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Histoire de l'Europe > La France |
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Fortifiée
pendant les trois siècles capétiens,
la France put, sous les Valois, malgré
la déplorable administration des deux premiers, et ses luttes intérieures,
résister aux Anglais, quand la
terrible guerre de Cent ans, 1337-1453,
née de la rivalité des deux peuples pour la Guyenne
et de leurs rois pour la couronne de France, vint à deux reprises
menacer son indépendance. Vaincue à Crécy,
1346, à Poitiers, 1356, elle fut
une première fois relevée par la prudente temporisation de
Charles
V et l'énergie militaire de Du Guesclin,
1364-1380; battue encore à Azincourt,
1415, à Cravant, 1423, à Verneuil,
1424, cédée, dans le traité de Troyes,
1420, au roi d'Angleterre Henri V par
tous les pouvoirs du pays, royauté, parlement, états généraux,
elle trouva un second souffle au temps de Jeanne d'Arc,
1429-1331, dont la fougue combattive rendit le courage à Charles
VII. De toutes leurs provinces, il ne resta aux Anglais qu'une ville,
Calais;
de tant d'épreuves pour la France, naquit une plus forte unité,
sortie de cette résistance séculaire, commune à ses
diverses provinces. Pour représenter et mettre à profit cette
unité, il lui manquait une royauté indépendante et
vraiment souveraine : Louis XI et sa fille Anne
de Beaujeu, 1461-1491, la lui donnèrent, en abattant la puissance
de cette féodalité apanagée, qu'avait élevée,
depuis le règne de Louis IX, l'imprudent
favoritisme des rois en faveur de leurs enfants.
La succession des CapétiensLa question de l'hérédité au trône de France fut tranchée avant l'extinction de la ligne directe des Capétiens. Le fils aîné de Philippe le Bel, Louis X, avait eu une fille (la princesse Jeanne) d'un premier lit et laissait sa femme enceinte (1316). C'était la première fois qu'un Capétien mourait sans héritier mâle. Son frère Philippe V (le Long), comte de Poitiers, s'empara de la régence. La reine accoucha d'un fils qui fut Jean ler et mourut. Le régent Philippe se fit couronner aussitôt à Reims.La loi salique.
L'acte prompt et hardi de Philippe parut une usurpation à quelque seigneurs. La vieille duchesse de Bourgogne, Agnès, fille de saint Louis, protesta au nom de la fille de Louis X. Philippe se fit couvrir par les Etats (composés de nobles, de prélats, de docteurs de l'Université et de bourgeois de Paris). Comme il ne laissa en mourant que des filles, son frère Charles de la Marche s'autorisa de son précédent et prit la couronne, sous le nom de Charles IV, et, cette fois, sans rencontrer de difficultés. Ce troisième et dernier fils de Philippe le Bel se maria trois fois: il n'eut pas d'enfants de sa première femme; le fils qu'il eut de la seconde mourut en bas âge; la troisième n'eut que des filles. Elle était enceinte quand il mourut, mais c'était encore d'une fille. Effet, selon les bonnes gens, de la malédiction du pape Boniface. Philippe de Valois
(1328-1350) et Edouard III.
Les neveux et les oncles sont également des parents au troisième degré Edouard III était le neveu, Philippe VI (fils d'un frère cadet de Philippe le Bel) était l'oncle de Louis X, de Philippe V et de Charles IV. Philippe de Valois ne se proclama pas lui-même régent, ainsi qu'avait fait Philippe le Long; il réunit une assemblée de pairs et de barons qui se saisirent, comme dit un chroniqueur du XVIe siècle, de « la plus noble cause qui fut jamais ». Il s'agissait, en effet, du plus important trône d'Europe. Des docteurs réclamèrent la régence pour Edouard III, en sa qualité de duc de Guyenne. Les seigneurs écartèrent sans hésitation les filles des derniers rois; décidèrent, en bonne logique, qu'une femme ne pouvait pas transmettre un droit dont elle était incapable elle-même de jouir, et établirent, en conséquence, la régence de Philippe (1328). Quand la reine Jeanne accoucha, quelque temps après, d'une fille, Philippe fut aussitôt reconnu roi par les barons. Couronné à Reims, il crut habile d'abandonner la Navarre à la fille de Louis X, mais il garda la Champagne, bien que l'une et l'autre provinces fussent venues à la couronne par la femme de Philippe le Bel. Edouard III ne prêta l'hommage qu'il devait à Philippe VI qu'après de longues négociations et avec toutes sortes de réticences. Il se réservait de renier son serment et, à son heure, de revendiquer le trône. La loi
salique, qui ne s'appliquait pas aux fiefs, s'appliquait elle au trône?
On en peut discuter sans fin. On a vu qu'elle ne fut invoquée ni
à la mort de Louis X ni à celle de Charles IV. Quand les
barons déclarèrent que « femme, ni, par conséquent,
son fils, ne pouvait par coutume succéder au royaume de France »,
la coutume alléguée n'était que la couverture de la
volonté de la noblesse française d'avoir un roi français,
non anglais.
Ce fut aussi l'origine de la guerre de Cent ans. La France y faillit devenir province anglaise. Mais, dans le même temps, l'extrême péril qu'elle courut l'émancipa. La France a été jusqu'alors moins France que « chrétienté ». Le règne des Valois, maintenu par les armes, au profit d'une dynastie et de ses affidés, va se légitimer en forgeant l'idée nationale, le concept d'une France devant être défendue contre une domination étrangère. La Guerre de Cent ansLa Guerre de Cent Ans que tous les historiens s'accordent à finir en 1453, à la prise de Bordeaux par Charles VII, et qui fut coupée par de nombreuses trêves, dura plus qu'un siècle.Elle s'étend sur 116 ans si on la fait partir du mois d'octobre 1337, quand Edouard III prit dans ses actes le titre de roi de France, rompit avec Philippe VI et, dans une lettre au pape, le qualifia de soi-disant roi de France. On la fait commencer aussi trois ans plus tard, au mois de janvier 1340, où Edouard III prit les armes de France écartelées d'Angleterre, scella ses actes du sceau de France, data ses chartes de la première année de son règne en France et commença les hostilités pour recouvrer « sa couronne ». On a vu qu'une cause de la guerre la plus longue et la plus affreuse du Moyen âge, c'est le droit féodal. Il avait permis qu'un roi d'Angleterre possaidât des fiefs en France. Les prétentions d'Edouard III n'étaient pas insoutenables dans le droit d'alors; elles n'étaient que contraires à l'intérêt des Valois. A cette cause accidentelle il faut joindre les causes profondes de la guerre. La rapidité avec laquelle la monarchie capétienne avait étendu sa domination n'avait pas permis d'assimiler les grandes provinces réunies à la couronne. En outre, le royaume était désorganisé par le déclassement de la noblesse féodale dans les campagnes et celui du patriciat dans les villes. Les fiefs et seigneuries s'étaient constitués par l'union des vasseaux avec leurs seigneurs, les villes avaient prospéré et grandi par l'union des artisans avec les négociants qui formaient le patriciat. Cette union était devenue haine et antagonisme. Nobles et patriciens ne comprenaient plus les devoirs que leur « patronat » leur imposait, tout en prétendant continuer d'en accaparer les avantages et les bénéfices. Sur bien des points, ce patronat était devenu inutile, ne répondant plus à rien, tandis que toutes les charges en subsistaient au profit des nobles et des patriciens. Il faut y joindre les luttes de seigneurie à seigneurie, de ville à ville. Ainsi se perpétua la guerre. En quelque endroit qu'ils vinssent, les Anglais trouvaient une faction empressée à les soutenir contre la faction adverse. Ajoutons les raisons économiques. L'Angleterre entretenait un grand commerce, surtout de laines, avec les « bourgeoisies » (communes) des Flandres; Philippe y était le protecteur de l'aristocratie féodale qui sollicita son intervention et qu'il appuya de ses armes contre les communes révoltées. La bataille de Cassel, qui rétablit l'autorité des seigneurs, accrut l'influence française au détriment du commerce anglais. Edouard en vint à croire que vaincre le roi de France était, pour lui, le plus sûr moyen de devenir maître en Flandres. Pour les prétextes, ils ne font presque jamais défaut à la fatalité. Le roi d'Angleterre, qui voulait la guerre, et le roi de France, qui ne la redoutait pas, en trouvèrent de plusieurs sortes : machinations de Philippe en Ecosse et en Guyenne, d'Edouard avec l'empereur d'Allemagne; révolte de Jacques Artevelde, qui était tout aux Anglais, à Gand; héritage de Bretagne disputé entre Jean de Montfort, favorable aux Anglais, et Charles de Blois, neveu de Philippe. Cet état de guerre chronique eut pour historien (de 1325 à 1400) un mémorialiste de Valenciennes, Jean Froissart, grand admirateur de la chevalerie et juge assez impartial des choses et des hommes parce qu'indifférent à tout, sauf au spectacle que lui donnait le monde. Les quatre époques
de la guerre.
La grande guerre ne commença qu'en 1346, après ce prologue. On peut la diviser en quatre époques : Premier
acte.
Second
acte.
Troisième
acte.
Fin du Moyen âgeDe nouvelles conditions sociales se formèrent durant la tourmente séculaire et la concorde revint. Le roi et son conseil, composé de gens de la classe moyenne, « les petites gens du conseil du roi », créèrent les rouages d'une administration adaptée aux besoins nouveaux. L'armée est réformée, les institutions féodales sont vaincues. Un prodigieux travail législatif s'accomplit : une multitude d'ordonnances sur les lois criminelles et civiles, sur la procédure, sur les impôts, sur les monnaies, sur le commerce. Une aristocratie nouvelle se forma, produite, dans les campagnes, par la petite noblesse rurale, et, dans les villes, par les corps de métiers. L'union des classes devint féconde. La rapidité avec laquelle la France reprit corps et prospérité, immédiatement après la guerre de Cent ans, sembla aux étrangers tenir du prodige.Cette même année 1453, qui vit la fin de la domination anglaise en France, vit s'écrouler l'Empire byzantin en Orient; Constantinople tomba au pouvoir de Méhémet II, sultan des Turcs ottomans. Les historiens ont fermé le livre
du Moyen âge et ouvert celui des
Temps modernes à la prise de Constantinople. Ces sortes de divisions
sont commodes; elles n'en ont pas moins quelque chose d'arbitraire. Le
Moyen âge s'est survécu. Si la France et l'Angleterre du XVe
siècle en gardèrent seulement les habitudes, les institutions
s'en perpétuèrent dans l'Europe centrale germanique.
Louis XI.
Devenu roi, il consacra tout ce qu'il avait d'intelligence et d'adresse, de passion et d'énergie, à lutter par tous les moyens, guerre ouverte, astuce, cruauté, contre cette aristocratie qu'il avait jadis soutenue, à ruiner cette maison de Bourgogne qui l'avait accueilli, mais qui, avec celles d'Anjou et de Bretagne, formait une barrière formidable aux progrès du pouvoir central. Il compromit d'abord sa cause par ses imprudentes tracasseries : en attaquant la noblesse étourdiment, par la suppression du droit de chasse ou des droits régaliens, en mécontentant les princes de Bourgogne par le rachat des villes de la Somme, et le clergé par l'abandon de la pragmatique sanction, il ne ménageait pas davantage les bourgeois, augmentait les impôts et punissait d'affreux supplices les soulèvements que ces innovations excitaient. Par ses façons roturières, la simplicité de son costume, le choix de ses conseillers intimes, tirés des derniers rangs, Olivier Le Dain, son barbier, Tristan l'Hermite, son prévôt ou son bourreau, La Balue, qu'il fit évêque d'Évreux et cardinal, il semblait chercher à s'appuyer sur les classes moyennes contre la noblesse. La
Ligue du Bien public.
Comme les grands vassaux ne pouvaient se résigner à ne pas être des princes souverains dans leurs apanages, ils exploitèrent ces mécontentements, puis se révoltèrent, entraînant avec eux une partie de la petite noblesse. ils eurent l'audace de s'intituler "Ligue du bien public", alors qu'ils ne poursuivaient que des ambitions particulières. Ces sortes de mensonges et piperies sont fréquentes dans la politique, où les choses ne s'appellent pas toujours par leurs noms et sont couvertes par de fausses étiquettes. Les ligueurs (Charles de Charolais (dit le Téméraire), héritier des Etats de Bourgogne, du duc de Bretagne François II, du duc de Bourbon, du frère même du roi, etc) s'appuyèrent sur le frère du roi, le duc de Berry, personnage falot qui ne fut jamais qu'un jouet aux mains des habiles, et cherchèrent des secours au dehors, en Angleterre, en Allemagne et, surtout, en Bourgogne. Après une bataille indécise à Montlhéry, 1465, Louis XI ne se tira de ce premier danger que par deux traités (Conflans et Saint-Maur, 1465), qui récompensaient ses ennemis et le« mettaient lui-même au pillage » (Commines), en lui enlevant les villes picardes récemment rachetées, et la Normandie, qui fut donnée a son frère : il se réservait de déchirer ces traités à la première occasion, et les viola en effet presque aussitôt, en reprenant à Charles de Berry la province cédée, et en imposant au duc de Bretagne le traité d'Ancenis. Aussi malheureux vis-à-vis d'une seconde ligue, que forma en 1467 Charles le Téméraire, devenu duc de Bourgogne, il commit l'imprudence de se livrer, à Péronne, aux mains de ce prince, au moment où Liège se révoltait contre lui : il ne sortit de ce « mauvais pas » qu'en « travaillant et gagnant » les ministres du duc, et en signant une nouvelle convention, qui agrandissait encore en Picardie, aux dépens de la sienne, la puissance de ce rival acharné (Péronne, 1468); il y promit à son frère la Champagne, au lieu de laquelle il lui donna la Guyenne, marcha lui-même contre Liège, et se vengea de toutes ses humiliations, en condamnant à une cruelle captivité de dix ans, dans une cage de fer, La Balue, qui le trahissait, 1469. L'universelle
araigne.
Louis XI avait donc été l'un des principaux ouvriers de l'unité territoriale de la France. Il aurait voulu lui donner aussi l'unité administrative, et « désiroit fort que l'on usast d'une coustume, d'un poiz et d'une mesure »; il facilita l'action du pouvoir central sur les provinces par la création des postes, 1467, et par l'institution de trois parlements nouveaux, qui mettaient la justice royale plus à la portée des justiciables (Grenoble, 1433; Bordeaux, 1462; Dijon, 1477). En même temps, « prêtant l'oreille à toutes gens et s'enquérant de toutes choses, » il ne négligeait rien de ce qui pouvait faire riche, grande et forte la nation qu'il gouvernait, accroissant sans mesure les impôts, mais dépensant tous ses revenus, ouvrant de nouveaux marchés, attirant les ouvriers habiles de Grèce et d'Italie, provoquant la fondation de nouvelles manufactures, s'occupant des routes, des canaux, de la marine marchande, de l'exploitation des mines, établissant l'imprimerie à Paris, 1469, à Lyon, à Angers, à Poitiers, à Caen, etc., tenant sur pied des armées quatre fois plus nombreuses que par le passé, fortifiant les places comme ne l'avaient jamais fait ses prédécesseurs. On lui doit l'inamovibilité de la magistrature, qu'il institua, mais qu'il ne respecta pas toujours. Et cependant, malgré tous les services rendus au pays, Louis XI, malheureux lui-même, toujours inquiet et en défiance, toujours tremblant devant la mort, qu'il avait, dit Commines, à redouter plus que d'autres, et contre laquelle sa religion superstitieuse ne suffisait pas à le fortifier, fut détesté de ses contemporains, « des menus comme des grands. » Il passa ses dernières années, dominé par son médecin Coythier, dans le château du Plessis-lez-Tours; il croyait prolonger ses jours en s'entourant de reliques, et fit venir de Calabre François de Paule, pour obtenir de lui par un miracle la santé et la vigueur. On lui attribue à tort les Cent nouvelles Nouvelles, imitées de Boccace, et le Rosier des Guerres, qui furent seulement rédigés sous ses yeux, sous sa direction par Et. Porchier pour l'instruction du Dauphin, et imprimé en 1522. Il fonda les universités de Valence, de Bourges, de Caen et de Besançon. La régence
des Beaujeu. Charles VIII.
Madame Anne marcha droit à l'ennemi, battit et fit prisonnier le duc d'Orléans (à la bataille de Saint-Aubin du Cormier) et réduisit non moins promptement le duc de Bretagne, François II. Succession
de Bretagne.
On se souvient que Maximilien d'Autriche était devenu veuf de Marie de Bourgogne et, aussi, qu'il avait promis par le traité d'Arras sa fille au dauphin. Il se porta candidat à la main de l'héritière de Bretagne, ce qui le devait installer, s'il était accueilli, dans l'ouest de la France comme il était déjà à l'est par les Flandres. La duchesse Anne de Bretagne avait déclaré qu'elle n'aurait jamais « d'autre mari que roi ou fils de roi ». Maximilien étant fils d'empereur et roi des Romains, ce qui lui assurait l'Empire, elle l'épousa par procuration. Charles VIII unit aussitôt le siège devant Rennes, s'en fit ouvrir les portes et, moins de trois jours après, épousa effectivement Anne qui avait consenti à l'annulation de son mariage autrichien, comme avant été contracté sans le consentement du roi de France, son suzerain. Elle s'engagea, si son mari français mourait sans enfants, à ne donner sa main qu'à son successeur ou au plus proche héritier du trône. En même temps, Charles VIII mandait à Maximilien qu'il lui renvoyait sa fille Marguerite, d'ailleurs avec sa dot, c'est-à-dire la Franche-Comté et l'Artois. Irrité de se voir prendre-sa femme et retourner sa fille, Maximilien repartit en guerre, après s'être assuré l'alliance des Anglais. Les
successions transalpines.
Madame Anne et les vieux conseillers de Louis XI eurent beau lui déconseiller « le voyage d'Italie » : le roi ne voulut rien entendre, encouragé dans son entreprise par la jeune noblesse, qui rêvait de belles aventures dans un beau pays, par son cousin Louis d'Orléans, qui songeait à réclamer le Milanais pour son propre compte, du chef de sa grand-mère Valentine Visconti, et par l'évêque de Saint-Malo, qui voulait être cardinal. En conséquence, il sacrifia à ses ambitions italiennes et orientales la terre de France : Calais qu'il aurait pu reprendre aux Anglais - il les paya pour lever le siège de Boulogne; - le Roussillon qu'il céda à l'Espagne, pour prix de sa neutralité, et la Comté de Bourgogne et l'Artois qu'il restitua à Maximilien, pour le renvoi de Marguerite, son « épousée » du traité d'Arras. Le carrefour de
l'histoire.
Bien que le droit féodal fût toujours comme le droit public de l'Europe, il avait déjà conduit à tant d'absurdités et d'injustices qu'il n'était plus guère qu'un masque pour les ambitions conquérantes. C'était à la politique de distinguer entre les ambitions judicieuses et les autres. (J. Reinach / NLI / A19) |
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