| La liste d'auteurs byzantins, d'ailleurs aussi médiocres astronomes que mathématiciens, ayant abordé l'astronomie dans leurs écrits est assez courte. On relèvera seulement les quelques noms suivants-:. Héraclius, empereur d'Orient (de 610 à 641 après J. C.), trouva, au milieu de ses nombreuses expéditions militaires, assez de loisir pour écrire des Commentaires sur quelques traités de Ptolémée. Léontius, qui vivait sous le règne d'Héraclius, composa un ouvrage insignifiant Sur la préparation de la sphère d'Aratus. Il n'est guère connu que par sa fille Athènes, qui, grâce à son éducation brillante, parvint au trône de Constantinople. Depuis le VIIe siècle jusqu'au XIIe, on rencontre : Chioniadès, qui vivait au XIIIe siècle, obtint de l'empereur d'Orient de se rendre en Perse pour y étudier l'astronomie, à laquelle les Grecs ses compatriotes étaient redevenus à peu près étrangers. Il rapporta de la Perse des Tables astronomiques, dont un abrégé se trouve en manuscrit à la Bibliothèque nationale de Paris, Un contemporain de Chioniades, Nicéphore Blemmydas, composa un Traité sur le Soleil et la Lune. Le moine Nicéphore Grégoras (mort vers 1360), plus connu comme chroniqueur que comme astronome, écrivit un petit Traité sur la correction du terme pascal, qui a été imprimé dans l'Uranologium de Petau. Il écrivit aussi un Traité sur l'Astrolabe, qui parut, en 1498, par les soins de Valla. Chrysoccès, médecin et astronome, ami de Théodore de Gaza, bibliothécaire du Vatican, est auteur d'un Traité d'Astronomie (Astronomika), qui existe en manuscrit à la Bibliothèque nationale de Paris. Bouillaud en a donné quelques extraits dans son Astronomia Philoiaïca. Nicolas Cabasillas, archevêque de Thessalonique vers 1350, commenta l'Almageste. Son Commentaire, qui se trouve dans l'édition grecque de Ptolémée, porte sur le troisième livre de l'Almageste. Gemiste Pléthon, connu par des ouvrages historiques et philosophiques, composa un Traité d'Astronomie. (F. Hoefer). | |