs muscles abdominaux qui pressent légèrement les sacs pulmonaires. |
L'appareil
circulatoire.
Le
coeur.
Le
système artériel.
1° Les deux carotides se rendant à la tête. |
Le
système veineux.
Pendant la vie embryonnaire le système veineux est composé de deux jugulaires et de deux cardinales comme chez les Poissons. Mais ces quatre troncs veineux s'atrophient dans la suite du développement et sont remplacés par deux veines caves supérieures et une veine cave inférieure qui ramènent au coeur tout le sang veineux de l'organisme et qui débouchent toutes dans le sinus. Il faut y ajouter les deux veines pulmonaires qui ramènent le sang venant de s'artérialiser dans les poumons et qui s'ouvrent dans l'oreillette gauche. Les veines caves supérieures présentent la particularité de recevoir les veines cutanées ramenant le sang qui s'est artérialisé sous la peau. La veine cave inférieure reçoit tout le sang venant des membres inférieurs, du système porte rénal et du système porte hépatique. Le système porte rénal est formé par les deux veines iliaques venant des membres postérieurs et qui, au lieu de se déverser directement dans la veine cave, se ramifient d'abord abondamment en capillaires dans les reins; de ceux-ci il sort ensuite quatre paires de veines rénales débouchant dans la veine cave inférieure. Le système porte hépatique présente la même disposition générale que celui de l'humain : le foie reçoit la veine porte formée par la réunion des veines intestinales, spléniques et stomacales, et laisse sortir la veine hépatique se déversant dans la veine cave. Particularité : une partie du sang veineux sortant des membres postérieurs va traverser le foie avant de se rendre au coeur tout comme celui de l'intestin ou de l'estomac ; il y est conduit par la veine abdominale impaire qui part d'une anse des iliaques et remonte en suivant le milieu de la paroi abdominale pour aller se déverser dans la veine porte. La même particularité existe chez les Reptiles. Marche
générale de la circulation.
Explication
de la circulation dans le coeur.
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Le
système lymphatique.
Les vaisseaux lymphatiques chez les Batraciens sont largement développés; ils accompagnent les vaisseaux sanguins et constituent soit des réseaux, soit de larges canaux. Le canal thoracique, en se divisant dans sa partie antérieure en deux branches, envoie le chyle et la lymphe dans les troncs veineux antérieurs. Dans certains points, des réservoirs lymphatiques sont animés de contractions rythmiques et constituent ce que l'on appelle des coeurs lymphatiques. Chez les Grenouilles notamment, on remarque deux de ces coeurs situés dans la région scapulaire sous la peau du dos et deux autres en arrière des os iliaques; la figure ci-dessous montre en L la disposition de ces coeurs lymphatiques supérieurs. - Coeurs lymphatiques de Rana esculenta. Le système
nerveux.
La moelle est allongée circonscrit un large sinus rhomboïdal constituant le 4e ventricule. En avant de ce sinus se voit une étroite bandelette qui représente le cervelet; nous distinguons ensuite les lobes optiques, au nombre de deux et qui atteignent de fortes dimensions, les hémisphères cérébraux dans l'écartement postérieur desquels se trouve la glande pinéale; les lobes olfactifs sont développés. Chez le Protée cependant, le cerveau moyen est à peine distinct. La surface de l'encéphale est lisse, sans circonvolutions apparentes en dessus. Inférieurement se trouve un sillon longitudinal et moyen, le long duquel rampent les principaux vaisseaux artériels. Les nerfs crâniens sont très réduits; non seulement le facial et les nerfs qui vont aux muscles de l'exil sont des dépendances du trijumeau, mais encore le glosso-pharyngien et le spinal sont des branches du pneumogastrique; l'hypoglosse est le premier nerf rachidien. Les nerfs optiques se réunissent et forment ce que l'on nomme un chiasma. Les organes des
sens.
L'ouie.
L'olfaction.
Le
goût.
Le
toucher et la peau.
En terme général, la peau des Batraciens, qui joue un si grand rôle, non seulement comme appareil de sécrétion, mais encore comme appareil respiratoire, est lisse et visqueuse. Chez certains Anoures, cependant, tels que le Ceratophrys, les Brachycéphales, le dos est protégé par un petit bouclier osseux qui s'unit aux parties élargies de plusieurs vertèbres. Les étranges animaux connus sous le nom de Labyrinthodontiens avaient un endosquelette fort développé à la surface ventrale; les Archégosaures des terrains anciens étaient encore plus cuirassés. Les Batraciens que l'on connaît sous le nom de Gymnophiones, tels que les Cécilies, ont la peau partagée en une série d'anneaux dans l'épaisseur desquels se trouvent de petites écailles qui offrent des lignes concentriques et rayonnantes rappelant jusqu'à un certain point les écailles de certains Poissons. Les Gymnophiones et les Urodèles ont la peau intimement collée ou adhérente aux organes subjacents, tandis que chez les Anoures il existe entre les téguments et les muscles des espaces libres, formant des sortes de sacs, ce qui donne à ces animaux la faculté de gonfler considérablement leur enveloppe cutanée. Cette disposition avait été depuis longtemps observée. Rugosam inflavit pellem, nous dit Phèdre .L'organe des sens connu sous le nom de ligne latérale se trouve chez tous les Batraciens à l'état larvaire ; on le rencontre aussi chez les animaux essentiellement aquatiques, tels que les Urodèles. D'après Claus, la peau renferme généralement des glandes qui sont tantôt des cellules simples en forme de bouteilles dont la sécrétion joue probablement un rôle dans le mécanisme de la mue, en séparant les couches cellulaires superficielles qui doivent être rejetées des couches profondes, ou bien des glandes en forme de sac sécrétant du mucus qui lubrifie la surface du corps et la maintient visqueuse lorsque les animaux vivent sur la terre, ou des liquides caustiques, à odeur forte, qui peuvent agir comme des poisons sur les petits animaux. Ces dernières glandes sont particulièrement développées en certains points; parfois elles constituent par leur agglomération des masses considérables, par exemple, dans la région parotidienne chez les Salamandres et les Crapauds, et fréquemment aussi chez ces derniers sur les côtés du corps et sur les membres postérieurs. Les nuances diverses de la peau sont tantôt causées par des amas de granulations pigmentaires dans les cellules de l'épiderme, tantôt par la présence de grandes cellules pigmentaires ramifiées du derme, qui déterminent, chez les Grenouilles, par la variation de leurs formes, le phénomène, depuis longtemps connu, du changement de couleur. Chez quelques Urodèles, la peau est le siège de productions périodiques remarquables, telles que la crête cutanée qui se montre sur le dos des Tritons à l'époque des amours, ainsi que les franges des doigts. L'épiderme se renouvelle aussi constamment et tombe chez les Anoures par grandes lames. Nous ajouterons que chez certains Anoures, tels que le Pipa, on remarque des espaces alvéolaires dans lesquels les oeufs peuvent accomplir leur évolution; ces cellules ne sont autre chose que des glandes transformées qui se développent seulement à l'époque de la reproduction. Outre la crête des Tritons, il convient de mentionner, parmi les productions de l'épiderme, les appendices, en forme de corne, qui se voient au-dessus de l'oeil chez les Cératophrys, les Édalorhines et certains Crapauds tels que le Crapaud cératophrys; ce dernier a, en effet, des productions en forme de piquants de chaque côté des flancs. La coloration varie à énormément
chez les Batraciens; elle est parfois très vive et des plus brillantes.
Certaines espèces sont entièrement noires, d'autres sont
marbrées de noir et de blanc, de noir et de rouge. On trouve aussi
le bleu et le vert, le rouge, le jaune,
Suivant la remarque faite par Duméril
et Bibron, une circonstance importante à noter, c'est que, dans
certaines espèces, dans la Rainette des arbres, par exemple ou dans
le Triton marbré, on trouve des variétés qui prennent
constamment les mêmes
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