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L'Antarctide est un
continent d'environ 14 millions de kilomètres carrés, situé dans la
région antarctique, c'est-à -dire autour du pôle sud géographique. Les
côte, souvent très découpées et bordées de nombreuses petites îles,
ont une longueur de 15 000 km. Deux grandes échancrures séparent la grande
masse continentale de l'Antarctide orientale de l'Antarctide occidentale,
qui se termine vers le Nord, en direction de l'Amérique, en une grande
péninsule, la Péninsule de Palmer.
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Le
Canal de LeMaire, entre l'île de Booth et la péninsule Antarctique.
Presque complètement recouvert d'une calotte
de glace (inlandsis), épaisse de 2000 à 2500 m, l'Antarctide a
une altitude moyenne de 2000 m. Le plateau central s'étage entre 2500
et 3500 m d'altitude. La chaîne de la Reine Marie a une altitude
moyenne de 4300 m et le mont Vinson, sur la Terre de Ellsworth (au Sud
de la péninsule de Palmer), est le point culminant (4997 m) du continent.
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Carte
de l'Antarctide. Source : The World Factbook.
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Paul-Emile
Victor, Jean-Christophe Victor, Adieu l'Antarctique, Hachette
(Pluriel), 2009. - Pourquoi l'Antarctique,
vide, froid, hors de proportion, fascine-t-il tant, Peut-être parce qu'aucun
des explorateurs partis à l'assaut de cette terre n'est venu à bout de
son infinité, de sa beauté, de son mystère. Tardivement
exploré,
très tôt démilitarisé (1959) et protégé dès 1991, l'Antarctique,
premier parc naturel mondial, est aujourd'hui dédié à la recherche scientifique.
En matière de protection de l'environnement, il constitue un poste d'observation
unique. Jean-Christophe Victor nous donne, avec Adieu l'Antarctique,
une version intégralement revue, mise à jour, de Planète Antarctique,
livre écrit à quatre mains en 1992. Un portrait amoureux de l'Antarctique.
Le regard de l'aventurier et du scientifique croise celui du géopolitologue.
L'utopiste et le réaliste se trouvent réconciliés autour d'une même
passion : celle de la découverte. (couv.).
François
Garde, Paul-Emile Victor et la France de l'Antarctique, Louis
Audibert, 2006. - Il se disait "nomade" et le fut
sans aucun doute, par amour de l'aventure, des navires et des avions. A
vingt-six ans, en 1934, Paul-Emile Victor quitte la vie paisible que lui
offrait l'usine familiale de Lons-le-Saunier
pour aller vivre chez les Esquimaux. Dès son retour, il devient célèbre
grâce à ses reportages, ses conférences et ses livres. Après guerre,
il se tourne vers l'extrême Sud et déploie ses talents d'organisateur
pour mettre sur pied les "Expéditions polaires françaises". La France
de De Gaulle veut être présente en Antarctique
en ces années de Guerre
froide où les grandes puissances découvrent
l'intérêt stratégique du continent blanc - les observations de la haute
atmosphère que l'on y fait vont permettre la conquête spatiale. En terre
Adélie, tout est alors à inventer : "PEV" réussit à obtenir les moyens
de construire la base Dumont-d'Urville, offrant aux scientifiques un terrain
exceptionnel pour la connaissance de la planète. Toujours en quête de
nouveaux horizons, il se lance dès la fin des années 1960 dans la défense
de l'environnement et se bat pour la préservation de l'Antarctique. Au
faîte de sa popularité, il se retire à Bora Bora où il peaufine sa
légende. C'est l'histoire d'un mythe que raconte ce livre, celle d'un
homme qui fit rêver plusieurs générations. (Edit.).
Mc
Gonigal, Antarctique, le continent bleu, Nathan (Beaux livres),
2004.
Sébastien
Panou, Grand Sud, reportages en Antarctique, Marines Nantes,
2004.
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Une
station scientifique de l'Argentine en Antarctique. Photos
: The World Factbook.
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