| Forster (J. Reinhold). - Voyageur et naturaliste, né en 1729 à Dirschau en Prusse, fut ministre protestant à Dantzig (Gdansk), puis intendant des colonies de Saratov en Russie; passa de là en Angleterre où il donna des leçons de langues, et s'embarqua en 1772 avec Cook comme naturaliste de l'expédition. A son retour il publia, quoiqu'il eût promis de n'en rien faire, la relation de son voyage. Par suite de ce manque de foi, il fut obligé de quitter l'Angleterre. Il fut nommé en 1780 professeur d'histoire naturelle à Halle en Prusse, où il mourut en 1798. On a de lui : Caractères des plantes australes (en latin), Goettingen, 1776; Observations faites dans un voyage autour du monde, sur la géographie, la physique, l'histoire naturelle, Londres, 1778, en anglais, trad. en français par Pingeron; Histoire des découvertes et des voyages faits dans le Nord, Francfort-sur-l'Oder, 1794, traduit par Broussonnet, 1788. | |
| Forster (J. George Adam). - Fils du précédent, né près de Dantzig en 1754, mort à Paris en 1794, fit avec son père le voyage autour du monde; enseigna l'histoire naturelle à Kassel et à Vilnius, et fut nommé bibliothécaire de l'électeur de Mayence. Lors de la prise de Mayence par les Français en 1792, il fut envoyé à Paris pour demander au nom des Mayençais leur réunion à la République. Il a laissé : Voyage autour du monde sur le vaisseau la Résolution, commandé par le capitaine Cook, dans les années 1772-1775, en anglais, Londres, 1777, et en allemand, Berlin, 1779-1780; Essais sur la géographie morale et naturelle et la philosophie usuelle, 1789-1797, 6 v. in-8.
| Georg Forster, Voyage autour du monde (Antarctique, île de Pâques, îles Marquises), Société des écrivains, 2004. - Georg Forster, sujet de Sa Majesté britannique, mais d'origine allemande, participe à l'âge de dix-huit ans au second voyage de découverte du navigateur James Cook, (juillet 1772 - juillet 1775). De l'abondante relation qu'il a publiée au retour sont traduits ici de l'allemand les chapitres correspondant à l'expédition qui, partie de Nouvelle Zélande, se lance à la recherche d'un hypothétique continent austral. Parvenu au point le plus proche du Pôle Sud jamais atteit par l'homme, Cook doit faire demi-tour devant la banquise et rejoindre d'urgence des parages plus cléments. Ce récit dramatique donne une idée des conditions effroyables dans lesquelles se déroulaient parfois ces navigations. A l'île de Pâques, Forster est frappé par l'extrême pauvreté des habitants et par les statues colossales, au sujet desquelles il formule une intéressante hypothèse. Par les Marquises et les atolls des Touamotou, Cook regagne son mouillage de Tahiti. Forster porte sur ces civilisations insulaires le regard d'une jeune homme formé par l'humanisme des lumières. (couv.). | |
| Forster (George). - Voyageur anglais attaché à la compagnie des Indes, étudia profondément les langues orientales, et put, à l'aide de cette connaissance, visiter en 1782 tout le pays qui s'étend entre le Bengale et la Perse; il revint en Angleterre par la Russie, et publia en 1790 la relation de son voyage. Il avait fait paraître dès 1785 un intéressant Essai sur la mythologie des Hindous. Il mourut en 1792 à Allahabad, au moment où il allait entreprendre de nouveaux voyages. |
| Forster (Thomas Ignatius Maria). - Astronome et naturaliste né à Londres en 1789, mort à Bruxelles en 1860. Il s'est intéressé à l'astronomie après le passage d'une comète en 1811. Il en découvrira d'ailleurs une lui-même en 1819. On lui doit un projet de calendrier perpétuel (1824), et divers ouvrages parmi lesquels : Researches About Atmospheric Phenomena (Londres, 1812, 1823); Observations sur l'influence des comètes (1836); Annales d'un Physicien Voyageur (Bruges, 1848). |