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Schmidt,
Nicolas, paysan de Rothenacker, près de Hoff, s'était mis
de lui-même, vers 1650, en état de calculer des éphémérides
et en publia pendant vingt ans, depuis 1653 jusqu'en 1672, année
de sa mort. |
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Schmidt,
Johann Friedrich Julius (1825-1884) - Né à Eutin (grand-duché
d'Oldenbourg), fut directeur de l'Observatoire d'Athènes (1858).
Il a découvert des comètes
et des astéroïdes
.
Lohrmann
a fait dessiner de 1821 à 1836 une carte de la Lune,
dont une partie a été publiée par lui en 1824 et dont
l'édition définitive est due à Julius Schmidt, qui
l'a fait paraître en 1878, en même temps que la Carte
qu'il avait construite de 1840 à 1874. (Lebon, 1899).
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Schmidt
(Maarten), astronome né en 1929 à Groningen, aux Pays-Bas.
Etudiant de Oort à l'université de
Leyde en 1956, il rejoint en 1959 Caltech, aux États-Unis, où
il commence par travailler sur la distribution de la masse et la dynamique
de la Voie lactée.
Après le départ à la retraite de Rudolph
Minkowski, il s'occupe de poursuivre son travail sur la prise de spectres
optiques d'objets découverts par la radioastronomie. C'est ainsi
qu'il va donner la clé qui permettra de comprendre ce que sont les
quasars...
Cela se
passe un soir de 1963. Maarten Schmidt est dans son bureau de Pasadena
en train d'examiner une fois de plus l'irritant spectre d'un objet baptisé
3C273. Depuis 1961, les astronomes observent en radio des sources mystérieuses
qui semblent pratiquement ponctuelles. En optique, comme l'a montré
Allan Sandage, elles ressemblent à des
étoiles (d'où le nom de quasars, contraction de sources quasi-stellaires,
qu'on leur donnera), et 3C273 est justement le plus brillant de ces quasars.
Or son spectre, comme celui de ses congénères, est parfaitement
incompréhensible. Jusqu'au déclic qui va soudain avoir lieu.
Schmidt comprend brusquement que les raies qu'il a sous les yeux sont en
fait les plus banales qui soient. Ce sont celles de l'hydrogène.
Simplement, elles ne sont pas à leur place habituelle. Elles sont
décalées d'environ 16% vers le rouge. Au comble de l'excitation,
il se précipite dans le couloir et percute quelqu'un. Il réajuste
ses lunettes et reconnaît sa victime : Jesse
Greenstein, un transfuge de Yerkes, venu en Californie
pour mettre sur pied le programme astronomique du mont Palomar.
"C'est justement
toi que je venais voir, s'exclame Schmidt. J'ai déchiffré
le spectre de 3C273 : c'est de l'hydrogène!".
Greenstein lui aussi
a un autre spectre de l'un de ces objets dans son bureau, celui de 3C48.
Les deux hommes se précipitent pour l'examiner, mais pas d'hydrogène
en vue. Après quelques minutes de perplexité, ils comprennent
cependant qu'ils ont affaire à des raies de magnésium, oxygène
et néon. Cette fois le décalage vers le rouge est de 37%!
L'essentiel est fait. Il ne reste plus aux deux hommes qu'à donner
une interprétation de ces décalages. Pour eux, et pour la
quasi totalité des astronomes après eux, ces décalages
peuvent s'interpréter en termes de vitesse de récession due
à l'expansion de l'univers. Dans ce contexte, plus un objet est
éloigné et plus il paraît nous fuir rapidement et sa
lumière nous semble décalée vers la partie rouge du
spectre. 3C273 et 3C48 sont donc des objets extrêmement lumineux
situés aux confins de l'univers...
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