| Auger (Athanase), dit l'abbé Auger. - Savant helléniste, né à Paris en 1734, mort en 1792, fut professeur d'éloquence au collège de Rouen, grand vicaire de l'évêque de Lescar et membre de l'Académie des inscriptions. Il a traduit : Démosthène et Eschine, 1777-1778, 5 vol. in-8; Isocrate, 1781, 3 vol. in-8; Lysias, 1783, 1 vol. in-8; Saint-Jean Chrysostome, 1785, 4 vol. in-8; S. Basile, 1788, in-8. On a publié en 1794 ses oeuvres posthumes; elles contiennent une traduction des Discours de Cicéron, et la Constitution des Romains, ouvrage qui l'avait occupé 30 ans. | |
| Auger (L. Simon). - Littérateur, né à Paris en 1772, se fit connaître par des Éloges qui furent couronnés, travailla successivement à la rédaction de la Décade philosophique, du Journal de l'Empire, du Journal général de France et du Mercure, donna un grand nombre d'éditions de nos classiques, avec notices et commentaires; fut nommé censeur sous la Restauration; entra en 1816 à l'Académie française, et en devint secrétaire perpétuel. Il termina sa vie de la manière la plus imprévue, par un déplorable suicide, en 1829. Son travail le plus estimé est son Commentaire sur Molière, 1819-1827, 9 vol. in-8. Il a laissé des Mélanges, où l'on remarque ses Éloges de Corneille et de Boileau. |