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New Zealand |
41 00 S, 174 00 E |
La Nouvelle-Zélande,
pays membre du Commonwealth, est un grand archipel du Pacifique
Sud découvert en 1642 par Tasman,
et situé au Sud-Est de l'Australie. Il est
composé principalement de deux grandes îles-:
l'île du Nord ou Ika-Namawi (833 km de long) et l'île du Sud ou
Tavaï-Pounamou, séparées par le détroit de Cook. Ces îles sont traversées,
toutes deux du Nord-Est au Sud-Ouest, par de grandes chaînes de montagnes
couvertes de forêts où se voient de nombreux volcans éteints et en activité
(tremblements de terre fréquents). Elles ont ensemble à peu près l'étendue
de la Grande-Bretagne. On y trouve de riches mines d'or, surtout dans l'île
du Sud, dans le district d'Otago, et de la houille dans l'île du Nord.
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Auckland, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, dans l'île du Nord. Près du tiers de la population du pays y habite. L'île du Nord, de forme tourmentée, est constituée par un plateau élevé que couronnent des volcans : le Tongariro (2248 m), le Rouapehou (2804 m), groupe de cônes dont le cratère principal enferme un lac. Les nappes lacustres sont d'ailleurs nombreuses. Au centre même de l'île, à 351 mètres d'altitude, le lac Taupo (775 km²) étale au pied des grands sommets la belle nappe bleue de ses eaux; son émissaire, le Waikato, est le principal cours d'eau néo-zélandais. La beauté des montagnes volcaniques, celle des geysers, a fait appeler l'île du Nord la « Terre des Merveilles ». -Climat. La latitude de la Nouvelle-Zélande place la plus grande partie de l'archipel dans la zone tempérée chaude. Sa situation maritime fait prédominer les influences adoucissantes de la mer. De là un climat en général modéré, avec des écarts moyens, ainsi Auckland donne comme moyenne de juillet (mois le plus froid) + 10,8°C et comme moyenne de janvier (le plus chaud) + 19,3°C soit un écart de 8,5°C qui est assez caractéristique du climat maritime. A Wellington par 41,16°C (latitude de Madrid) par 40 mètres d'altitude on a la moyenne suivante : juillet + 80,3°C; janvier + 16,6 °C, écart 80 3. Dans l'île Sud les températures sont plus basses. Les écarts moyens sont au final très modérés puisque partout ils demeurent d'environ 8°C et normalement par l'effet de la latitude, la moyenne annuelle fléchit en allant vers le sud, de 15°C environ à Auckland, elle n'est plus que de 10°C à Dunedin. Cette différence s'accuse surtout par les hivers, les hivers de l'île du Nord tout assez proches des hivers méditerranéens, les hivers de l'île du Sud rappellent plutôt les températures de la Bretagne. En revanche partout les étés gardent une modération très accentuée, la moyenne d'Auckland est de peu supérieure à celle de Paris et à Dunedin avec 14°C, elle rappelle les étés frais de Grande-Bretagne. La pluviosité est forte en général; mais tandis que l'île du Nord appartient à la zone des pluies saisonnières, l'île du Sud est sous le régime des pluies prolongées de la zone tempérée froide. Partout ces pluies sont abondantes à cause du caractère maritime et du relief, à Auckland la hauteur des précipitations est de 1,1 m, à Wellington elle est même de 1,28 m. Dans l'île Sud elles sont plus abondantes encore, ainsi à Hokitika, elles s'élèvent à près de 3 mètres; cependant à Dunedin, qui occupe le versant moins humide, le niveau ne dépasse pas 0,87 m. Dans l'ensemble, en effet, il y a une différence très grande entre le versant occidental qui, dans l'île du Sud, reçoit plus de 2 m et dans l'île du Nord, plus de 1,25 m et la côte orientale qui est plus sèche, surtout dans l'île du Sud où au nord de Dunedin, dans la plaine, se marque une zone qui reçoit moins de 75 centimètres. La différence est aussi dans la répartition de ces pluies; pendant la saison chaude, d'octobre à mai, il pleut très peu dans l'île du Nord, et les grandes pluies se concentrent sur la saison de mai à septembre. Dans l'île du Sud les pluies sont plus régulièrement réparties et s'il y a un maximum, il y a des pluies toute l'année. Sur les Alpes néo-zélandaises, les pluies se transforment en neiges qui alimentent les glaciers, mais soufflent vers le versant oriental des vents chauds analogues au foehn, qui hâtent la fonte des glaciers. Flore.
Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande, vue depuis l'espace. Source : Nasa. Faune.
L'arrivée des premiers quadrupèdes a entraîné l'extinction généralisée de nombreuses démunies contre ces nouveaux prédateurs. Une introduction particulièrement néfaste a é été celle des lapins. Les premiers colons qui se sont installés en Nouvelle-Zélande ont apporté des lapins pour leur fourrure et leur viande, mais la forte capacité de reproduction de ceux-ci s'est rapidement avérée problématique et, dès les années 1880, les lapins avaient un effet négatif considérable sur l'agriculture. La solution a alors été d'introduire des hermines, des furets et des belettes, prédateurs naturels des lapins. Malheureusement, ces espèces se sont avérées dévastatrices pour les espèces d'oiseaux locales et n'ont eu qu'un impact minime sur la population croissante de lapins. Les chats ont été introduits de la même manière, mais ils ont également provoqué l'extinction de plusieurs espèces d'oiseaux et d'une chauve-souris indigène. Economie.
Le lac Pukaki, au pied du mont Cook (Aoraki). Source : The World Factbook. |
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