| Calderon de la Barca (don Pedro). - Célèbre poète dramatique espagnol, né et mort à Madrid (1600-1681). Il était, de damille noble, et son père fut secrétaire des finances sous Philippe II et, Philippe III. A l'université de Salamanque, il fit de brillantes études. A dix-neuf ans, il avait déjà fait représenter plusieurs pièces. Il servit ensuite une dizaine d'années dans le Milanais et les Flandres comme officier. De retour en Espagne, ses premiers essais dramatiques attirèrent sur lui les regards de Philippe IV, qui l'appela à sa cour en 1636, le fit chevalier de Saint-Jacques, et voulut fournir à toutes les dépenses qu'exigeait la représentation de ses pièces. Il fut nommé par Philippe IV surintendant de ses plaisirs, ordonnateur des fêtes de la cour. En 1652, Pedro Calderon de la Barca embrassa l'état ecclésiastique, et devint chanoine de Tolède. Dès cette époque il renonça au théâtre, et mourut en 1687. Ses productions sont extrêmement nombreuses, et on ne les a pas toutes conservées. On prétend qu'il composa plus de 1500 pièces, parmi lesquelles La Vie est un Songe et le Médecin de son honneur. Les oeuvres de cet auteur ont été réimprimées à Madrid en 1726 et 1760, 10 vol. in-4. On a également publié à Madrid, en 1759, un recueil de ses Autos sacramentales (pièces dans le genre de nos anciens mystères), 6 vol. in-4. Plusieurs des comédies de Calderon de la Barca ont été traduites en français dans le Théâtre espagnol de Linguet et dans les Chefs-d'oeuvre des théâtres étrangers. | |
| Calderon (Francisco). - Ecrivain espagnol, mort à Mexico le 13 juillet 1661 à l'âge de soixante ans. Il fut provincial de la compagnie de Jésus au Mexique en 1645 et 1650. Se référant à une tradition d'après laquelle le trop-plein de la lagune de Mexico s'écoulait par un conduit sous-lacustre, appelé Pantitlan, il présenta sur ce sujet un mémoire qui donna lieu à de longues et coûteuses recherches et, après ces tentatives infructueuses, un autre mémoire justificatif. Il publia la Vida del P. Gaspar de Carvajal, jésuite, mort en 1647, et laissa en manuscrit des traités de théologie, de morale et de casuistique. |
| Calderon (lgnacio). - Ecrivain hispano-mexicain, né à Durango en 1693;. Il entra dans la compagnie de Jésus en 1714 et, après avoir enseigné les belles-lettres, la philosophie et la théologie dans plusieurs collèges, notamment à Zacatecas, il devint provincial de son ordre au Mexique en 1753. Outre divers opuscules en latin et en espagnol, on lui doit : Relation de la obediencia que los Indios de Nayarit dieron al rey de España en 1721 (Mexico, 1724, in-4). (B-s.). |
| Calderon (don Serafin Estebanez-), poète et romancier espagnol, né à Malaga en 1801, mort à Madrid en 1807. II publia sous le pseudonyme de El Solitario ( = le Solitaire) un recueil de poèmes Poesias (1833); Scènes andalouses (1836) ; Chrétiens et Maures, roman (1838), et entreprit de rassembler les vieux Cancioneros et Romanceros nationaux. Nommé en 1837 gouverneur de Séville, il fonda dans cette ville une bibliothèque et un musée. |
| Calderon (Philip Hermogenes), peintre anglais, né Poitiers en 1833, de parents espagnols, mort à Londres en 1898. Il a exposé plus souvent à l'Académie royale de Londres qu'aux Salons annuels de Paris. Il a peint surtout des tableaux de genre, Citons : la Fille du geôlier; la Demande en mariage; Arlésiennes; le Printemps chasssant l'hiver; Veuve et orphelin, etc. |
| Calderon de la Barca (Vicente). - Peintre né à Guadalajara (Espagne) vers 1762, mort à Madrid en 1794. Francisco Goya le reçut au nombre de ses élèves et il est probable que Calderon, qui faisait preuve d'un grand talent, aurait conquis une place brillante parmi les meilleurs sectateurs du maître, lorsque la mort vint couper court aux espérances que ce talent faisait concevoir. Comme Goya, dont il s'était assimilé la manière large et les colorations chatoyantes, il peignit des portraits et d'amusantes et pittoresques compositions dont les sujets étaient empruntés aux moeurs et aux coutumes populaires, En fait de grande peinture, on ne cite de lui qu'un tableau appartenant à la chapelle des Prémontrés d'Avila, représentant la Naissance de saint Norbert. (P. L.). | |