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Republic of Nepal |
28 00 N, 84 00 E |
Le Népal
est un Etat situé sur les pentes méridionales de l'Himalaya
central. II forme une sorte de rectangle allongé, mesurant environ 700
km de l'Est à l'Ouest et d'une largeur moyenne de 125 km. Il est limité
au Nord par la Chine (Tibet)
et des trois autres côtés par l'Inde (à l'Est
le
Sikkim, au
Sud le Bengale, le Tirhout et l'Aoudh, Ă
l'Ouest le Kumaon). La superficie du Népal est évaluée à 147,181
km² et sa population à environ 30 millions d'habitants (2025).
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Carte du Népal. Source : The World Factbook. (Cliquer sur l'image pour afficher une carte plus détaillée). Le Népal est une république fédérale.
Il est divisée administrativement en 14 zones (anchal) : Bagmati,
Bheri, Dhawalagiri, Gandaki, Janakpur, Karnali, Kosi, Lumbini, Mahakali,
Mechi, Narayani, Rapti, Sagarmatha et Seti. La capitale est Katmandou Géographie physique du NépalRelief.Le Népal allongé d'ouest en est sur environ 885 kilomètres affiche des contrastes altitudinaux extrêmes, qui vont de 60 mètres au-dessus du niveau de la mer dans les plaines du Teraï à 8848 mètres au sommet de l'Everest, le point culminant de la planète. Cette variation topographique spectaculaire sur une courte distance nord-sud (moins de 200 kilomètres) est à la base de la structure physique du pays, qui peut être divisée en cinq grandes régions géomorphologiques s'étendant en bandes parallèles. Le
TeraĂŻ.
Les
Siwaliks.
Le
Mahabharat.
Le
Moyen Pays.
Le
Grand Himalaya.
Le
Transhimalaya.
Hydrographie.
Climat.
Biogéographie du NépalLe Népal se situe au carrefour de deux grandes régions biogéographiques : la région paléarctique au nord et la région indomalaise au sud. Cette position de transition favorise une richesse exceptionnelle, avec plus de 6500 espèces de plantes vasculaires, plus de 870 espèces d'oiseaux, près de 200 espèces de mammifères et de nombreuses espèces endémiques et relictuelles. Cette biodiversité est concentrée dans onze écorégions différentes, dont certaines sont considérées comme des points chauds mondiaux (hotspots) de biodiversité, notamment les forêts de l'Himalaya oriental.La diversité altitudinale du Népal, combinée aux gradients climatiques et à l'isolement géographique, a façonné une riche mosaïque écologique, divisée en plusieurs zones biogéographiques distinctes. Dans les basses terres du sud, la région du Teraï abrite des forêts tropicales et subtropicales humides de feuillus, avec des espèces emblématiques comme le tigre du Bengale, le rhinocéros unicorne et l'éléphant d'Asie. Ces forêts appartiennent à l'écorégion indo-gangétique et sont caractérisées par des forêts de sal ou sâla (Shorea robusta), de sissou (Dalbergia sissoo), de palà ça (Butea frondosa), et des herbacées à croissance rapide, nourries par les sédiments fertiles des rivières du bassin gangétique. Les clairières produisent en abondance du riz, du coton, de la canne à sucre, de l'indigo, etc. Au nord du Teraï s'élèvent les collines du Mahabharat et les contreforts des Siwaliks, formant une zone de transition avec des forêts subtropicales mixtes. Cette région offre des habitats pour des espèces telles que la panthère nébuleuse (panthère longibande), l'ours lippu (Ursus labiatus), et une grande diversité d'oiseaux. La variabilité des microclimats y favorise une diversité végétale remarquable, avec la coexistence de forêts sèches et humides selon les versants et l'exposition au soleil. Plus au nord encore, les collines de moyenne altitude (1500 à 2500 m) sont dominées par les forêts tempérées de chênes, rhododendrons et magnolias, qui fournissent un refuge à des espèces endémiques et reliques de l'ère glaciaire. Ces zones appartiennent au domaine biogéographique himalayen oriental et occidental selon les régions, et montrent une transition floristique d'est en ouest. Les forêts subalpines (jusqu'à 4 000 m) composées principalement de conifères comme le pin de l'Himalaya (Pinus wallichiana), le sapin (Abies spectabilis) et le genévrier (Juniperus spp.) abritent des mammifères emblématiques tels que le panda roux, le goral, et la panthère des neiges. Les écosystèmes deviennent plus fragmentés et spécialisés avec l'altitude, effet d'une adaptation extrême des espèces aux conditions climatiques rigoureuses. Les hautes vallées sont très bien cultivées : sur les pentes, comme dans toute la région moyenne de l'Himalaya, sont étagées des terrasses artificielles qui suivent toutes les sinuosités du terrain et qui, vues d'en haut, donnent assez au pays l'apparence d'une carte à grande échelle où seraient marquées les courbes de niveau. L'eau nécessaire à la culture du riz descend peu à peu d'une terrasse à l'autre. Plus haut encore, on cultive l'orge, le blé noir et l'amaranthe. Le marché de Katmandou est célèbre pour ses fruits européens, ses légumes et ses fleurs. Le thé pousse entre 2000 et 4000 pieds. Signalons encore la Daphné cannabina dont on fait d'excellent papier. Les principaux arbres sont le chêne et le châtaignier; les fougères et les orchidées sont abondantes. Au-delà de la limite forestière se trouve la zone alpine, dominée par des prairies alpines et des landes, qui s'étendent jusqu'aux zones nivales. Ces biotopes, bien que peu productifs, sont essentiels pour plusieurs espèces menacées et sont utilisés de manière saisonnière par les éleveurs de yacks et les espèces migratrices. Les zones situées dans la partie transhimalayenne du nord-ouest (comme le Mustang et le Dolpo) présentent une biogéographie distincte, influencée par le climat aride tibétain, avec des écosystèmes xériques et des steppes d'altitude. La pression humaine,
l'urbanisation, la déforestation, et le changement
climatique posent néanmoins des menaces majeures à cette diversité
biogéographique. Cependant, le Népal a développé un réseau d'aires
protégées (plus de 20 % du territoire) incluant parcs nationaux, réserves
naturelles, et zones de conservation communautaire.
Singes dans la forêt de Mrigasthali. Photos : ©Serge Jodra, 2011. Géographie humaine du NépalPopulation.Le Népal compte une population estimée à environ 30 millions d'habitants, avec une densité moyenne de 204 habitants par kilomètre carré, mais une répartition extrêmement inégale en raison du relief. Les plaines du Teraï, au sud, concentrent plus de la moitié de la population, tandis que les régions montagneuses et transhimalayennes restent peu peuplées. La population népalaise est très jeune : environ 30 % des habitants ont moins de 15 ans, et plus de 60 % ont moins de 30 ans, ce qui traduit un taux de fécondité encore relativement élevé (environ 2,1 enfants par femme en 2024) malgré une baisse significative ces dernières décennies. L'espérance de vie s'est améliorée. Elle, atteint environ 71 ans, reflet de progrès notables en matière de santé publique et de lutte contre la pauvreté. Le taux de croissance démographique annuel est autour de 1 %. La société népalaise est traditionnellement structurée par le système des castes, issu de l'hindouisme, bien qu'il ait été officiellement aboli. Cette stratification sociale reste profondément enracinée, et influence l'accès à l'éducation, à l'emploi et à la reconnaissance sociale. Les Dalits (anciens "intouchables") continuent de subir diverses formes de discrimination malgré les efforts de législation et d'éducation civique. L'urbanisation reste relativement faible : environ 21 % de la population vit en zone urbaine, mais les taux sont en forte croissance depuis les années 2000, en particulier autour de Katmandou, Pokhara et les villes du Teraï. L'urbanisation est généralement informelle et non planifiée, ce qui entraîne des problèmes d'infrastructures, de logement, et de pollution. La diaspora népalaise est importante, avec plusieurs millions de Népalais qui vivent en Inde, dans le Golfe Persique, en Malaisie, en Corée du Sud et en Europe., Cela génère des remises financières vitales pour l'économie nationale. L'alphabétisation est en hausse constante. Elle atteint environ 75 % au niveau national, mais avec des écarts notables selon le genre, les régions, et les groupes sociaux. Les femmes, les castes inférieures et les groupes ethniques marginalisés accusent encore un retard éducatif, malgré des programmes ciblés. Le système éducatif est largement tributaire du secteur public, bien que les écoles privées se développent, surtout en ville. La pauvreté multidimensionnelle a reculé, mais les inégalités régionales et sociales demeurent prononcées. La société népalaise est aujourd'hui en transition, traversée par des dynamiques de modernisation, de migrations massives, et de pressions environnementales. Le processus de fédéralisation depuis la nouvelle Constitution de 2015 vise à mieux représenter les groupes ethniques et régionaux historiquement marginalisés, mais les tensions politiques et identitaires persistent, notamment dans les régions frontalières. Quelques-unes des principales villes du Népal
groupes ethnolinguistiques. Le Népal est un véritable carrefour ethnolinguistique de l'Asie du Sud, caractérisé par une diversité remarquable de peuples, de langues et de traditions. Sur un territoire relativement restreint, on recense plus de 125 groupes ethniques officiellement reconnus et plus de 120 langues maternelles appartenant principalement aux familles indo-européenne, sino-tibétaine, dravidienne et austroasiatique. Cette complexité reflète des siècles de migrations, de syncrétisme culturel et d'adaptations à une géographie montagneuse très fragmentée. Les langues népalaises sont réparties en deux grandes familles : la famille indo-européenne, avec le népalais, maithili, bhojpuri, awadhi et urdu; et la famille sino-tibétaine, qui regroupe la majorité des langues des peuples montagnards. À cela s'ajoutent quelques langues dravidiennes (parlées par des groupes indiens immigrés) et une langue austroasiatique, le kusunda, aujourd'hui presque éteinte. Le népalais, bien qu'imposé comme langue nationale depuis le XIXe siècle, coexiste aujourd'hui avec un effort de reconnaissance linguistique régionale dans le cadre du fédéralisme instauré par la Constitution de 2015. La diversité ethnolinguistique du Népal constitue une richesse mais aussi un terrain de tension politique, notamment autour de la représentation dans l'administration, la justice, et l'éducation. Des revendications ethno-régionalistes, particulièrement de la part des Madhesis, des Janajatis et des groupes autochtones himalayens, ont marqué la politique népalaise depuis la fin de la monarchie. Aujourd'hui, des politiques de discrimination positive et de reconnaissance culturelle sont en place, mais leur mise en œuvre reste inégale. Chhetri.
Magar.
Tamang.
Newar.
Rai.
Limbu.
Sherpa.
Tharu.
Madhesis.
Autres
groupes.
On trouve également de petites populations de Gurung (dans l'ouest), de Chepang (dans les collines centrales, souvent marginalisés), de Bhote et de Lhopa (dans le nord himalayen), dont les langues sont tibéto-birmanes et les modes de vie adaptés aux régions d'altitude. Culture.
La religion joue un rôle central dans la vie quotidienne. L'hindouisme est la foi dominante, suivie par environ 80 % de la population, ce qui en a fait le seul État officiellement hindou jusqu'en 2006. Il se manifeste par d'innombrables temples, sanctuaires et festivals. Le bouddhisme est pratiqué par environ 9 % de la population. Bien que minoritaire, il est profondément enraciné et influence fortement les pratiques religieuses, en particulier dans les communautés tibétaines et newar. Le Népal est le lieu de naissance historique du Bouddha, à Lumbini, ce qui en fait un centre de pèlerinage majeur. Les deux religions s'entrelacent dans la pratique quotidienne : on trouve souvent des temples hindous et bouddhistes côte à côte, et des rituels partagés. L'islam représente environ 4,5 % de la population, concentrée dans les zones du Teraï, tandis que les chrétiens représentent une minorité croissante mais encore faible (moins de 2 %). Le syncrétisme religieux est courant, notamment entre hindouisme et bouddhisme, avec des lieux de culte partagés (ex. : Swayambhunath) et des pratiques rituelles proches. L'art et l'architecture traditionnels sont omniprésents, en particulier dans la vallée de Kathmandou, où les stupas, pagodes, monastères et palais royaux témoignent d'un passé artistique florissant. Les artisans newars sont réputés pour leurs sculptures sur bois, leurs icônes en métal et leurs peintures thangka. L'architecture pagode, que l'on retrouve en Chine et au Japon, a d'ailleurs trouvé son origine dans la région népalaise. La musique et la danse tiennent une place importante dans les rituels, les mariages et les fêtes. Chaque groupe ethnique a ses propres formes musicales traditionnelles. Par exemple, les Tamangs ont des tambours appelés damphu, et les Newars célèbrent les jatras (processions religieuses) avec musique, masques et danses. Des instruments traditionnels comme le sarangi (violon à archet) et le madal (tambour) sont largement utilisés. La musique contemporaine, influencée par le rock, le hip-hop et la musique indienne, gagne également du terrain chez les jeunes. Les vêtements traditionnels varient selon les régions et les groupes ethniques. Les femmes hindoues portent souvent le sari ou le kurta suruwal, tandis que les hommes arborent le daura suruwal, considéré comme costume national. Dans les régions de montagne, les Sherpas et les Tibétains portent des vêtements chauds comme le chuba. Lors des festivals, les costumes traditionnels sont portés avec fierté. La cuisine népalaise est simple, nutritive et fortement influencée par les traditions indienne, tibétaine et locale. Le dal bhat (riz avec lentilles et légumes) constitue le plat de base quotidien. Les momos, raviolis d'origine tibétaine, sont extrêmement populaires. On retrouve aussi des plats comme le thukpa (soupe de nouilles), le sel roti (pain frit sucré), et diverses préparations épicées à base de pommes de terre ou de légumes de saison. Les festivals sont nombreux et souvent spectaculaires. Dashain et Tihar (équivalents des fêtes de Dourga et Diwali en Inde) sont les plus importants et rassemblent toutes les communautés hindoues du pays. Le Nouvel An tibétain (Losar), Buddha Jayanti, Holi, Indra Jatra, Maghe Sankranti, Shivaratri et bien d'autres ponctuent le calendrier népalais avec des célébrations mêlant musique, danse, prières et repas communautaires. Ces fêtes sont souvent l'occasion de renforcer les liens sociaux et familiaux. Enfin, l'hospitalité népalaise est l'un de ses traits culturels les plus admirables. Le concept de atithi devo bhava (l'invité est comme un dieu) est profondément enraciné. Que ce soit dans une maison de village ou un lodge de montagne, les visiteurs sont accueillis avec chaleur, simplicité et respect. Economie.
L'agriculture demeure le principal secteur économique, employant environ 60 % de la population active, bien que sa contribution au PIB ait diminué pour se situer autour de 25 %. Elle est essentiellement de subsistance, avec une productivité faible due à une mécanisation limitée, une dépendance aux précipitations, et une fragmentation des terres. Les cultures principales incluent le riz, le maïs, le blé, le millet, les légumes, ainsi que des produits commerciaux comme le thé, le café, les épices, et les plantes médicinales. L'élevage est également courant dans les zones rurales, notamment pour la production de lait, de viande et de laine. Les envois de fonds représentent l'un des piliers les plus importants de l'économie népalaise. Plus d'un quart du PIB du pays provient des transferts d'argent effectués par les travailleurs migrants, principalement installés dans les pays du Golfe, en Malaisie, en Corée du Sud et en Inde. Ce phénomène, bien que vital pour les ménages, expose l'économie à des risques liés aux fluctuations des marchés du travail étrangers et soulève des questions sur la fuite des talents et la dépendance externe. Le secteur industriel est relativement peu développé et contribue à environ 15 % du PIB. Il comprend principalement les industries agroalimentaires, textiles, de ciment, de briques, et quelques unités de transformation du cuir et du papier. Le Népal cherche à développer ses zones économiques spéciales pour attirer l'investissement étranger et encourager l'industrialisation, mais des obstacles persistants comme les coupures d'électricité (en amélioration, semble-t-il), les problèmes d'infrastructure, et la bureaucratie freinent la croissance. Le secteur des services est en forte croissance et représente désormais plus de 50 % du PIB. Il est dominé par les télécommunications, la finance, les services éducatifs, la santé, et surtout le tourisme. Le tourisme est un secteur clé grâce à la richesse naturelle et culturelle du pays : les montagnes de l'Himalaya attirent les alpinistes et trekkeurs du monde entier, tandis que les sites religieux et historiques, comme Lumbini, Patan ou Bhaktapur, attirent les visiteurs. Toutefois, ce secteur est vulnérable aux instabilités politiques, aux catastrophes naturelles (comme le séisme de 2015) et aux pandémies, comme l'a montré la crise du covid-19. Le commerce extérieur du Népal est structurellement déficitaire. Le pays importe largement plus qu'il n'exporte, notamment des produits manufacturés, du carburant, des véhicules, des machines et des produits chimiques. Ses exportations se concentrent sur des produits à faible valeur ajoutée comme les tapis, le thé, les vêtements, les bijoux en métal, et certains produits agricoles. L'Inde est de loin son principal partenaire commercial, en raison de la proximité géographique, des liens historiques et de l'accord de transit. Le Népal entretient également des relations commerciales avec la Chine, mais l'accès aux routes et les échanges restent limités par la topographie. Sur le plan énergétique, le Népal possède un fort potentiel hydroélectrique estimé à plus de 80 000 MW, mais moins de 5 % est actuellement exploité. Des investissements croissants, notamment chinois et indiens, cherchent à améliorer la production d'électricité, tant pour les besoins domestiques que pour l'exportation. Le développement de projets comme Upper Tamakoshi (région du Gorkha, au centre du Népal) et Arun III (région orientale du Népal, près de la frontière avec l'Inde) représente une étape vers l'indépendance énergétique. L'économie informelle joue un rôle majeur dans le quotidien des Népalais. Une grande partie de la population travaille dans des secteurs non enregistrés, sans protection sociale ni régulation, ce qui complique les politiques fiscales et sociales. Le gouvernement cherche à formaliser certaines activités à travers des programmes d'enregistrement d'entreprises, mais le processus est lent. L'aide internationale reste cruciale pour le développement népalais, avec des financements venant de bailleurs comme la Banque mondiale, l'Asian Development Bank, l'Union européenne et des pays comme le Japon, les États-Unis et la Chine. Ces aides sont orientées vers les infrastructures, l'éducation, la santé, la gouvernance et la réduction de la pauvreté. Cependant, la dépendance à l'aide pose des défis en matière de souveraineté économique et de gouvernance. Enfin, les défis structurels sont nombreux : le chômage élevé, surtout chez les jeunes diplômés, l'exode rural, la pauvreté persistante (environ 20 % de la population vit sous le seuil national de pauvreté), les inégalités régionales et sociales, ainsi que les risques climatiques. Néanmoins, le pays possède des atouts notables, notamment une jeunesse dynamique, des ressources naturelles abondantes, un emplacement stratégique et une identité culturelle forte, qui pourraient, avec des réformes appropriées, stimuler une croissance plus inclusive et résiliente.
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