| Tibbonides. - Samuel ibn Tibbon (1160-1230), fils du précédent, traduisit des livres de Maïmonide, entre autres le Moréh, des écrits d'Aristote et d'Alfarabi, et composa un commentaire sur l'Ecclésiaste et sur quelques chapitres de la Genèse. Son fils Moïse ibn Tibbon (vers 1260) continua la tradition paternelle en rendant accessibles aux juifs provençaux des écrits de Maïmonide et de philosophes arabes. Les Tibbonides, qui de Grenade étaient venus à Lunel, tiennent ainsi une place considérable dans la littérature juive par leurs traductions. Ils ont eu le mérite de faciliter les études théologiques et de créer en hébreu une langue philosophique. (L.-G. Lévy). |