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Territoire des ĂŽles Wallis-et-Futuna |
13 18 S, 176 12 W |
Les îles Wallis-et-Futuna,
situées dans l'Océan Pacifique
Sud, à environ 2200 kilomètres au nord-est de la Nouvelle-Calédonie
et à 1 500 kilomètres à l'ouest des Samoa occidentales,
sont un Territoire d'outre-mer (TOM) de la France.
Futuna (55 km²) appartient, avec l'île, plus petite, d'Alofi au groupe
des îles de Horn; les îles Wallis se résument pour l'essentiel à l'île
d'Uvea, ou île Wallis, qui est entourée de quelques uns de la vingtaine
d'îlots que compte le territoire, dont la superficie totale est
de 274 km², et la population de 12 000 habitants (2024).
Ces îles sont d'origine volcanique et présentent une géographie caractérisée
par des reliefs accidentés, des lagons et une végétation tropicale dense.
- Carte de Wallis et Futuna. Source : The World Factbook. (Cliquer sur l'image pour afficher une carte plus détaillée). Géographie physiqueLes îles.L'île de Wallis (Uvea). Wallis (superficie : environ 77 km²) est relativement plate par rapport à Futuna. Son point culminant, le mont Lulu Fakahega, atteint environ 145 mètres d'altitude. L'île est entourée d'un vaste lagon protégé par une barrière de corail. À l'intérieur de ce lagon, on trouve de nombreuses petites îles et îlots. Les côtes sont bordées de plages et la zone lagunaire est riche en faune marine. L'île de Wallis possède plusieurs lacs volcaniques d'eau douce, les plus grands étant le lac Lalolalo, le lac Lanutavake et le lac Kikila. Le lac Lalolalo, en forme de cratère, est entouré de falaises abruptes et est considéré comme l'un des paysages les plus spectaculaires de l'île. L'île
de Futuna.
L'île
d'Alofi.
Climat.
Environnement
et écosystèmes.
Les îles de Futuna et d'Alofi, plus montagneuses et moins développées que Wallis, conservent des zones forestières denses et des habitats naturels relativement préservés. Géographie humaineLe territoire de Wallis-et-Futuna est caractérisé par une petite population, une organisation sociale traditionnelle, et une forte influence des coutumes locales malgré l'appartenance à la France. Le défi consiste pour le territoire à maintenir les traditions tout en s'adaptant à la modernité.Population.
La population de Wallis-et-Futuna est concentrée dans des villages, qui sont le coeur de la vie sociale. Les villages sont généralement de petite taille et sont organisés autour d'une église, reflet de l'importance de la religion catholique (y compris sur le plan politique) dans le territoire. Les principaux villages sont : • Mata-Utu (sur Wallis). - La capitale administrative et le plus grand village, où se trouvent le siège de l'administration française, les principaux services publics et le palais royal du lavelua (roi).L'habitat est dispersé. Les habitations sont principalement des maisons individuelles construites en matériaux traditionnels (bois, feuilles de cocotier) ou modernes (béton). L'organisation des villages reflète l'importance des liens familiaux et des structures coutumières. Les terres sont communales, et leur gestion est régie par les autorités coutumières. La population est majoritairement polynésienne et parle des langues locales : le wallisien (ou ʻuvean) sur Wallis et le futunien sur Futuna. Le français est la langue officielle, mais il est surtout utilisé dans l'administration et l'éducation. La culture locale est fortement marquée par les traditions polynésiennes et l'influence catholique. Les fêtes religieuses, les cérémonies coutumières et les événements comme les mariages ou les funérailles sont au coeur de la vie sociale. Le respect des chefferies et des coutumes (le fenua) reste fondamental dans les relations sociales. Organisation sociale
et politique.
• Le royaume d'Uvea (sur Wallis). - Le plus grand des trois royaumes, Uvea est dirigé par un roi traditionnel, appelé le lavelua.Ces royaumes exercent une influence considérable sur la vie quotidienne, la répartition des terres, et les décisions locales. Le système coutumier joue un rôle central dans l'organisation sociale, en lien avec l'Église catholique, qui est très présente et influence largement la culture locale. Économie.
Environ 80% de la population tire ses revenus d'agriculture, de l'élevage (porcs principalement) et de la pêche. Environ 4% de la population est employée dans l'administration. Les cultures dominantes sont le taro, l'igname, la patate douce, et la banane. Les familles pratiquent souvent une agriculture traditionnelle pour leur propre consommation. La pêche artisanale est une activité importante, surtout pour la consommation locale. Le tressage, la sculpture sur bois, et la fabrication d'objets traditionnels jouent un rôle économique et culturel. Le territoire dépend largement des aides de l'État français pour le financement des infrastructures, des services publics et des projets de développement. La Métropole verse des subventions à ces îles qui complètent leurs revenus par la vente de licences de pêche à des entreprises du Japon et de la Corée du Sud, par la taxes sur les produits importés et par les reversement des expatriés, qui travaillent en Nouvelle-Calédonie, et sont désormais plus nombreux que les habitants de Wallis et Futuna restés sur le territoire. Infrastructures
et services.
Le territoire dispose d'écoles primaires et secondaires, ainsi que de quelques établissements de santé, principalement situés à Mata-Utu. Pour les études supérieures et les soins spécialisés, les habitants doivent se rendre en Nouvelle-Calédonie ou en France métropolitaine. |
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