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50 N, 4 00 E |
La Belgique
est un Etat de l'Ouest de l'Europe.
Elle est bornée au Nord, par les Pays-Bas;
Ă l'Est, par les Pays-Bas, l'Allemagne
et le Grand-duché de Luxembourg;
au Sud, par la France;
Ă l'Ouest, par la France et la mer du Nord. D'une superficie de 30,528
km² et d'une population de 10,4 millions d'habitants (2009), ce pays est
une démocratie fédérale parlementaire,
qui s'inscrit dans le cadre d'une
monarchie
constitutionnelle. On distingue administrativement 10 provinces et and
3 régions (Bruxelles, Flandres, Wallonie). La capitale de la Belgique
est Bruxelles.
Autres grandes villes : Gand,
Charleroi,
Bruges,
Liège, Anvers,
Namur,
Mons.
Les divisions
administratives de la Belgique
RĂ©gion
capitale
Bruxelles
Flandres
Antwerpen
(Anvers)
Limburg
Oost-Vlaanderen
(Flandre orientale)
Vlaams-Brabant
(Brabant flamand) |
West-Vlaanderen
(Flandre occidentale)
Wallonie
Brabant
Wallon
Hainaut
Liège
Luxembourg
Namur |
Depuis
la révision constitutionnelle de 1993, qui a instauré l'organisation
fédérale de la Belgique, il existe trois niveaux de gouvernement (fédéral,
régional et de communauté linguistique), avec une répartition complexe
des responsabilités.
|
CĂ´tes.
La mer du Nord baigne la Belgique sur
une étendue de côtes de 66,5 kilomètres. Une
chaîne de dunes borde le rivage et sert de barrière
contre les envahissements des flots; entre Wenduyne et Heyst, oĂą cette
défense naturelle manquait, il a fallu la remplacer par dès jetées.
Au Sud de Nieuport au contraire, la mer tend Ă
abandonner la côte; chaque année l'estran avance de plus d'un mètre.
Les dunes, sous l'influence du vent du Nord-Ouest,
envahissent l'intérieur du pays et ne s'arrêtent que lorsqu'on leur oppose
des plantations. Des bancs nombreux, d'un sable fin, forment le prolongement
sous-marin de la côte. Ils peuvent se diviser en deux zones : la première
se rattache aux atterrissements du rivage et aux sables qui s'accumulent
à l'entrée des ports; la seconde s'étend au large et se compose de plateaux
plus ou moins isolés. Il y en a plusieurs qui, au moment des basses eaux,
sont à peine à trois mètres de profondeur.
Orographie.
On peut résumer comme suit les corrélations
entre l'hypsométrie et la nature des terrains de ces diverses régions.
Basse-Belgique.
Sable de Campine, dunes
et polders compris entre la mer et l'altitude de 20 m dans la partie occidentale,
l'altitude de 75 m dans la partie orientale.
Moyenne-Belgique.
Limon de la Hesbaye, compris entre la
Basse-Belgique et l'altitude approximative de 175 m.
Haute-Belgique.
Comprenant : le Condroz, constitué par
des terrains quartzo-schisteux et calcareux alternant, et qui est compris
entre la Moyenne-Belgique et l'altitude approximative de 275 m; l'Ardenne,
constituée par des terrains exclusivement schisteux
et quartzeux; et qui est limitée au Nord par
le Condroz, au Sud par la Lorraine;
le Signal de Botrange, point culminant de la Belgique, atteint 694 m
RĂ©gion
Lorraine.
Formant, sur la contre-pente de l'Ardenne,
la région correspondante à la Moyenne-Belgique, constituée par des terrains
argileux, sablonneux et calcareux, lesquels reposent sur les roches
de l'Ardenne, Ă une altitude de moins de 400 m.
Carte
de la Belgique. Source : The World Factbook.
(Cliquer
sur l'image pour afficher une carte plus détaillée).
Hydrographie.
La Belgique est arrosée par : La Meuse,
qui vient de France, passe Ă Dinant, Namur,
Andenne, Huy, Liège, Visé, Maeseyck et poursuit son cours en Hollande.
La Meuse reçoit à droite : la Semois, la Lesse, le Bocq, le Hoyoux, l'Ourthe
et la Berwinne; Ă gauche : l'Hermeton, la Sambre, la MĂ©haigne et le Jaar.
La Meuse est navigable sur tout son parcours belge. Sa largeur va croissant
de 80 Ă 140 m. L'Ourthe est navigable de Barvaux Ă Comblain-au-Pont et
canalisée de Comblain à Liège. L'Ourthe reçoit à Comblain l'Amblève
qui est canalisée depuis Remouchamps.
La Sambre est navigable depuis Landrecies
(France). Plusieurs canaux importants ont été creusés dans le bassin
de la Meuse. La Sambre, qui n'a pas d'affluents navigables, communique
avec le canal de Charleroi
Ă Bruxelles,
qui la rattache à l'Escaut inférieur par l'intermédiaire du canal de
Bruxelles à Willebroeck. Le canal de Liège à Maastricht, part de la
Meuse, en amont de Liège, et la rejoint à Maastricht, au bassin du canal
de Bois-le-Duc.
-
Pont
sur un canal de Bruges. Source : The World
Factbook.
L'Escaut vient
de France, passe Ă Antoing, Tournai, Audenarde, Gand,
Wetteren, Termonde, Anvers
et entre aux Pays-Bas. L'Escaut est navigable
sur tout son parcours en Belgique, la marée
se fait sentir jusqu'Ă Gand. L'Escaut est en communication avec les voies
suivantes : à la droite : 1° la Haine, le canal de Mons à Condé, le
canal de Caraman, le canal de Pommeroeul Ă Antoing et le canal de Blaton
à Ath; 2° la Dendre 3° le Rupel avec les rivières de son bassin (Dyle,
Nèthe, Demer) et les canaux de Louvain, Willebroeck et de Charleroi qui
s'y rattachent, 4° le canal de jonction à la Meuse, avec ses embranchements
vers Beverloo, Hasselt
et Turnbout; à gauche : 1° le canal d'Espierre; 2° le canal de
Bossuyt; 3° la Lys et les nombreux canaux
qui s'y rattachent; 4° le canal de Terneuzen; 5° le canal de Moerwaart
et la Durme.
L'Yser vient de France,
passe Ă Dixmude et se jette dans la mer Ă Nieuport, il est navigable
sur tout son parcours en Belgique. L'Yser est en communication : Ă droite
avec, 1° l'Yperlée et le canal de Boesinghe; 2° le canal de Handsaeme;
3° le canal de Plasschendaele; Ă gauche, avec le canal de Nieuport Ă
Dunkerque
et ceux de Loo et de la Basse-Colme. Les fleuves et rivières présentent
en Belgique une longueur navigable de 1000 km environ; trente-huit canaux
ayant un développement total d'environ 1000 km forment avec les
cours
d'eau un réseau complet de navigation intérieure reliant les bassins
de la Meuse, de l'Escaut; de l'Yser et la mer du Nord.
Climat.
La Belgique, située à l'extrémité
de la plaine baltique, reçoit sans obstacle les
vents
doux du Sud-Ouest et de l'Ouest; en été, toute la Basse-Belgique, depuis
Tournai et Furnes jusqu'Ă Herve et Ă Maeseyck, n'a qu'un mĂŞme climat,
mais en hiver, lorsque le courant polaire descend du Nord-Est et entame
la Belgique par la basse Meuse, il existe une différence sensible entre
la frontière hollandaise et celle de la France. La première est souvent
cachée sous la neige, pendant que les flocons
se fondent en touchant le sol plus chaud de la dernière. Voilà l'effet
de la latitude, mais il faut tenir compte aussi
de l'altitude; il existe sur les hauts plateaux de l'Ardenne une différence
de trois degrés par rapport aux plaines du Brabant
et des Flandres.
Bien que la Belgique ait, Ă proprement
parler, quatre saisons météorologiques, elle
se rapproche de la zone oĂą il n'en existe plus que deux; un
été
chaud, mais court, et un hiver long et rigoureux.
En effet, les saisons intermédiaires du printemps
et de l'automne y sont courtes et assez peu caractérisées.
La moyenne des pluies observées à Bruxelles
est de 726 mm par an. ( E. H).
La flore de la
Belgique.
Malgré le peu d'étendue de la Belgique,
la flore de cette contrés offre une assez grande
variété due à la constitution minéralogique et au relief du sol qui
va en s'Ă©levant insensiblement de l'Ouest Ă l'Est, du littoral aux Ardennes.
Il est probable que la végétation actuelle de la Belgique est bien différente,
par sa variété et sa richesse, de celle qui recouvrait ce pays avant
le dépôt du limon poldérien, le défrichement et la culture par laquelle
un certain nombre de plantes étrangères ont
été introduites. Telle qu'elle est aujourd'hui cette flore se compose
de 1254 espèces indigènes,
Phanérogames
et Cryptogames vasculaires. Peut-ĂŞtre y
existe-t-il un nombre égal de Cryptogames cellulaires. Ces espèces Si
l'on compare la flore de la Belgique avec celle des pays voisins, on n'a
pas de peine à reconnaître qu'elle en diffère peu et cela s'explique
aisément par sa situation géographique. Les relations de cette flore
doivent donc ĂŞtre avec le Nord de la France,
la Hollande et les provinces Rhénanes, qui sont
formées par la grande plaine cimbro-germanique, les Ardennes et les monts
Hercyniens et, par conséquent, présentent une végétation presque, uniforme.
Il convient cependant de faire remarquer que le land allemand de Rhénanie-Palatinat,
dont l'étendue est inférieure à celle de la Belgique, possède un nombre
total d'espèces supérieur au sien. La Hollande, au contraire, bien que
plus grande, offre moins d'espèces. En résumé, la flore belge, bien
que peu différenciée des flores voisines, est loin d'être homogène.
Elle comprend des plantes d'origines différentes que des migrations ont
amenées dans cette contrée. Ce sont des espèces boréales, qui s'avancent
au Sud bien au delà de la Belgique; des espèces méridionales dont l'une,
le Carex divisa, y atteint sa limite septentrionale; des espèces occidentales,
qui se tiennent sur littoral ou s'avancent parfois dans l'intérieur; des
espèces orientales; enfin des espèces des régions montagneuses du centre
de l'Europe, qui y arrivent par les Ardennes.
Cette flore est bien connue grâce aux
nombreux et remarquables travaux de Crépin que nous ne pouvons que résumer
ici; elle se divise naturellement en quatre régions bien distinctes :
1°
RĂ©gion septentrionale.
Cette région comprend toute la plaine
basse occidentale de la Belgique et peut se subdiviser en trois zones aussi
différentes l'une de l'autre par la constitution du sol que par la végétation.
a. La zone maritime, entièrement sablonneuse,
peut atteindre un développement assez grand, par exemple 3 km de large
près de Nieuport et de Knocke. Dans ces sables plus du moins imprégnés
de sel ne croissent que des plantes halophiles,
soit terrestres, soit aquatiques, au nombre d'environ 51 espèces caractéristiques.
Mais, à côté de ces plantes, on y trouve aussi quelques autres espèces
non halophiles, venues de l'intérieur. Ce nombre de 51 espèces caractéristiques
est relativement considérable eu égard à la latitude
du littoral belge, mais en revanche aucune de ces espèces ne lui est spéciale.
On peut citer comme remarquables, par leur présence en ce point de la
Belgique : Trifolium scrabrum et subterraneum, Bupleurum tenuissimum, Petroselinum
segetum, Torilis nodosa, Carduus tenuiflorus, Helminthia echioides, Thesium
humifusum, et Scirpus Holoschaenus, qui ne pénètrent pas dans l'intérieur
du pays. Ammophila arenaria, Festuca arenaria, Agropyrum junceum, acutum
et littorale, Elymus arenarius, Carex arenaria, association de Graminées
et de Cypéracées, à laquelle vient se joindre
une autre association d'espèces des endroits salés : Salicornia herbacea,
Suoeda maritima, Blitum rubrum, Halimus portulacoides, Armeria maritima,
Statice timonium, Glaux maritima, Aster Tripolium, Plantago maritima, Trigloehin
palustre.
b. La zone poldérienne, longeant le littoral
sur environ 10 km de large, est formée d'alluvions'
argileuses
déposées depuis un temps relativement court. Aussi ne trouve-t-on dans
cette zone qu'une végétation immigrée, dont les principaux types proviennent
soit de la zone maritime, Ă laquelle elle est Ă©troitement unie, soit
de la troisième zone campinienne. Elle n'offre donc qu'un caractère mixte
ou de transition, qui tend Ă s'accentuer chaque jour davantage, par suite
de la diminution de la salure du sol et des cultures dont est recouverte
cette riche contrée agricole.
c. La zone campinienne s'Ă©tend depuis
la précédente jusqu'à l'Ouest de l'Escaut et
au Sud de la Dyle, suivant une ligne qui coupe la Belgique de l'Ouest Ă
l'Est, de Dixmude à Maestricht. Elle est tout entière formée de plaines
basses siliceuses et présente, dans les Campines anversoises, des landes
entrecoupées de marécages et de tourbières.
Sa végétation, par suite de cette constitution, est éminemment silicicole
et hygrophile. Elle a pour caractère important d'être composée de types
spécifiques peu variés, mais très riches en individus, groupés parfois
en associations étendues. Les espèces caractéristiques de cette zone,
au nombre d'environ 29, se décomposent en 27 vivaces; 3 annuelles et 25
hygrophiles. Les Drosera anglica, Subularia aquatica, Lathyrus palustris,
Lysimachia thyrsiflora, Utricularia intermedia, sont propres Ă cette zone.
Les végétaux arborescents y sont peu abondants et réunis en forêts
peu considérables.
2°
RĂ©gion moyenne.
Elle a pour limite Sud-Est une ligne qui
va, de Marienbourg à Verviers, en s'infléchissant vers le Sud-Est, et
se subdivise en deux zones.
a. La zone argilo-sablonneuse est formée
tout entière par le limon hesbayen et sa surface offre des ondulations
ne dépassant pas 100 m de hauteur. Le fond de sa végétation est un nombre
assez grand d'espèces ubiquistes, auxquelles se joignent certaines espèces
des zones voisines. Les types les plus caractéristiques sont : Geranium
phaeum, Herniaria hirsuta, Lathraea clandestina, Pulmonaria officinalis,
Gagea spathacea, Endymion nutans, Carex strigosa. Les forĂŞts y occupent
d'assez vastes emplacements et témoignent d'une végétation ancienne
plus riche.
b. La zone calcareuse est plus accidentée
et constitue des sortes de terrasses s'appuyant Ă l'Est contre les Ardennes.
Grâce à la présence, dans cette zone, de terrains divers, d'affleurements
de calcaires et de bandes quartzo-schisteuses,
la végétation est formée d'un nombre d'espèces caractéristiques, bien
supérieur à celui des zones précédentes. Toutes ces espèces habitent
des stations sèches, elles sont xérophiles, particularité qui donne
à la végétation de cette partie de la Belgique un aspect spécial. Parmi
ces espèces, il est intéressant d'en signaler quatre absolument localisées:
Alsine verna, Thlaspi alpestre, var., calaminare, Viola lutea et Armeria
elongata, ne végétant que sur les gîtes ou haldes et calaminaires et,
pour cette raison, désignées sous le nom de plantes calaminaires. Enfin
une autre particularité à signaler, c'est que les espèces les plus caractéristiques
de cette zone sont groupées sur la bande calcaire la plus rapprochée
du massif des Ardennes. Ici les forêts sont nombreuses et formées d'essences
variées. On compte environ 64 espèces caractéristiques et exclusives
Ă cette zone.
3°
RĂ©gion ardennaise.
Les Ardennes, coupant du Sud-Ouest au
Nord-Est la Belgique, dans le Sud-Est, forment cette région dont la flore,
considérée dans son ensemble, présente un caractère silicicole et hygrophile
très net. Parmi les espèces caractéristiques, au nombre d'environ 40,
il convient de signaler comme propres à cette région Ranunculus platanifolius,
Empetrum nigrum, Circaea intermedia, Meum athamanticum, Saxifraga caespitosa,
Trientalis europaea, Digitalis ambigua, Campanula cervicaria, Hypochaeris
maculata, Polygonatum verticillatum, Gymnadenia albida, Coralliorrhiza
innata, Carex paucijlora, Calamagrostis arundinacea, Allosorus crispus,
Asplenium viride, Aspidiuns Lonchitis, Hymenophyllum tanbridgense, Lycopodium
annotinum et alpinum. Quelle que soit l'altitude de cette région, le tapis
végétal conserve son caractère et ne présente pas ces différences
si importantes que l'on constate dans les régions montagneuses suivant
l'altitude. Enfin, sur les plateaux, dans les gorges,
le long des cours d'eau, les forĂŞts abondent encore,
malgré de nombreux défrichements.
4°
RĂ©gion jurassique.
C'est la plus petite des quatre; elle
comprend la pointe Sud-Est de la Belgique et elle est uniquement formée
de sables, grès, calcaires
ou marnes jurassiques. La végétation de cette
région, malgré un certain nombre des espèces caractéristiques de la
Campine et de la zone calcareuse, offre cependant un cachet spécial, grâce
à la présence de Aconitum Napellus, Polygala calcarea, Orobanche epithymum,
Asperula glauca, Helichrysum arenarium, Carex paradoxa, limosa et ornithopoda,
Eriophorum gracile. (Paul Maury).
La faune de la
Belgique.
La faune de la
Belgique diffère peu de celle du Nord de la France
et de l'Allemagne. Pays de plaines et de riche
culture, à population nombreuse, la Belgique ne possède plus guère de
grands animaux sauvages que dans la région des Ardennes, au Sud-Est, pays
de forĂŞts, de landes et
de marécages incultes, beaucoup moins peuplé que le reste du territoire.
C'est là que se sont réfugiés les Renards et les Sangliers, devenus
rares partout ailleurs. L'Ours a complètement disparu,
bien que les cavernes
à ossements de la province de Liège renferment de nombreux ossements,
indices de sa présence au Pléistocène.
Le Chevreuil est le seul ruminant qui habite les forĂŞts, car le Cerf est
devenu très rare, même dans les Ardennes. Par contre, les Rongeurs
sont assez abondants; le Lièvre et le Lapin (Lepus timidus, L. cuniculus),
sont les principaux gibiers Ă poils. Les Campagnols (Arvicola) sont nombreux
en espèces. Les petits Carnivores (Blaireau,
Martre, Fouine, Putois, Belette), qui leur font la chasse, sont insuffisants
à réduire leur nombre. Un petit Rongeur voisin des Rats et des Campagnols,
le Hamster (Cricetus frumentarius), répandu dans toute l'Europe
moyenne, a sa limite occidentale et septentrionale en Belgigue, dans la
province de Liège, et ne se trouve ni dans les Ardennes, ni sur le versant
français des Vosges. Les Insectivores
(HĂ©risson, Taupe,
Musaraignes) et les Chauves-Souris, ne diffèrent
pas de ceux du nord de la France une espèce de ces dernières (Vespertilio
dasycneme) a sa limite occidentale dans les Flandres, bien qu'elle se retrouve
en Angleterre et en Italie.
En résumé, 60 mammifères terrestres ont
été observés en Belgique, en y comprenant 8 ou 9 espèces domestiques.
Parmi ces dernières, le Boeuf, le Cheval et le Mouton sont l'objet d'un
élevage considérable, auquel se prêtent les plaines de la Belgique,
riche en pâturages toujours verts, grâce à son climat à la fois humide
et tempéré.
Les oiseaux ont
été étudiés avec soin, notamment par Schlegel et par Dubois. Ce dernier
a publié un magnifique ouvrage en cinq volumes, renfermant près de 700
planches coloriées qui représentent les oiseaux de la Belgique avec leurs
nids
et leurs
oeufs. La plupart des espèces sont communes
Ă ce pays, Ă l'Allemagne, Ă la France,
et mĂŞme. Ă l'Angleterre, car les Pays-Bas
sont sur la route directe que suivent les espèces migratrices pour passer
du continent dans les
îles Britanniques;
318 espèces ont été observées à l'état sauvage, en comptant celles
qui sont simplement de passage aussi bien que celles qui nichent dans le
pays ou sont sédentaires : 11 espèces sont élevées en domesticité.
Parmi les types exclusivement marins,
les Mammifères pisciforme, comptent, dans
la mer du Nord, 10 à 12 espèces de Cétacés
qui fréquentent les côtes de la Belgique et s'y échouent de temps en
temps. Les Dauphins sont représentés par des types variés (Delphinus
delphis, D. rostratus, D. tursio, D. orca, D. phocaena, D. melas, D. micropterus,
Hyperoodon butzkopf) et le Cachalot (Physeter macrocephalus) s'y Ă©gare
quelquefois. Par contre, les Baleines ne sont représentées que par une
seule espèce, du groupe des Baleinoptères (Balaenoptera musculus ou physalus)
: les Baleines franches (genre Balaena), dont deux espèces habitent l'Atlantique
septentrional, ne paraissent pas s'aventurer dans la mer du Nord. Les Phoques
sont représentés par une seule espèce (Phoca vitulina).
Vers le Néogène,
la faune de la mer du Nord, qui avait la forme d'un vaste golfe, largement
ouvert vers le Nord et sans communication avec la Manche, Ă©tait beaucoup
plus riche en Mammifères marins que de nos
jours. De nombreux Cétacés, et particulièrement
des Baleines de genres variĂ©s, des Phoques (20 espèces appartenant Ă
une dizaine de genres), ont laissé leurs débris dans les sables miocènes
et pliocènes du Crag d'Anvers.
Ces débris sont conservés dans le musée d'histoire naturelle de Bruxelles
et ont été décrits et figurés avec le plus grand soin par Van Beneden
dans les Annales publiées par cet établissement.
Les Reptiles
sont peu nombreux, comme dans toute la zone Nord tempérée : 7 espèces
seulement habitent la Belgique et 13 espèces de Batraciens
se trouvent dans ce pays. Le chiffre des Poissons,
porté à 117 espèces, en y comprenant à la fois les espèces d'eau douce
et les espèces marines, est probablement au-dessous, de la vérité :
7 espèces sont rares ou accidentelles. Les Mollusques
comptent environ 300 espèces, qui se subdivisent ainsi : 200 Gastéropodes
(terrestres, d'eau douce et marins), 100 Lamellibranches
ou Bivalves (d'eau douce ou marins), 8 CĂ©phalopodes,
1 Brachiopode et 5 Tuniciers
tous marins. Les huîtres d'Ostende sont renommées; on y pêche également
la morue et le hareng.
Les Arthropodes
terrestres sont beaucoup plus riches en espèces. Les Insectes
ont 3700 Hyménoptères, 3000
Coléoptères,
1400 Lépidoptères, 1500 Diptères,
500 Hémiptères, 239 Névroptères, 46 Orthoptères,
etc. On rencontre, en outre, en Belgique, 24 Myriapodes,
300 Arachnides, et quelques Crustacés
d'eau douce ou terrestres.
Les animaux marins, de l'embranchement
des Arthropodes, sont représentés sur les côtes de la Belgique par une
centaine de Crustacés. Les autres types marins inférieurs sont représentés
par des Annélides (Chétopodes), 30 Bryozoaires,
3 Holothuries, 7 Oursins, 5 Etoiles de mer,
4 Cténophores, 7 Méduses, 50 Hydroïdes
(Campanulaires) environ, 8 Actinies, 3 Alcyonnaires et 3 Eponges
fibreuses. On sait que tous ces types inférieurs appartenant à l'embranchement
des Coelentérés sont assez rares dans les
mers tempérées qui baignent le centre et le nord de l'Europe.
(E.
Trouessart).
-
Le
Manneken
Pis,
Ă Bruxelles (vers 1900).
Quelques-unes
des principales villes de la Belgique
•
Bruxelles
(région de Bruxelles-Capitale). - Environ 1,2 million d'habitants (agglomération).
Capitale de la Belgique, Bruxelles est également le siège de nombreuses
institutions internationales, notamment l'Union
européenne et l'OTAN. C'est un centre politique, économique et culturel
majeur. Son patrimoine architectural inclut la Grand-Place, le Manneken-Pis
et l'Atomium. Bruxelles est une ville multilingue (français, néerlandais,
anglais) avec une scène artistique et gastronomique florissante, notamment
réputée pour son chocolat et ses bières.
• Anvers
(Antwerpen) (région flamande, province d'Anvers).- Environ 530 000 habitants.
Deuxième plus grande ville du pays, Anvers est un important centre économique,
notamment grâce à son port, le deuxième plus grand d'Europe. La ville
est un pĂ´le dans les domaines du commerce de diamants, de la mode et de
la logistique. Anvers est également célèbre pour son patrimoine architectural,
ses musées (comme le Musée Royal des Beaux-Arts) et sa scène artistique
contemporaine.
• Gand
(Gent) (région flamande, province de Flandre-Orientale. - Environ 265
000 habitants. Gand est une ville historique avec un riche passé médiéval,
visible à travers son château des comtes de Flandre et sa cathédrale
Saint-Bavon, qui abrite le célèbre Agneau mystique. Aujourd'hui,
c'est un centre universitaire important, avec une vie culturelle dynamique
et une scène alternative très active. Elle se démarque également par
ses festivals.
• Charleroi
(région wallonne, province de Hainaut). Environ 200 000 habitants. Charleroi,
historiquement un centre industriel majeur (notamment pour le charbon et
la métallurgie), est en pleine transformation après une période de déclin
industriel. Aujourd'hui, elle se réinvente avec des projets de rénovation
urbaine et un accent mis sur les industries créatives et technologiques.
Charleroi possède également un aéroport international en pleine expansion.
• Liège
(région wallonne, province de Liège). - Environ 195 000 habitants. Liège
est un autre ancien centre industriel de la Belgique, notamment dans les
secteurs de la sidérurgie et de l'armement. Située près des frontières
avec l'Allemagne et les |
Pays-Bas,
Liège est un centre universitaire et culturel important. La ville abrite
également l'un des principaux ports intérieurs d'Europe sur la Meuse,
ainsi qu'une gare futuriste, la gare des Guillemins, conçue par Santiago
Calatrava.
•
Bruges
(Brugge) (région flamande, province de Flandre-Occidentale). - Environ
120 000 habitants. Bruges est parfois surnommée la Venise du Nord
en raison de ses canaux et de son centre médiéval bien préservé, classé
au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est une des destinations touristiques
les plus populaires de Belgique. La ville se recommande pour son architecture
gothique, ses musées d'art flamand et son artisanat local, notamment les
dentelles et les chocolats.
• Namur
(région wallonne, province de Namur). - Environ 110 000 habitants. Namur
est la capitale de la Wallonie et un centre administratif et politique
important. Située au confluent de la Sambre et de la Meuse, la ville est
dominée par une impressionnante citadelle. Namur joue un rôle stratégique
en tant que carrefour pour le transport fluvial et routier. La ville est
également réputée pour ses festivals, son université et sa vie culturelle.
• Louvain
(Leuven) (région flamande, province du Brabant flamand). - Environ 100
000 habitants. Louvain est connue pour son université, la Katholieke Universiteit
Leuven (KU Leuven), l'une des plus anciennes et des plus prestigieuses
d'Europe. La ville a une atmosphère étudiante animée, avec de nombreux
bars, restaurants et événements culturels. Elle est également le siège
de la brasserie AB InBev, l'un des plus grands producteurs de bière au
monde.
• Mons
(région wallonne, province de Hainaut). - Population : Environ 95 000
habitants. Capitale culturelle européenne en 2015, Mons est une ville
historique avec un patrimoine architectural remarquable, comme la collégiale
Sainte-Waudru et le beffroi classé par l'Unesco. Mons est également un
centre universitaire et abrite un nombre croissant d'entreprises technologiques,
notamment dans le parc scientifique.
• Hasselt
(région flamande, province du Limbourg). - Environ 80 000 habitants. Hasselt
est la capitale de la province du Limbourg et un centre commercial et administratif.
La ville est connue pour sa production de genièvre, une eau-de-vie locale,
et ses jardins japonais. Hasselt offre Ă©galement une vie culturelle active
avec des musées, des festivals et une scène musicale contemporaine. |
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