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William Baxter
est un philologue et archéologue anglais, neveu de Richard Baxter,
né à Lanlugan (Shropshire) en 1650, mort en 1723. Il avait
dix-huit ans lorsqu'il apprit à lire, et il ne parlait alors que
la langue du pays de Galles (cymraeg).
Il n'en devint pas moins un des plus remarquables maîtres de Mercer's
School, à Londres, et un des écrivains
les plus érudits de son temps.
Il a laissé, outre une édition
d'Anacréon (1695) et une édition
d'Horace (1701), qui fat longtemps la meilleure
que possédât l'Angleterre, un traité grammatical :
De Analogia, sive arte latinae linguae commentariolus (1679), et
surtout un Glossarium antiquitatum britannicarum (1719 et 1733)
et un Glossarium antiquitatum romanarum (1726 et 1731). (A.
W.). |
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Andrew Baxter
est un écrivain britannique,
né à Aberdeen (Ecosse) en 1686, mort à Withingham
le 23 avril 1750. Après avoir fait de bonnes études, il consacra
une grande partie de sa vie à diriger l'éducation de plusieurs
jeunes gens de grande famille, lord Gray, lord Blantyre, Mr Hay, etc.
Il a écrit un ouvrage de métaphysique,
qui obtint un très grand succès en son temps : An inquiry
into the nature of the human soul, wherein its immateriality is evinced
from the principles of reason and philosophy (Londres, 1730). Peu après
il publia une sorte de complément à son oeuvre, dans lequel
il répondait aux critiques qu'elle avait soulevées : Appendix
to the first part of the inquiry into the nature of the human soul; wherein
the principles laid down are cleared from matter, by Maclaurain, etc.
(Londres, 1750).
John Duncan a publié une oeuvre
posthume de Baxter intitulée : The evidence of reason in proof
of the immortality of the soul, independent on the more abstruse inquiry
into the nature of matter and spirit (Londres, 1779).
Baxter a encore laissé un ouvrage
d'éducation, intitulé : Matho sine cosmotheoria puerilis
dialogus, in quo prima elementa de mundi ordine et ornatu proponuntur,
etc. (Londres, 1740, 2 volumes). (GE). |
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Thomas Baxter est un
peintre anglais, né à
Worcester le 18 février 1782, mort à Londres le 18 avril
1824. Le père de cet artiste dirigeait à Londres
un atelier de peinture sur porcelaine et
fut le premier maître de son fils. Celui-ci acquit ensuite le patronage
de lord Nelson, qui l'employa fréquemment et lui commanda, entre
autres travaux, la décoration d'un magnifique service à dessert.
Dans ses peintures sur porcelaine, il reproduisit
souvent les figures des tableaux de sir J. Reynolds,
de B. West et d'autres artistes célèbres.
En 1814, il quitta Worcester et ouvrit
à Londres une école d'art décoratif, qui produisit
plusieurs élèves distingués.
A partir de 1816, il fut attaché
à diverses manufactures de porcelaines et acquit une grande réputation;
ses travaux sont cependant plus remarquables par l'ingéniosité
de la composition que par le bon goût; les plus connus sont la Coupe
dite de Shakespeare, le portrait de Mistress S. Siddons en muse tragique
et deux copies très habiles du Vase de Portland.
On cite encore de lui ses dessins
pour l'ouvrage de Britton sur la cathédrale de Salisbury.
(A. T.). |