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Saint Paulin
de Nole (Pontius Meropius Anicius), né à Bordeaux
en 353, mort à Nole en 431. Fête le 22 juin. Il appartenait
à l'une des plus riches familles de Bordeaux. Ausone
fut son précepteur. En 379, il fut consul. Sous l'influence d'hommes
comme Ambroise, Martin
de Tours et d'autres, il fut gagné au mouvement considérable
alors, qui poussait vers le monachisme tout ce qu'il y avait de sérieux
dans la société chrétienne.
D'accord avec sa femme, et malgré
l'opposition d'Ausone et de toute l'aristocratie bordelaise, il disposa
de ses biens « royaux », dit Ausone, et tanquam deoneratus
gravi sarcina, il alla se fixer à Nole en Campanie
(394), où, comme consul, il avait déjà fondé
un hôpital. Sa popularité fut si grande qu'elle porta ombrage
au pape Sirice. Vers 409, il fut fait évêque de Nole. Vers
409, il fut fait évêque de Nole.
La meilleure édition de ses écrits
— des épîtres et quelques poésies — est celle de Muratori
(Vérone, 1736, in-fol.). (F.-H. K.). |
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Paulin d'Aquilée,
né dans le Frioul, mort vers 802. En
776, il enseignait la philosophie. Il était
très lié avec Alcuin. Il fut élevé
au patriarcat d'Aquilée en 787 et
travailla activement à la christianisation de la Carinthie.
Aux conciles de Ratisbonne (792) et de
Francfort (794), il prit une part prépondérante
dans la lutte contre l'adoptianisme. En 796, il présida au concile
provincial à Forum Julii sa résidence habituelle, contre
la doctrine de la procession du Saint-Esprit et contre les adoptiens. Ses
écrits, parmi lesquels quelques lettres à Charlemagne
et à Léon III, ont été
publiés par Madrisius (Venise, 1737) et réimprimés
par Migne (Patrologie latine, XCIX). |
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Jean-René-Paul
Lecomte, dit Paulin-Ménier, est un acteur
français, né à Nice le
7 février 1822, mort en 1898. Ce célèbre artiste de
drame est, dans toute la force du terme, un
enfant de la balle. Ses parents étaient acteurs tous les deux; son
père, Ménier, fut longtemps un comédien distingué
de l'Ambigu, et sa mère a laissé aussi un excellent souvenir
dans le monde dramatique, Paulin-Ménier accompagna sa mère
dans toutes ses tournées artistiques et débuta fort jeune
au théâtre Comte, d'où il passa à l'Ambigu.
Il y jouait les jeunes premiers, assez obscurément d'ailleurs, cet
emploi lui convenant peu. Ce fut en 1855 seulement que le personnage de
Grimaud, dans les Trois Mousquetaires,
le fit remarquer. Il avait dès lors trouvé sa voie, et son
talent souple et varié en fit promptement un des meilleurs acteurs
de France.
Il était fort habile à interpréter
les types populaires : ses meilleurs rôles sont ceux de personnages
curieux et exceptionnels, très réalistes souvent et toujours
fort exactement observés. Sa création de Chopart, dit l'Aimable,
dans le Courrier de Lyon, fut certainement une des causes du succès
populaire de ce drame : elle est restée fameuse dans le monde des
théâtres. Paulin-Ménier, dans sa longue carrière,
a paru successivement sur la scène des différents théâtres
du boulevard, surtout à la Gaîté et à l'Ambigu.
L'originalité de sa personne, l'excentricité voulue de son
costume et de ses allures en ont fait longtemps, dans ces quartiers, une
figure populaire et, presque autant que son talent, ont contribué
à le faire connaître.
On peut citer au nombre de ses principales
créations les drames suivants : les Crochets du père Martin,
la Fille du paysan, la Case de l'oncle Tom, le Savetier de la rue Quincampoix,
les Drames du cabaret et enfin le plus connu de tous, le Courrier
de Lyon. (GE). |