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Purbach

Georg von Peurbach ou Purbach, en latin Purbachius est un mathématicien et astronome autrichien, né à Peuerbach (Haute-Autriche, près de Linz) le 30 mai 1423, mort le 8 avril 1461. Il fit à Vienne ses premières études, puis visita l'Allemagne, la France, l'Italie, et, dans ce dernier pays (à Ferrare, à Bologne, à Padoue, dans d'autres villes encore), suivit des leçons d'astronomie. 

 II était arrivé à connaître à fond tout ce qui avait été écrit ou enseigné sur cette science et, en 1454, il devint astronome du roi Ladislas de Hongrie. Il fut ensuite professeur de mathématiques à l'Université de Vienne, où il succéda à son maître, Jean de Gmünden.

Il entreprit de faire une bonne édition de l'Almageste de Ptolémée. Mais comme il ignorait le grec, il se mit en rapport avec le cardinal Bessarion, légat à Vienne, et il alla suivre celui-ci en Italie, où, depuis la prise de Constantinople par les turcs, s'étaient réfugiés beaucoup de savants grecs. Mais il n'eût pas le temps d'achever son ouvrage; une maladie l'enleva, en 1461, à l'âge de trente-huit ans. 
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Purbach : Theoricae novae planetarum.
Pages des Theoricae novae planetarum de Purbach, 1488.

Heureusement, il laissa un disciple très capable de continuer les travaux du maître. Il s'agissait de J. Müller (Regiomontanus), qui avait été son élève dès 1453, et qui s'établi à Nuremberg en 1471. La traduction latine de l'Almageste de ces deux astronomes est parue avec le titre Epitome in Ptolemai magnam Compositionem.

Au nombre des écrits astronomiques de Purbach qui ont vu le jour, on remarque ses Theoreticae novae Planetarum (Venise, 1488; Paris, 1525; Cologne, 1581; nombr. réimpr.); ses Tables des éclipses pour le méridien de Vienne (1514, in-fol.); 
Il a écrit  : Sex priores libri systematis Almageste (Venise, 1496 ; Nuremberg, 1550); Tractatus super Propositiones Plolemaei de sinubus et chordis, son principaI ouvrage (Nuremberg, 1641), etc.

Purbach s'était particulièrement attaché à l'observation pour vérifier les hypothèses des Anciens : c'était le seul moyen de faire avancer la science. A cet effet, il imagina des instruments nouveaux, perfectionna les anciens, mesura plus exactement les lieux des astres, et, pour aider les astronomes dans leurs calculs, il dressa des tables de divers genres. Rejetant le calcul sexagésimal des divisions du rayon (de 60 en 60), employé par les Anciens, il y substitua le rayon divisé en 600 000 parties, et il calcula, d'après ce système, de nouvelles Tables pour tous les degrés et minutes du quart de cercle.
 (L. S. / F. Hoefer).



En librairie - Pierre Gassendi, Vies de Tycho Brahé, Copernic, Peurbach et Regiomontanus, Albert Blanchard, 1996. 
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