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La constellation du Cancer |
![]() | La Cancer![]() ![]() ![]() ![]() Le Cancer le quatrième signe du zodiaque, qui correspondait autrefois à la constellation du même nom. Le signe du Cancer est représenté par
La constellation du Cancer dans la mythologieCe Cancer passe pour être celui qui sorti des marais de Lerne, piquait le pied d'Héraclès, et qui le gênait si fort, dans son combat contre l'Hydre de Lerne, ou dans son second travail (Hyginus, Germanicus, Théon, Eratosthène).Ce héros enfin indigné l'écrasa, et Héra reconnaissante, de ce qu'il avait servi sa vengeance, le plaça au nombre des constellations, qui fixent les douze divisions de la course annuelle du Soleil. Aussi Columelle l'appelle l'Ecrévisse de Lerne, et sa place est aux cieux sur la tête de cette Hydre (Hyginus). Le mythe suppose, que Dionysos / Bacchus (Hyginus), que Héra / Junon avait rendu furieux, errait çà et là dans la Thesphrotie, cherchant à arriver au temple de Zeus / Jupiter, à Dodone, afin d'en obtenir une réponse, qui lui indiquât des moyens de guéri son. Arrivé près d'un vaste marais, qu'il ne pouvait passer, il rencontra deux ânes; il en monta un, et passa le marais sans se mouiller. Il gagna le temple de Dodone, où il recouvra son bon sens. Il témoigna alors sa reconnaissance à ces Anes, qui l'avaient si bien servi, et il les plaça au nombre des constellations. Quelques-uns même ajoutent, qu'il gratifia celui qu'il avait monté du don de la parole; don qui lui fut commun avec le fameux Ane de Balaam. Par la suite cet âne eut une dispute avec Priape, dieu de la nature, dont l'organe de la virilité rivalisait avec le sien ; il fut vaincu et tué par lui. Dionysos, sensible à son malheur, le plaça aux cieux, sur ce même Cancer, que Héra; son ennemie, y avait déjà placé. On donne à cette consécration une autre origine (Eratosthène). On prétend, que, dans la guerre des Géants, Zeus convoqua tous les dieux, et que Dionysos, Héphaïstos, Silène et les Satyres vinrent montés sur des Ânes; qu'avant même qu'on se fût rapproché, les Anes effrayés se mirent à braire. Le bruit qu'ils firent , et auquel les Géants n'étaient pas accoutumés, inspira de l'effroi à ces ennemis des dieux, qui prirent aussitôt la fuite, et laissèrent la victoire aux habitants de l'Olympe. Les dieux reconnaissants les placèrent, avec leur étable, parmi des constellations. Les noms et les étoiles du CancerLe Cancer a porté différents noms , dans diverses langues. Les Arabes et les Hébreux le nomment, Sertan, Sartan, Assartan, Isartan, Assartano. Les Syriens, Sartono; les Perses, Chercjengh; les Turcs, Lenkutch , Lenkitch, Yenkutch, Yenkitch, Ylenkutch, Yilenkitch. Les Grecs l'appellent Carcinos, Opistobamos, Octapous ou Octipes, Astacus, Cammarus. Les Italiens, Granchio, Gammaro; ceux de Rome, Granzo; les Vénitiens l'appellent, Astase. Les Latins, Cancer, Nepa. Hésychius Cabeiros, d'autres Pagouros. Les Allemands, Crebs. Les Indiens le nomment Karjang et Carcalla Kam. Blaeuw, le nomme Nepa, Astacus, Cammarus, Cyllenium, vel Mercurii Sydus.On donne au Cancer l'épithète d'Ardens ou de brûlant, de terme ou de borne de la course du Soleil (Germanicus). Il est appelé aussi une des portes du ciel; c'est celle des humains (Macrobe). Ulugh-Beg lui donne ceux de M'alaph, et de Al-Nethra, et aux étoiles qui suivent, les noms de Himârein ou Al-Himarân; ce sont les deux Anes. Dans les serres droites du Cancer, Chelae, on place trois petites étoiles; et dans les gauches, deux (Hyginus). On donne à ces serres le nom de Acubène (Scaliger), Azubène, Zuben Asartani. L'année du Cancer et ses présagesColumelle fixe le coucher total du Cancer au seize des calendes de février. Il est accompagné de froids. C'est un coucher du matin. Les Fastes![]() Le treize avant les calendes de juillet, le même calendrier fixe l'entrée du Soleil au Cancer, accompagné de tempête; c'est au quinze, que le fixe Ovide. Enfin Columelle marque un coucher du milieu du Cancer, pour la veille des nones, avec indication de chaleur. On fixe dans ce signe la huitième station de la Lune, Anachera (Al-Ferghani), qu'on |
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