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Heyne
(C.-Gottlob), né à Chemnitz, en Saxe,
en 1729, d'une famille protestante, était
fils d'un tisserand, et ce ne fut pas sans difficulté qu'il se fraya
la voie à cette grande connaissance de la littérature et
de l'antiquité grec et latine par laquelle il s'est rendu célèbre.
D'abord copiste à
la bibliothèque du ministre comte de Bruhl à Dresde,
il fonda sa réputation par des éditions très estimées
de Tibulle et d'Epictète.
Il obtint enfin en 1763 la place de professeur d'éloquence, puis
celle de bibliothécaire, à l'université de Goettingen,
où il eut aussi la direction du séminaire philologique. Il
mourut en 1812. Il était lié avec Winckelmann.
Heyne a éclairci
par ses savants travaux une foule de points de grammaire,
d'histoire, de mythologie
et d'archéologie, et a beaucoup contribué
à épurer les textes des auteurs anciens, particulièrement
des poètes, dont il a donné des éditions. Il a aussi
laissé des Opuscula academica, 6 vol. in-8°, Göttingen,
1785-1812. |
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