|
Menelaüs
ou Ménélas d'Alexandrie est un mathématicien
grec de la fin du Ier siècle, cité
par Ptolémée, par Proclus
et Pappus, fit des observations astronomiques
à Rome sous le règne de Trajan,
à la fin du 1er siècle de
notre ère.
C'est probablement de lui qu'il est question
dans le dialogue de Plutarque, De facie
in orbe Lunae. Nous n'avons de lui qu'un Traité de la Sphère,
en trois livres, dans une traduction latine, faite par Maurolycus (Les
mathématiques à la Renaissance) sur une version
arabe. Cet ouvrage renferme les éléments de la trigonométrie
sphérique, notamment le théorème fondamental pour
les Grecs, sur le quadrilatère complet, théorème auquel
on donne parfois le nom de Ménélas, quoiqu'il doive remonter
à Hipparque, sinon à Apollonios
de Perge.
Le texte grec est perdu. Cette traduction
parut, avec les Sphériques de Théodose,
à Messine, 1558, in-fol. Le P. Mersenne
l'a reproduite dans son Universae geometriae synopsis, Paris, 1644,
in-4°. Halley légua les matériaux
d'une nouvelle éditions, qui fut publiée par Costard, sous
le titre de Menelai Sphaericorum libri tres, quos olim, collatis Mss.
Hebrais et arabicis, typis exprimendos curavit E. Hallejus, etc. Oxford,
1758, in 8-°. On y trouve plusieurs propositions fondamentales, à
côté de vues qui n'ont qu'un intérêt spéculatif.
(T. / Hoefer). |
|