| Coriolan (C. Marcius, surnommé), reçut ce surnom pour avoir vaillamment contribué à la prise de Corioles, en 492 av. J. C. Aigri de n'avoir pu obtenir le consulat, il émit dans le sénat des avis défavorables au peuple, fut accusé à ce sujet par les tribuns et condamné à l'exil (490). Il se retira, disent les traditions romaines, chez les Volsques, et vint à leur tête assiéger Rome, dont il allait s'emparer, sans vouloir entendre les ambassades qui lui furent envoyées, lorsque les dames romaines, conduites par Véturie sa mère et Volumnie sa femme, le touchèrent par leurs larmes. Il leva le siège (488), et mourut chez les Volsques, suivant l'opinion la plus probable, dans un âge très avancé. | |