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Les Moines Soldats du Moyen âge
I - Les Templiers
Les Templiers étaient un ordre militaire et religieux chargé, avec l'Ordre de l'Hôpital; de la protection des pèlerins en Terre sainte et de la défense de la Palestine contre les Sarrasins. Il fut fondé à Jérusalem vers 1118, à l'issu de la première croisade,  par Hugues de Payns et une poignée de Croisés Baudouin II, roi de Jérusalem, leur donna d'abord dans cette ville une maison située près d'une église qui était jadis le Temple de Salomon; de là leur nom de Chefs de la milice du Temple, Chevaliers du Temple, Templiers. Ils faisaient voeu de pauvreté, de chasteté, d'obéissance, et devaient vivre d'aumônes; mais bientôt des donations considérables et les profits que leur procura la guerre incessante qu'ils faisaient aux musulmans les rendirent fort riches. 

Après la chute du royaume de Jérusalem (1187), ils se retirèrent à St-Jean-d'Acre, et, après la prise de cette dernière place par les Arabes (1291), à Limisse (Limassol) à Chypre; puis ils se répandirent par toute l'Europe, et y augmentèrent infiniment, avec leur réputation de bravoure, leur puissance et leurs richesses : il y eut un moment où ils comptèrent jusqu'à 9000 maisons de leur ordre. La prospérité des Templiers ne pouvait manquer de faire ombrage et d'exciter l'envie. Philippe le Bel oeuvra à leur perte y voyant l'occasion de s'enrichir de leurs dépouilles. 

Le 13 octobre 1307, tous les Templiers qui se trouvaient en France furent arrêtés à la fois. Un procès truqué, reposant sur l'extorsion, par les promesses ou les tortures, de quelques aveux, conduit à leur condamnation. Certains furent brûlés. Leurs biens furent confisqués, et en partie affectés aux  Frères hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. L'ordre fut officiellement dissous en 1312. Mais il continua d'exister sous d'autres noms en Espagne et au Portugal où la persécution n'avait pas été aussi brutale qu'en France.

C'est un chevalier de la maison des comtes de Champagne, originaire de Payns, et que les historiens appellent souvent Hugues de Payens, qui organisa, avec Geoffroy de St Adhémar et sept compagnons, les premiers templiers. Ils étaient soumis à la même règle que les chanoines de Saint-Augustin, habitaient dans là partie du palais du roi de Jérusalem qui attenait au temple de Salomon et avaient pour fonction spéciale de veiller à la sécurité des chemins qui conduisaient de Jérusalem à la Côte de Syrie (1119). Ils s'appelèrent d'abord chevaliers du Christ (Christi Milites), puis templiers (milicia Templi). Leur nombre augmenta rapidement, et le concile de Troyes, à l'instigation de saint Bernard, leur donna une règle en soixante-cinq articles, imitée de celle des Cisterciens (1128), et traduite en français au XIIIe siècle, avec de nouvelles augmentations. 

L'ordre des Templiers se répandit dans les Pays-Bas vers 1129. Deux ans après, Alphonse, roi d'Aragon et de Navarre, institua cet ordre héritier de ses États, conjointement avec l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem; mais le testament de ce prince  ne fut pas exécuté. En 1136, Roger III, comte de Foix, établit les Templiers dans le Languedoc. Vers cette époque, les Templiers étaient déjà devenus assez puissants pour lever des armées et équiper des flottes. Ils vinrent mettre le siège devant Lisbonne; mais ils échouèrent dans cette expédition. En 1146, ils, prirent part pendant dix ans à la lutte qui opposait en Espagne les Chrétiens et les Maures. En 1147 ils  tinrent à Paris une assemblée générale, à laquelle assistèrent Louis VII et le pape Eugène III. 

Comme tous les ordres religieux, les templiers ne tardèrent pas a acquérir de vastes possessions territoriales. En 1179, le concile de Latran demandait que les templiers abandonnassent tous les biens qu'ils avaient acquis pendant les dix années précédentes. Philippe-Auguste leur légua plus de 50 000 marcs (1222). A la fin du XIIe siècle, les templiers étaient au nombre de trois cents, sans compter les « frères servants », à Jérusalem. Au milieu du XIIIe siècle, le chroniqueur Matthieu de Paris évaluait leurs biens à 9000 châteaux et manoirs Le nombre total des templiers était évalué à 15 000 à la fin du XIIIe siècle.

Organisation de l'ordre

L'ordre du Temple avait une organisation à la fois monastique et féodale. A sa tête se trouvait un grand maître (magister milicie Templi), qui avait le rang de prince. Le sénéchal avait dans ses attributions la juridiction et l'administration des biens temporels. Le maréchal était chargé des affaires militaires et de l'intendance pendant les guerres. Venaient ensuite les précepteurs (commandeurs), ou grands, prieurs; des  visiteurs, et au-dessous de ces officiers étaient placés le drapier, préposé aux équipements, le gonfalonnier, le turcoplier, chef des troupes indigènes employées par l'ordre, l'aumônier, etc. Lorsqu'un chevalier se présentait pour être reçu dans cet ordre, le chef du chapitre lui adressait l'allocution suivante : 

« Vous allez prendre de grands engagements. Vous serez exposé à beau coup de peines et de dangers. Il vous faudra veiller quand vous voudriez dormir, supporter la fatigue quand vous voudriez vous reposer; souffrir la soif et la faim quand vous voudriez boire et manger; passer dans un pays quand vous voudriez rester dans un autre. Vous y soumettez vous?-» 
Le postulant prononçait ensuite les trois voeux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Le costume des templiers était le manteau blanc avec croix rouge, pour les chevaliers, et le manteau brun ou noir, pour les servants. L'étendard de bataille, mi-parti blanc et noir, était appelé Beauséant (ou Beaucéant) et portait la devise :
Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tu da gloriam.
(C'est non pas à nous, Seigneur, non pas à nous,
mais à ton nom que tu dois rapporter la gloire de nos actions). 
Peu de temps après leur institution, saint Bernard leur rendait le témoignage suivant  :
« Ils vivent sans avoir rien en propre, pas même leur volonté; vêtus simplement et couverts de poussière, ils ont le visage brûlé des ardeurs du soleil, le regard fier et sévère. A l'approche du combat, ils s'arment de foi au dedans et de fer au dehors; leurs armes sont leur unique parure. »
L'ordre du Temple tout entier se divisait en plusieurs langues ou nations, les possessions territoriales en plusieurs provinces, correspondant aux principaux pays ou régions, dont trois en Palestine (Jérusalem, Tripoli, Antioche), et les autres en Europe (France, Angleterre, Poitou, Aragon, Portugal, Pouille, Hongrie), avec un commandeur (preceptor), à la tête de chacune d'elles. Ces provinces, à leur tour, se subdivisaient en grands prieurés, prieurés et commanderies. Les templiers, appelés « frères » comme les moines, se composaient de chevaliers (milites) et de servants, beaucoup plus nombreux et formant probablement les neuf dixièmes de l'ordre. Les affaires étaient discutées dans des assemblées ou chapitres, à la pluralité des voix. L'ordre ne relevait que du pape et était exempt de toutes taxes. Quoique soumis aux voeux monastiques, les templiers pouvaient posséder des terres et avoir des vassaux, mais la règle primitive leur interdisait la chasse, sauf celle du lion.
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Les Grands-maîtres
Voici la liste des 22 grands-maîtres de l'ordre
du Temple, qui furent presque tous Français :
Hugues de Payens, fondateur de l'ordre, mort en 1136
Robert le Bourguignon
1147
Évrard des Barres 
1149
Bernard de Dramelei ou de Tramelai 
1153
Bertrand de Blanquefort
1168
Philippe de Naplouse
1171
Odon de Saint-Amand
1179
 Arnaud de Torage
1184 
Terric, Thierry ou Térence
1188
Gérard de Riderfort ou de Redafort
1191
Robert de Sablé
1196
Gilbert Horsl ou Eral
1201
Philippe du Plessiez 
1217
Guillaume de Chartres 
1219
Pierre de Montaigu
1233
Armand de Périgord ou de Peyragos
1217
Guillaume de Souac ou de Senai
1250
Renauld de Vichiers 
1236
Thomas Beraut 
1273
Guillaume ou Guichard de Beaujeu 
1291
Le moine Gaudini
1298
Jacques de Molay
1314
 

Les vastes possessions acquises par les templiers dans les différents pays de l'Europe, au XIIe et surtout au XIIIe siècle, leur donnèrent une influence d'un autre genre. Ils devinrent les trésoriers et les banquiers des rois, des princes, des bourgeois et des clercs, qui mirent en dépôt, dans leurs châteaux inexpugnables, leurs objets précieux, leurs archives, les étalons des poids et mesures, etc. Les templiers de Paris avaient la garde du trésor royal dès le règne de saint Louis (Louis IX). Ce n'est que vers 1290 que Philippe le Bel créa un autre trésor royal au palais du Louvre. Les templiers se chargèrent des opérations de banque les plus compliquées : constitutions de rentes et pensions, consignations, cautions, avances de fonds, prêts sur gages, envois d'argent d'un pays à un autre, encaissements, levées de taxes, gérance de dépôts des particuliers, etc. Ils furent les émules des Juifs à la même époque (La Diaspora juive) et les précurseurs des grandes sociétés financières de l'Italie. D'innombrables chartes attestent toutes ces opérations et on a même conservé un fragment de journal de caisse de 1295 (ms. de la Bibliothèque nationale, latin 9048), qui dévoile tous lés rouages d'une comptabilité déjà pourvue de ses « grand livre », «  petit livre », registres de doit et avoir, etc.

Chacune des maisons possédées par l'ordre portait le nom de Temple. Celui de Paris était le plus important. Les églises des templiers étaient généralement rondes comme à Paris, Londres, Cambridge, Ségovie, et, dans de petites villes de France, à Montmorillon, Laon et Metz, en souvenir de l'église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Le nombre sacré trois (Trinité) et ses multiples se rencontrent dans le nombre des piliers, des travées, des intervalles des murs, etc. Les chevaliers ne recevaient l'ordination définitive qu'après neuf années. Les châteaux forts construits par les templiers avaient toujours un donjon carré avec tourelles aux quatre coins, comme au Temple de Paris. Ceux de la Palestine étaient le fameux château du Krak  (Hisn al-Akrad) et ceux d'Antarsous ou Tortose, Areymeh, Safita, Toron, Athlit, etc.

Vers la déchéance

L'ordre du Temple joua un rôle considérable dans toutes les croisades. On les trouva en Syrie, où ils soutenaient Louis le Jeune; en Palestine, où ils défendirent Gaza contre Saladin en 1170, et se distingueront ensuite constamment, dans les victoires comme dans les défaites, à Tibériade ou Hattin (1187), au siège de Damiette, en 1219, encore à Gaza (1244), à Mansourah (1250), à Saint-Jean-d'Acre (1291), etc. Les Sarrasins redoutaient tellement les templiers que Saladin, après la bataille de Tibériade, fit mettre à mort tous ceux de ses prisonniers qui appartenaient aux deux ordres militaires religieux. Richard Coeur de Lion leur avait cédé l'île de Chypre, en 1191; mais ils la restituèrent bientôt à ce prince.

En Europe, les templiers remplissaient souvent les plus hautes fonctions auprès des rois. Mais l'esprit d'indépendance et l'orgueil des membres de l'ordre du Temple leur attirèrent de bonne heure la haine de beaucoup d'autorités ecclésiastiques et civiles comme le patriarche de Jérusalem, auquel ils refusèrent de se soumettre, l'empereur Frédéric ll, qui les expulsa temporairement de la Sicile (1229), et même le pape Urbain IV, auquel ils refusèrent de marcher contre Manfred (1264). L'opinion publique les accusa d'avoir été trop âpres au butin d'Ascalon (1152), d'avoir empêché un sultan de se convertir (1172), et enfin d'avoir trahi Frédéric II (1229) et saint Louis (1250). Les querelles des Templiers avec les Hospitaliers achevèrent de discréditer l'ordre du Temple. Lors de l'expédition de Louis IX en Palestine, les querelles des Templiers avec les religieux de Saint-Jean de Jérusalem ne contribuèrent pas peu à l'insuccès de la croisade. Les haines s'envenimèrent à tel point que, dans la guerre qui survint entre les Génois et les Pisans, on vit ces deux ordres se jeter dans les camps opposés. En 1259, ils se livrèrent une bataille tellement sanglante qu'un seul des Templiers impliqués survécut.

Les Templiers de France réparèrent difficilement ce désastre; une nouvelle armée de Templiers se maintint cependant en Palestine. On trouve les Templiers en lutte tour à tour avec Bohémond VII, prince d'Antioche, en 1274; Hugues III, roi de Chypre, en 1283; et Alphonse, roi de Portugal. En 1279, les Templiers avaient perdu pied à pied presque toute la Palestine; il ne leur restait plus que Sidon; les Français étaient eux-mêmes réduits à la possession de Tyr, Beyrouth et Acre, Dans cette situation, les Templiers demandèrent la paix et n'obtinrent qu'une trêve de deux ans. En 1291, les Templiers et les Français n'occupaient plus que la ville d'Acre, qui dut capituler après une résistance héroïque. Le grand-maître et dix chevaliers, qui avaient seuls survécu, s'embarquèrent pour  l'île de Chypre, où ils s'établirent, sous la protection de l'Angleterre. Cependant, en 1299, sous Jacques de Molay, les Templiers, unis aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, profitèrent d'une invasion des Mongols (Houlagou et l'Ilkhânat de Perse) pour retourner en Palestine et reprendre Jérusalem. Ils ne purent s'y maintenir, malgré leur alliance avec le khan des Mongols

Les Templiers allaient être victimes de l'avarice de Philippe le Bel, qui méditait depuis longtemps de s'emparer des richesses des Templiers. Et ils étaient devenus d'ailleurs dangereux tant pour la royauté que pour la papauté, depuis la fin des croisades, virent ces deux pouvoirs se liguer contre eux au commencement du XIVe siècle. On essaya d'abord de fondre ensemble les deux ordres religieux militaires, les Hospitaliers et les Templiers; projet auquel s'opposa Jacques de Molay, grand maître de l'ordre du Temple (1306). Pierre Dubois, auteur du De recuperatione terrae sanctae, propose de les obliger à résider en Palestine, d'affermer tous leurs biens territoriaux et de faire de leurs commanderies et prieurés de véritables écoles coloniales, destinées à l'enseignement des sciences, des arts et des langues orientales. 

Guillaume de Nogaret fut le véritable instigateur de la perte des Templiers. Le pape Clément V fut obligé d'acquiescer à la volonté du roi de France. On accumula contre les templiers une foule de griefs bizarres ou odieux, parmi lesquels l'accusation d'héresie dominait tous les autres. On les accusera ainsi en particulier de renier Jésus-Christ à leur réception dans l'ordre, et d'adorer une idole du nom de Baphomet et de s'adonner entre eux à à la sodomie. Tandis que le complot se tramait, Philippe le Bel flatta le grand-maître et augmenta même ses privilèges pour ne pas exciter sa méfiance. Puis, quand il jugea le moment favorable, il fit arrêter, le 13 octobre 1307, Jacques de Molay et 140 Templiers, qui résidaient à Paris; on arrêta aussi en même temps ceux qui se trouvaient dans les diverses provinces, sans aucune procédure préalable (Philippe le Bel s'était seulement  assuré d'avance l'assentiment de l'Université).

L'inquisiteur de France, Guillaume de Paris, dirigea l'instruction du procès. Un usage étendu de la torture et de la réclusion arracha, à la fantaisie des juges, tous les aveux possibles aux malheureux chevaliers. La plupart déclarèrent plus tard qu'ils avaient dit «-ce que voulaient les bourreaux ». Les plus courageux des templiers se rétractèrent ensuite cinquante-quatre furent brûlés, comme relaps, près de la porte Saint-Antoine à Paris (1310), et neuf autres à Senlis. La condamnation individuelle des templiers était dévolue aux tribunaux épiscopaux. Le pape, se fondant sur ce que l'ordre des Templiers était dangereux pour la chrétienté, l'abolit solennellement pendant le concile de Vienne (en Dauphiné) qu'il avait spécialement convoqué. Le grand maître Jacques de Molay, et le précepteur de la province de Normandie, Geoffroi de Charnai, qui avaient fait des aveux et avaient été condamnés à la détention perpétuelle, se rétractèrent à leur tour et furent brûlés dans l'Île-aux-Juifs, à l'extrémité de la Cité, à Paris (18 mars 1314). 
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Le square du Vert-Galant, à Paris.
L'extrémité occidentale de l'île de la Cité (actuel square du Vert-Galant), où furent brûlés
les Templiers de Paris, en 1314. Une plaque rappelle le martyre de Jacques de Molay. 
© Photo : Serge Jodra, 2010.

Comme Clément V mourut un mois après, Guillaume de Nogaret, vers la même époque, et Philippe le Bel, six mois plus tard, on attribua leur mort aux dernières paroles prononcées par Jacques de Molay, qui les avait tous assignés "devant le tribunal de Dieu". Les biens de l'ordre du Temple furent confisqués et, en général, réunis à ceux de l'ordre des Hospitaliers. Ils furent poursuivis en Lombardie, en Toscane, en Aragon, où ils firent une longue résistance, mais ce n'est qu'en France que les templiers furent traités avec une pareille sévérité. En Angleterre, ils furent déclarés innocents, expropriés, mais indemnisés. En Allemagne et en Catalogne, il y eut une résistance armée de la part des templiers, retranchés dans leurs châteaux forts. En Castille, après quelques expropriations, ils furent également absous et réunis aux chevaliers de Santiago et de Calatrava. A ce dernier fut d'ailleurs adjoint un ordre spécial, destiné à accueillir les anciens templiers et qui fut dépositaire de leurs biens : l'ordre militaire de Montesa. Le roi de Portugal Denis Ier, les conserva, de son côté, sous le nom de milice de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ce fut l'origine de l'ordre du Christ.

Contrairement, par exemple, à l'Ordre de Malte, héritier de celui des Hospitaliers de Saint-Jean, et dont la structure existe toujours aujourd'hui, les ordres de Montesa et du Christ n'ont plus eu à partir du XXe siècle qu'une existence virtuelle, comme titres honorifiques. Le fantasme d'une survivance du Temple et de son supposé trésor, lui, ne s'est pas effacé.  On a ainsi prétendu à partir du XIXe siècle qu'il s'était conservé dans l'ombre comme un simulacre de l'ordre du Temple, qui avait gardé le même nom, mais qui, réduit à des séances secrètes, avait dégénéré en une secte mystique. Certaines obédiences maçonniques ont même prétendu se rattacher à cette secte. Il y a là beaucoup de folklore. ( E.-D. Grand. / M. Barroux / H. Vast./ H. Gourdon de Genouillac. / A.-M. B. / B. / H. G.).



Barbara Frale, Les Templiers, Belin, 2008.9782701144030.
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