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Jackson
(Andrew), fils d'un Irlandais établi en Caroline du Sud, naquit en 1767,
et fut d'abord avocat général à Nashville. Lorsque le Tennessee fut
admis au nombre des Etats de l'union en 1796, il fit partie de la commission
qui en rédigea la constitution. Il représenta le nouvel Etat au congrès,
entra au sénat en 1797, devint juge de la cour suprême du Tennessee en
1799, et chef de la milice. Nommé major général de l'armée, il termina
avantageusement la guerre contre l'Angleterre par une victoire qu'il remporta
devant la Nouvelle-Orléans, en janvier
1815, et rendit son nom très populaire. Candidat du parti démocratique,
il fut élu président des Etats-Unis
en 1829, et réélu en 1833. Il provoqua par la suppression imprudente
de la banque des États-Unis une crise commerciale funeste au pays. Il
régla avec la France la question de l'indemnité accordée aux États-Unis
pour les dommages causés à leur commerce par le blocus continental sous
Napoléon ler.
Jackson fut remplacé en 1837 par van Buren, et mourut en 1845.
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Andrew
Jackson.
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Jackson
(Charles Thomas) géologue et chimiste né à Plymouth
(Massachusetts)
le 21 juin 1805; mort Ă Somerville (Massachusetts)
le 28 août 1880. Au retour d'un long voyage d'études en Europe, il s'établit
médecin à Boston (1833); mais se consacra bientôt à la géologie et
fit successivement partie des services d'explorations (geological surveys)
du Maine, du Massachusetts; du Rhode Island, du New Hampshire et du Michigan.
Il aurait imaginé l'anesthésie éthérique, et cette découverte; dont
la paternité lui fut autrefois vivement contestée par une grande partie
de ses compatriotes, lui fit décerner en 1852 par l'Académie des sciences
de Paris, un prix Montyon, ex aequo avec le Dr Morton. ll ne cessa en outre
de revendiquer contre Morse l'invention du télégraphe
électrique dont il lui avait disait-il, suggéré, l'idée en 1832, au
cours d'une conversation Ă bord d'un transatlantique.
Quoi qu'il en soit, le Dr Jackson a enrichi
la géologie et la chimie industrielle par de savants travaux dont il a
donné l'analyse dans. une centaine de mémoires et articles publiés par
le Journal de Silliman, des Comptes rendus de l'Académie
des sciences: de Paris, le Bulletin de la Société geologique de
France, etc; Il a fait: paraître à part : Mineralogy and geology of
Nova Scotia, en collaboration avec F. Alger (Cambridge, 1832; in-8),
Reports on the geology of the state of Maine (Augusta, 1837-39,
3 vol. in-8), Report on the geology and agricult. Survey of Rhode Island
(Boston, 1840, in-8); Manual of Etherizations witn a history of the
discouery (Boston; 1861), etc. (L. S.). |