| Désaugiers (Marc Antoine), chansonnier, fils d'un compositeur auquel on doit les Jumeaux de Bergame, les Deux Sylphes, Florine, etc., naquit à Fréjus en 1772, et mourut en 1827. Il se trouvait à Saint-Domingue lors de l'insurrection et faillit y perdre la vie. De retour en France, il se fit bientôt connaître par ses chansons et ses vaudevilles. Il fut longtemps l'âme du Caveau moderne, et devint en 1815 directeur du théâtre du Vaudeville. On a de lui un recueil de chansons pleines d'esprit et de gaieté, parmi lesquelles on distingue l'Épicurien, Ma fortune est faite, Cadet Buteux, la parodie de la Vestale, M. et Mme Denis. Il a donné une foule de petites pièces, vaudevilles, comédies ou parodies, dont quelques-unes, comme les Petites Danaïdes, la Chatte merveilleuse, M. Vautour, Je fais mes farces ont eu une vogue prodigieuse. Un recueil complet de ses Chansons a été publié en 1827 3 volumes in-18. | |
| Désaugiers (Jules Joseph). - Un frère cadet des précédents, né en 1775, mort en 1855, consul, puis directeur des affaires-commerciales, a traduit de Heeren les Idées sur les relations commerciales des anciens peuples de l'Afrique, 1820. |