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53 N, 60 68 W |
Sainte-Lucie,
est une île des Petites-Antilles indépendante depuis 1979,
et située entre Saint-Vincent
et la Martinique;
elle a une superficie de 614 km² et 36,000 habitants. Son chef-lieu
est le beau port naturel de Castries (autrefois Port-Castries ou le Carénage).
L'île a un sol montueux et volcanique; la chaîne de montagnes
qui la traverse descend vers la mer par des pentes douces à l'est,
tandis que la côte occidentale offre seulement des rochers escarpés.
On remarque, parmi ses hauteurs, les deux pitons de la Soufrière,
de forme parfaitement circulaire, et dont les noirs sommets ont, de loin,
des airs de forteresse. Au pied des montagnes s'étendent de charmantes
vallées et des plaines fécondes et bien arrosées :
les parties élevées sont couvertes de bois épais;
eaux stagnantes en divers points le long du littoral.
Histoire
de Sainte-Lucie. - L'Angleterre
et la France
s'en disputèrent la possession et y dominèrent tour à
tour; entre XVIIe siècle et le début
du XVIIIe siècle, elle changea 14
fois de mains. Les Anglais en furent seuls maîtres à partir
de 1814. L'esclavage y fut aboli en 1834, mais
Sainte-Lucie resta une île agricole, dédiée à
la production de cultures de base tropicales.
Au milieu du XXe
siècle, Sainte-Lucie a rejoint la Fédération des Antilles
(1958-1962) et en 1967 est devenue l'un des six membres des États
associés des Antilles, avec une autonomie interne. En 1979, Sainte-Lucie
a obtenu son indépendance totale. Une démocratie parlementaire
y est en place depuis cette époque.
Carte
de Sainte Lucie. Source : The
World Factbook.
(Cliquer
sur l'image pour afficher une carte plus détaillée).
On distingue la Basse-Terre, côte
Ouest, la partie la mieux cultivée et celle qui offre la plupart
des établissements et Cabesterre, côte Est; le café,
la canne à sucre et surtout la banane, naguère exportée
prioritairement vers la Grande-Bretagne,
sont les principaux produits de l'île. Mais les régimes préférentiels
établis par l'Union européenne
pour ses importations, ainsi que la concurrence des bananes latino-américaines
ont obligé Sainte-Lucie a envisager une diversification croissante
de son économie. L'île a su en particulier développer
le tourisme et attirer les capitaux étrangers grâce à
son secteur bancaire offshore.
Aujourd'hui, le tourisme
est la source principale de devises étrangères, avec plus
de 700 000 visiteurs en 2005. Le secteur manufacturier est le plus diversifié
de cette partie des Antilles. Le gouvernement essaye aussi de revitaliser
l'industrie de banane. Et, au total, les bases économiques de Sainte-Lucie
demeurent solides, quoique le chômage (estimé à 20%
de la population active) doive être diminué fortement. |
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