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GĂ©ographie physique de l'Afrique
L'Hydrographie de l'Afrique
Aperçu Les côtes et les îles Géologie Orographie Hydrographie Climat, flore, faune
Le trait saillant de l'hydrographie de l'Afrique, Ă©crivait E. Reclus, c'est «-l'indĂ©pendance relative de ses cours d'eau et leur pauvretĂ© en affluents ». Nous vĂ©rifierons constamment cette règle, Ă  laquelle le Congo et le Nil supĂ©rieur Ă©chappent. On peut distinguer, en Afrique, au moins neuf rĂ©gions hydrographiques : les bassins de drainage de quatre grands fleuves, le Nil, le Niger, le Congo et le Zambèze; deux bassins fermĂ©s, ceux du lac Tchad et du lac Ngami (ou de l'Okavango); les bassins cĂ´tiers de la MĂ©diterranĂ©e, de l'ocĂ©an Atlantique et de l'ocĂ©an Indien. 

Les fleuves africains prĂ©sentent deux caractères principaux qui se reproduisent avec une monotone uniformitĂ©; presque tous ont des cataractes et des inondations pĂ©riodiques. Les cataractes, chutes ou rapides en rendent l'accès difficile, qu'il s'agisse du Nil, du Niger, du SĂ©nĂ©gal, de la Gambie, de l'OgĂ´ouĂ©, du Congo, du Coanza ou du Zambèze; par lĂ  l'Afrique se trouve privĂ©e d'une grande partie des avantages que pourrait offrir son rĂ©seau hydrographique; la navigation est difficile, dangereuse : on sait les pĂ©rils courus par Stanley. Les navires ne peuvent pas remonter bien haut quand ils viennent de la mer; cette particularitĂ© empĂŞcha longtemps l'exploration du Niger et du Congo. 

Les crues et inondations rĂ©gulières qui se produisent après le commencement de la saison des pluies, sont au contraire un Ă©lĂ©ment de prospĂ©ritĂ© et un bienfait inapprĂ©ciable lorsque les alluvions viennent fertiliser les plaines momentanĂ©ment inondĂ©es (Nil, Gambie). Un manque d'eau absolu dans la zone situĂ©e entre les 20° et 30° degrĂ©s de latitude Nord et Sud, une abondance extrĂŞme dans la zone intertropicale et surtout autour de l'Ă©quateur, ce contraste domine toute l'hydrographie africaine. 

Les régions les plus intéressantes et les plus importantes sont, sans nul doute, les quatre grands bassins : Congo, Niger, Nil et Zambèze. De ces quatre grands fleuves, trois prennent leur source sur le grand plateau de l'Afrique australe, dans un espace compris entre 4° et 12° de latitude Sud; tous trois viennent de lacs plus ou moins marécageux et traversent ou écoulent les Grands Lacs de l'Afrique sud-équatoriale. Ils sont alimentés par les pluies diluviennes de la saison estivale. C'est également le cas pour le Niger, vient des monts du Fouta-Djalon mais est aussi bien que le autres un fleuve de la zone tropicale.

Bassin du Nil. 
Le bassin du Nil comprend quatre parties bien distinctes, correspondant aux quatre rĂ©gions orographiques, arrosĂ©es par le grand fleuve africain. Ce sont : la rĂ©gion des Grands Lacs; la plaine du Nil moyen; le bassin du Nil Bleu; la vallĂ©e infĂ©rieure. 

La rĂ©gion des Grands Lacs, situĂ©e sur le haut plateau Ă©quatorial, est celle oĂą se rĂ©unissent, dans de vastes rĂ©servoirs, les eaux fournies par les pluies estivales. LĂ  se forme le Nil Blanc, le Bahr-el-Abiad, la rivière principale du bassin, celle qui impose son nom aux autres et qui marque la direction principale des eaux. On fait gĂ©nĂ©ralement commencer le Nil Ă  sa sortie du lac Victoria; on peut toutefois, comme l'avait dĂ©jĂ  proposĂ© Stanley, Ă©tendre ce nom au principal des 200 tributaires du lac. Il a sa source la plus Ă©loignĂ©e Ă  cinq degrĂ©s au Sud de l'Ă©quateur, au Burundi. Celle-ci alimente un ruisseau nommĂ© le Ruvyironza, qui est un affluent du Ruvubu, lui-mĂŞme affluent de la Kagera, rivière importante, qui aboutit dans le lac Victoria. Le lac recueille les eaux de la haute rĂ©gion Ă©quatoriale, du mont RoubĂ©ho au KĂ©nya et au mont Oufoumbiro. 
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Les rapides de Bujagali, prčs de Jinga, en Ouganda.
Le Nil au sortir du lac Victoria (rapides de Bujagali, près de Jinga, en Ouganda).

L'Ă©missaire du lac Victoria est dĂ©jĂ  un grand fleuve. En quelques centaines de kilomètres, parcourus en Ouganda, il descend plus de 400 m, près de la moitiĂ© de sa pente, jusqu'au lac Kyoga, second lac oĂą il s'Ă©pure et qui lui sert de rĂ©gulateur. Aussi faut-il signaler, dans cette partie de son cours, des rapides et des chutes; les plus connues sont les chutes Owen. A Juba (Soudan du Sud), le fleuve n'est plus qu'Ă , 465 m d'altitude; il va entrer en plaine, serrĂ© de près par les montagnes il n'a pas reçu d'affluent notable. 

Le bassin moyen du Nil est compris entre le plateau Ă©thiopien et les montagnes qui le continuent vers le Sud, d'une part, et, d'autre part, le plateau du Darfour et les hautes terres oĂą naissent l'OuellĂ©, les affluents de droite du Congo et les affluents de gauche du Nil. C'est, une plaine très marĂ©cageuse au Sud; on sait combien Baker,  eut de peine Ă  se frayer une route Ă  travers ces marais, le Sudd ou Soudoud, , qui s'Ă©tendent sur une grande Ă©tendue (environ 57.000 km²) près de l'embouchure du Bahr-el-Ghazal dans le Nil. 

Le Nil et ses principaux affluents (longueurs en km)

• Nil blanc (Bahr al-Abiad) 3155
Lac Albert  
Nil Victoria (et lac Kyoga) 500 
Lac Victoria 337 
Nzoia 324 
Mara 395
Kagera (jusqu'Ă  la source la plus Ă©loignĂ©e) 785 
Système du lac Edouard 434 
Semiliki, lac Edouard, canal de Kazinga, lac Georges, Katonga
Bahr el-Ghazal 716 
Jur 485 
Bahr al-Arab 800 
Nil blanc (suite)  
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Système du Sobat 896 
Akobo > Pibor > Sobat

• Nil bleu (Bahr al-Azrak) 1600
Dinder Wenz (Nahr ad-Dindar) 480 
Ar-Rahad 480 

• Atbara 805
TakasĂ© 608 

• Nil (depuis Khartoum) 3800

Au Soudan, le Nil reçoit Ă  gauche et au Sud, le Bahr-el-Ghazal, tronc commun d'un rĂ©seau hydrographique des plus compliquĂ©s; un peu après, Ă  gauche, le Sobat; enfin, les deux rivières venues de l'Ethiopie, le Nil Bleu ou Bahr-el-Azrak et l'Atbara. Le Nil Bleu, dont le confluent est Ă  Khartoum , apporte les eaux du lac Tana ou DembĂ©a et traverse la plaine de Sennaar. Il est plus inĂ©gal, plus sujet Ă  des crues subites que le Nil Blanc, mais en somme beaucoup moins important. Après sa sortie des montagnes, il reçoit deux longs torrents, le Dender et le Rahad. L'Atbara, dont le confluent est Ă  la ville du mĂŞme nom, apporte les eaux du Nord de l'Ethiopie. Ce sont deux rivières de montagne, qui ont un caractère Ă  part dans le système hydrographique du Nil. 

A partir de l'Atbara, le grand fleuve ne reçoit plus un affluent notable. Tout au plus, peut-on signaler comme affluent théorique, pour ainsi dire, l'oued Melk (Wadi al-Malik) « fleuve sans eau » venu du Darfour. Il y en a quelques autres qui ont pu autrefois amener de l'eau au fleuve. Aussi, pendant plus de 2000 km, ne peut que perdre de l'eau, par suite des infiltrations et de l'évaporation. Aussi ne roule-t-il à la mer guère plus d'eau que le Rhône. Le bassin est réduit à la vallée. Le lit même du fleuve est obstrué par cinq rapides ou cataractes (la 6e est un peu au-dessous de Khartoum), auxquelles il convient d'ajouter le haut barrage d'Assouan, qui forme un vaste lac au Sud de l'Egypte

Le Nil a Ă©tĂ© de longue date la cause d'inondations pĂ©riodiques (aujourd'hui rĂ©gulĂ©es en Egypte par le barrage d'Assouan). Dues aux pluies d'Ă©tĂ© de la zone tropicale, elles commencent en mars au Soudan, en juin en Égypte, arrivent Ă  leur apogĂ©e Ă  la fin de septembre. Soutenues ensuite par la crue du Nil Bleu (pluies sur les hautes terres d'Ethiopie) les eaux dĂ©croissent du 20 octobre au 20 fĂ©vrier, oĂą elles sont rentrĂ©es dans leur lit. 

Envisagé dans son ensemble, le bassin du Nil a 4500 km de long; sa largeur est très variable; réduite à quelques kilomètres en Egypte; elle est de 1500 km vers 10° de latitude Nord (bassin du Bahr-el-Ghazal) et même un peu plus grande entre les monts du Darfour et les crêtes orientales de l'Ethiopie. Quant au Nil, s'il roule peu d'eau, il est par sa longueur (6500 à 7000 km) le premier ou le second fleuve de la Terre.

Bassin du Niger.
Le bassin du Nigerou Dhioliba est à peu près entièrement une région de plaine. Comprise entre le plateau du Sahara central et la région des collines qui vont de la Guinée au Cameroun, c'est-à-dire entre le massif du Fouta-Djalon et les montagnes de l'Adamaoua. Il mesure près de 3000 km de l'Est à l'Ouest, et 2500 km du Nord au Sud. Sa superficie avoisine les 2,1 millions de kilomètres carrés. Le Niger, qui se forme sur les hautes terres de Guinée, aux confins de la Sierra leone et du Libéria, a un cours de 4200 km, obstrué, dans la partie inférieure, par les bas-fonds qui encombrent son delta, au Nigéria, et, au-dessus, par les rapides qui se succèdent à partir de Rabba.
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Le Niger ŕ Ségou (Mali).
Le Niger Ă  SĂ©gou Koro, au Mali. Photo : Guillaume Colin et  Pauline Penot (licence : Creative Commons).

Il a une crue pĂ©riodique très importante, qui ressemble beaucoup Ă  celle du Nil. Elle commence Ă  la fin de juillet dans la rĂ©gion de Bambara, s'accentue Ă  la fin d'aoĂ»t quand arrivent les eaux du Ouangara. Elle atteint son maximum Ă  Tombouctou, dans les trois derniers mois de l'annĂ©e, remplissant les bras et les sinus latĂ©raux qui s'enfoncent assez loin dans le dĂ©sert, formant une rĂ©gion inondĂ©e, le Macina, un delta intĂ©rieur, qui s'Ă©tend en gros entre SĂ©gou et Tombouctou, qui peut atteindre la superficie de 40 000 km², et  qui n'est pas sans parentĂ©s avec le Sudd. Ces rĂ©serves soutiennent ensuite le niveau pendant trois mois encore. Puis le fleuve baisse jusqu'en juillet. 

Le Niger et ses principaux affluents (longueurs en km)

• Niger 4200

• Milo 430

• Sankarani 400

• Système Bani-Baoulé 1050
Bagoé
Baoulé
350
600

• Goroubi 300
• Sirba 350

• Gorouol 465

• Mékrou 410

• Kadouna 550

• Bénoué 1400
Katsina Ala
Gongola
320
530

Ce qui frappe tout d'abord, c'est le coude qu'il dĂ©crit vers le Nord. Il en rĂ©sulte que, dans toute la moitiĂ© supĂ©rieure de son cours, il est Ă  la limite du Sahara et ne reçoit d'eau que du cĂ´tĂ© droit. Les lignes fluviales qui venaient du Nord sont aujourd'hui dessĂ©chĂ©es, mĂŞme la plus grande, le Taderret, qui drainait le massif du Hoggar et le plateau du Tassili et n'avait pas moins de 2000 km. 

Le seul grand affluent du Niger est la BĂ©nouĂ© (1400 km), nĂ©e au Cameroun, dans l'Adamoua, facilement navigable, avec une vallĂ©e profonde et très encaissĂ©e. Elle a des crues de 18 m, qui commencent en mai, atteignent leur apogĂ©e en septembre et s'Ă©coulent ensuite pendant l'hiver. Au printemps, le niveau est très bas, au point que la navigation est impossible. 

Bassin du Congo.
Le Congo ou Zaïre verse à l'Atlantique 50,000 mètres cubes d'eau par seconde; il a, à 1000 km de son embouchure, une largeur de 10 et 20 km; enfin, il refoule et dessale les eaux marines presque aussi avant que l'Amazone, le seul qui le dépasse à ces points de vue. La longueur de son cours est de 4400 km; il reçoit beaucoup d'affluents plus longs et plus abondants que la Loire ou le Rhin. Formé par les deux Lualabas (dont l'une s'appelle aussi Luapoula), il recueille les eaux d'une foule de lacs souvent marécageux (Bangouélo, Moëro, Lohemba, Kassali, Landchi, Sankuru, etc.), et, d'une façon générale, toutes les eaux du versant Nord du plateau austral. Il reçoit la Lukuga, déversoir intermittent du lac Tanganyika (28,000 km² et 750 km de long), lui-même alimenté par plusieurs cours d'eau, dont le Moyowosi, qui ont leur source en Tanzanie.
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Le fleuve Congo prčs de Kinsangani.
Le fleuve Congo près de Kinsangani (RDC). Photo : MONUSCO / Myriam Asmani (licence Creative Commons).

Des affluents du Congo, plusieurs sont très grands : au Sud la Kassaï, qui recueille les eaux d'une série d'autres rivières (Loubiranzi, lac Maï-Ndombe, Coango), au Nord le Liboko et l'Oukéré, qu'il faut probablement identifier avec l'Ouellé. La partie Sud du bassin appartient tout entière aux Loualabas et à la Kassaï; le centre est une plaine basse et très fertile; enfin la partie Ouest étranglée. On peut évaluer le bassin du Congo à 2000 km du Nord au Sud, et à près de 3000 de l'Est à l'Ouest (en y comprenant le bassin du lac Tanganyika). Sa superficie est de près de 4 millions de km².

Le Congo et ses principaux affluents (longueurs en km)

• Système du Congo (depuis sa source la plus éloignée)
• Congo-Lualaba
4700

4380


• Luvua 350
Lac Moëro (Mweru) 131
Luapula 560
Lac Bangwelo 120
Chambeshi 480

• Lukuga 350
Lac Tanganyika 350
Ruzizi 117
Lac Kivu 89
Malagarasi 475

• Elila 400

• Ulindi 450
Lugulu 560

• Lowa 390

• Lindi 515

• Lomani 1500

• Système Aruwimi-Ituri 465

• Itimbiri + Ribi 535

• Système Mongala-Ebola 500

• Système Lulonga-Maringa  705
Lopori
Maringa
470
510
• Système Ruki-Tshuapa 1025
Luilaka-Momboyo 535
Tschuapa 925
Lowela
Salonga-Yenge
560

Système Oubangui-Uélé
• Oubangui
2270
1120
Uélé 1130
Dungu-Garamba, Nzoro, Kibali, Bomokandi
Bomou (Mbomou)
Kotto
Ouaka
Lobaye
966
820
550
520

• Ngoko (Dja) 720

• Sangha 790
Mambéré
Kadéi

510

• Likouala aux Herbes 475

• Likouala 480

• Alima 500

• Kasaï 2153
Tshikapa
Lulua
Sankuru
Loangé
Kwilu
Cuango (Kwango)
870
900
1230
1150
965
1100

Bassin du Zambèze. 
Le bassin de drainage du Zambèze appartient tout entier à ce plateau austral, où le fleuve ne creuse même pas un sillon bien profond. Ce bassin est du reste très inférieur aux trois autres, à tous les points de vue, malgré son étendue importante (1,4 millions de km²). Venu du lac Dilolo, en Angola, et formé essentiellement par la Liambaï; le Zambèze n'a pas encore descendu la moitié de sa pente aux célèbres chutes Victoria. Ses affluents viennent du Nord, lui apportant les eaux abondantes du versant Sud du plateau austral proprement dit. Il déverse aussi le lacs Nyassa par le Chiré

Un peu plus loin, le lac Chirva est le centre d'un petit bassin fermé, sans écoulement vers l'Océan.

Le Zambèze et ses principaux affluents (longueurs en km)

• Zambèze 2693

• Luena 350

• Luanginga 500

• Kabompo 440

• Lungwebungu 645

• Cuando 1500
• Munyati-Sanyati 500

• Kafue 960

• Luangwa 790

• Mazowe-Luenha 400

• Ruhuhu - Lac Malawi - Shiré 1200


Le Zambèze et ses affluents descendent en chutes brusques les gradins du plateau qu'ils arrosent. Sur le seul Zambèze on en compte jusqu'Ă  72 avant les chutes Victoria. 

Le Zambèze a des crues très importantes et très régulières. comme celles des autres grands fleuves de l'Afrique tropicale. Dans son cours supérieur (la Liba), au moment des hautes eaux (février-avril), le pays est changé en lac; les villages, construits à dessein sur des buttes, émergent seuls. Au contraire, en juillet il n'a presque plus d'eau; aux environs de Tété, au Mozambique, il est même guéable. Après un cours de 2580 km, qui un temps sert de frontière entre la Zambie et le Zimbabwe, il finit par un vaste delta dans le canal de Mozambique.

Bassins fermĂ©s. 
Plusieurs bassins fermĂ©s, ou endorĂ©iques, existent en Afrique. Les deux principaux sont celui du lac Tchad et celui de l'Okavango. Ni l'un ni l'autre ne sont comparables pour l'Ă©tendue avec ceux des quatre grands fleuves. 

Bassin du Lac Tchad.
Le lac Tchad, partagé entre le Tchad; le Niger, le Nigéria et le Cameroun, est pour l'essentiel un vaste marécage où se perdent le Ouambé, venu de l'Ouest, et surtout le Chari, venu du Sud-Sud-Est. Ce dernier, qui est de loin le plus abondant, forme, avec ses affluents et ses divers bras, un réseau très compliqué. Le Tchad, dont l'étendue varie d'une année à l'autre, mais qui ne cesse au final de rétrécir inéluctablement, se déversait autrefois par le Bahr-el-Ghazal, dans la dépression lacustre du Bodélé; fleuve et lac sont aujourd'hui desséchés.

Autour du grand lac, d'autres plus petits sont comme lui sans issue, tels le lac Fittri, alimenté par le Salamat venu du Ouadaï, est certainement indépendant. Il semble qu'autrefois, des montagnes du Tibesti comme de celles d'Aïr, des rivières soient descendues qui allaient jusqu'au lac Tchad. La partie méridionale du Sahara central s'y rattache, au point de vue hydrographique comme aux autres.
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Lac Tchad vu depuis l'espace.
Delta de l'Okavango vu depuis l'espace.
Le lac Tchad.
Le delta de l'Okavango

Bassin de l'Okavango.
L'Okavango, aussi appelĂ©  Couhango ou ToukĂ©, est un cours d'eau long de plus de 1500 km, venu du BiĂ© et des terrasses centrales de l'Angola, qui se dĂ©verse dans un vaste marais de 18 000 km², situĂ© au Nord-Ouest du Botswana, en bordure du Kalahari, et oĂą vient aussi se perdre l'Epukiro, qui descend du pays des Damaras (Namibie). 

Par une branche, le Taoghe, il vient alimenter le petit lac Ngami, dĂ©couvert en 1849 par Livingstone,  et qui est si peu profond qu'on le traverse en faisant avancer les barques avec l'aide de perches; il n'a pas plus de 150 km de circonfĂ©rence; son niveau est haut en Ă©tĂ© (juin-aoĂ»t), bas en hiver.

Le bassin de l'Okavango est disposé en éventail, comme un delta, et non en entonnoir, comme celui du lac Tchad. Il est d'ailleurs moins considérable.

Les principaux cours d'eau endoréiques (longueurs en km)

Bassin du lac Tchad
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• Système Chari - Sara - Uham 1740
• Chari 1400
Kameur-Ulu
Aouk
Sara (+ Uham)
Logoné
Salamat (+ Bahr Azum)
525
650
676
950
1200

• Système Komadugu Yobe - Hadejia - Kano 1200
Jama'are, Hadejia
Autres
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• Okavango (delta de l'Okavango, lac Ngami) 1600

• Shebellé (désert de Somalie) 2562

• Omo (lac Turkana) 760

• Awash (lac Abbe) 1200

v Mareb (désert du Soudan) 680

Bassin cĂ´tier de la MĂ©diterranĂ©e. 
Le bassin de la mer MĂ©diterranĂ©e ne reçoit, après le Nil, de fleuves cĂ´tiers que dans la rĂ©gion de l'Atlas. Ce n'est pas que les lits de torrents manquent en Libye, mais aucun n'arrive Ă  la mer. Il n'y a d'eau que dans les oasis. Nous nous bornerons Ă  Ă©numĂ©rer les principales : le long du Nil Ă  l'Ouest : oasis SĂ©limeh, Khardjèh ou Grande Oasis, Ă  la hauteur d'Assouan; Dakhel, Baharieh; puis, dans la dĂ©pression que nous avons dĂ©crite, l'oasis de Siouah; un peu au Nord, celle de Farafra; au Sud, celle de Koufra, montagneuse et assez Ă©tendue; celle du Fezzan possède un petit système hydrographique, mais ni l'oued el-Gharbi, ni l'oued el-Chat n'ont d'eau apparente. Nous en dirons autant des oasis de Ghat et de Ghadamès. La sebkha d'Amadghor est aussi dessĂ©chĂ©e. 

Le grand fleuve de cette rĂ©gion (versant Nord du plateau saharien) Ă©tait I'lgharghar (Irharhar) qui, du plateau du Hoggar, coulait au Nord pendant 1800 km jusqu'aux dĂ©pressions du Sud de l'Atlas, oĂą venait aussi aboutir l'oued Mia (Mya), venu du plateau du TademaĂŻt. Tous deux sont encore de vĂ©ritables torrents, quand un violent orage y jette de l'eau; mais en quelques heures ils sont Ă©puisĂ©s. L'oued DjĂ©di, qui longe l'Atlas au Sud, et l'oued Zaoura (Saoura) qui en descend et va de Figuig au Touât, sont, avec l'oued Draa, les plus importants de ces fleuves dessĂ©chĂ©s. En creusant dans leur lit, on y trouve encore souvent de l'eau, et les oasis, les points habitĂ©s du dĂ©sert, sont en gĂ©nĂ©ral alignĂ©es le long de ces anciens cours d'eau, surtout depuis que l'on a forĂ© des puits artĂ©siens, Il serait inutile d'en donner une liste plus dĂ©taillĂ©e. L'Igharghar, le Mia et le DjĂ©di (480 km) aboutissent au chott Melrhir, prolongĂ© par les chotts Gharsa et DjĂ©rid. Ce sont ces chotts, dont les deux premiers sont Ă  un niveau infĂ©rieur Ă  celui de la MĂ©diterranĂ©e, que le colonel Roudaire proposait jadis de rĂ©unir au golfe de Gabès, de manière Ă  former une mer intĂ©rieure au Sud de l'Atlas. La grande lagune de Gourara, au Nord du Touât, est la plus importante qu'il nous reste Ă  signaler. 

D'autre part, il y a autour de Kairouan une série de lagunes, où l'on a cru retrouver l'ancien lac Triton, et qui sont le centre du réseau hydrographique de la Tunisie centrale. Enfin, en Algérie, entre les deux chaînes de l'Atlas, il y a encore des bassins fermés, aboutissant à des chotts ou sebkhas. Mais ces lagunes ont à peu près toujours de l'eau et reçoivent de vraies rivières. Nous citerons l'oued Mélah, l'oued et Hamma, etc., qui aboutissent au chott el-Hodna; la lagune de Zahrez et les grands chotts et Chergui, et Gharbi et el-Tigri. Reste à nommer les fleuves côtiers :

Principaux cours d'eau du versant méditerranéen (sauf Nil)

• Medjerda 450

• Oued el-Kébir (Rhumel) > 200
 â€˘ ChĂ©lif 725

• Mélouïa 600

Le volume de tous ces petits fleuves varie beaucoup, selon les saisons, sans ĂŞtre jamais bien important.

Bassin cĂ´tier de l'Atlantique.
Au Maroc, les premiers fleuves côtiers du bassin de l'Atlantique descendent également de l'Atlas. Nous citerons l'oued Sébou, l'oued Omm-er-Rébia, l'oued Tensift, au Nord de la chaîne; au Sud, l'oued Soûs, qui n'arrive à la mer qu'en temps de pluies, et l'oued Draa, qui est dans le même cas, quoique beaucoup plus long. Il recueille toutes les eaux du versant Sud de l'Atlas occidental. Sa source est dans les hautes montagnes de l'Atlas; il coule au Sud, puis à l'Ouest, et tombe dans la mer, à 60 km au Nord du cap Noun. Dans son cours inférieur, il a jusqu'à 150 m de large, mais sa largeur moyenne est de 30 m et sa profondeur ne dépasse pas 70 cm. Grossi par la fonte des neiges, il atteint la mer; mais dans la saison sèche il tarit avant d'y arriver. Il forme un lac peu profond à la lisière du désert. On a voulu retrouver dans l'oued Draa le Niger de Ptolémée.

Le long de la côte saharienne (Sahara Occidental) on trouve encore l'oued intermittent Seggia (Saguia el-Hamra) et le Rio de Oro, tout aussi fantomatique et qui débouche en Mauritanie.

Le SĂ©nĂ©gal (entre la Mauritanie et le SĂ©nĂ©gal), qui marque la fin du dĂ©sert, est, lui, un vrai fleuve. Il prend sa source dans le massif montagneux du Fouta-Djalon, du cĂ´tĂ© oriental. Il est long de 1700 km, très abondant pendant la saison des pluies; sa crue commence en juin et est très considĂ©rable (16 m Ă  Bakel); comme le Niger et plus encore, il forme, dans ses dĂ©bordements, des cours d'eau temporaires, les marigots. Il est alors navigable Ă  1000 km de son embouchure. Il a plusieurs rapides et chutes. Son bassin, montagneux Ă  l'Est, puis très boisĂ©, est marĂ©cageux et sablonneux dans la partie infĂ©rieure. 
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Le Sénégal ŕ Saint-Louis.
Le Sénégal à Saint-Louis, près de son embouchure.
Photo : Evgeni Zotov (licence : Creative Commons).

La Gambie, longue de 1130 km, a bien des caractères communs avec le SĂ©nĂ©gal; nĂ©e dans le Fouta-Djalon, elle est, dans son cours infĂ©rieur (en Gambie), semĂ©e d'Ă®les et terminĂ©e par un delta. Pendant la saison des pluies, elle monte de 13 m, inonde les plaines voisines, jusqu'Ă  une distance de 450 km de la mer, et les recouvre d'un limon fertilisant. 

Viennent ensuite : la Casamance, navigable pendant 300 km;  le rio Cacheu; le rio Mansoa; le rio Corubal, le Rio Grande de Buba; le Kogon,la grande et la petite Scarcies; la rivière de Sierra-Leone; la Mano (Maho), les rivières Saint-Paul  et Saint-John,  le Cestos; le Cavally, le Sassandra, la Bandama; la Volta, le KomoĂ©; l'OuĂ©mĂ© et l'Addo, qui parcourent le BĂ©nin et la plaine de Lagos, au NigĂ©ria. La plupart de ces fleuves cĂ´tiers vont des monts de la rĂ©gion soudanienne, suivant une ligne presque droite. Ils sont larges et profonds. Ils croissent pĂ©riodiquement en Ă©tĂ©.

Entre le Niger et le Cameroun, signalons la Cross River. Sortie des monts Cameroun, elle a un cours de 550 Ă  600 km. Grossi par de nombreux affluents, ce fleuve atteint près de la mer une largeur de 15 km. Il contourne les montagnes au Nord. Mais plusieurs petits cours d'eau en descendent directement Ă  la mer, le Moundo, le Cameroun, le Loungasi, l'EdĂ©a; etc. Plus au Sud le Sanaga, le Nyong, le Bongola, le Benito, une sĂ©rie de rivières qui se rejoignent pour former l'estuaire du Rio Muni,  puis le Como qui dĂ©bouche dans l'estuaire du Gabon. Quoique, de peu de longueur, ces rivières sont larges Ă  leur embouchure et ont encore Ă  plus de 50 km de la mer une largeur d'environ un km. L'OgĂ´ouĂ© , qui dĂ©bouche près de Port-Gentil, parcourt 850 kilomètres. Il offre les caractères communs aux fleuves de cette rĂ©gion.

Les principaux cours d'eau du versant atlantique (longueurs en km)

• Sébou 615

• Oum Errabiâ  (Oum Er-Rbia) 550

• Draa 1200
• Système  SĂ©nĂ©gal-BakoyĂ©- BaulĂ©
• Sénégal
1790

1140

Bakoye (Bakhoy ou Semefé) 400
Baoulé 500
Bafing
Falémé
Gorgol
Ferlo
500
650
400
500

• Gambie 1094

• Casamance 320

• Géba 540

• Corubal (Koliba ou Tominé) 560

• Konkouré 365

• Grande Scarcies (Kolenté) 240

• Petite Scarcies (Kaba) 280

• Sewa (Bagbe et Bafi) 385

• Rokel / Sierra Leone 385

• Moa 425

• Mano 320

• Lofa 3505

• Saint-Paul 430

• Saint-John 370

• Cestos 380

• Cavally 700

• Sassandra 650

• Bia / lagune d'Aby 300

• Bandama (+ Bandama blanc) 1050
Nzi
Marahoué (Bandama rouge)
725
550
• Komoé 1160

• Tano 625

• Pra 445

• Système Volta-Volta Noire 1600
Otti-Pendjari
Volta Blanche
Volta Noire
900
1140
1352

• Mono 470

• Ouémé 510

• Niger 4200

• Cross 490

• Sanaga-Djerem 1060
Mbam 425

• Nyong 640

• Ogôoué 1200
Djoua (Ivindo) 500

• Nyanga 600

• Kouilou-Niari 700

• Congo 4700

• Cuanza 1200

• Bengo 300

• Cuvo-Keve 500

• Kunene (Counène) 1050

• Orange 1860
Caledon
Vaal
Nossob (Nosop)
Molopo
Vis
490
1120
750
960
650

• Olifants 265

• Great Berg (Bergrivier) 295

Au Sud du Congo les fleuves cĂ´tiers ont des bassins un peu plus vastes; signalons la LodzĂ© ou Bamba (rio d'Ambriz), la Lounda, l'Ambrisette, la ZĂ©langua, l'Onzo, le LifounĂ©, le DandĂ©; le Bendo qui dĂ©bouche près de Luanda dans la baie du mĂŞme nom; le Coanza (Cuanza) descendu de 2000 m d'altitude, renforcĂ© par une sĂ©rie d'affluents, est long de 800 Ă  1000 km, navigable pendant 450 km et large de 2 km Ă  l'embouchure; il a des cataractes fort belles Ă  CambambĂ©, lorsqu'il tombe du plateau en plaine. 

Citons ensuite la Longa, le Couvo, long de 750 km environ, et un peu au Sud, le Counène, long de 1750 km et qui vient des monts de Mossamba non loin des tributaires du Zambèze et du lac Ngami. Son cours inférieur, qui marque la frontière entre l'Angola et la Namibie, est rempli de rapides. Après le Counène, on rencontre quelques fleuves intermittents, l'Ugab, l'Omaruru, et surtout le Souakop, qui débouche près de la baie Whalfish (Walvis Bay) ou des Baleines.
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Le fleuve Ugab vue depuis l'espace.
Intermittent, mais Ă©cologiquement vital, l'Ugab (500 km), en Namibie, ne coule en surface que
pendant quelques jours chaque année, mais d'importantes masses d'eaux souterraines existent
en profondeur. Les longues structures rectilignes, perpendiculaires aux fleuve, sont constituée de roches volcaniques sculptées par l'érosion. La région est le rendez-vous des éléphants du
désert et des rhinocéros noirs

L'Atlantique ne reçoit plus de vĂ©ritable rivière avant le fleuve Orange ou Cariep (29° S.). Il naĂ®t dans le Drakensberg et coule de l'Est Ă  l'Ouest pendant 1900 km, toute la partie infĂ©rieure de son cours, sĂ©parant la Namibie de l'Afrique du Sud, est en pays dessĂ©chĂ©, aussi roule-t-il très peu d'eau. Il reçoit Ă  droite le Vaal ou KĂ©i Gariep, venu des hauts plateaux, et le Nosob, longue rivière de près de 1000 km, qui n'a d'eau qu'après les pluies; elle longe la steppe du Kalahari; enfin, auprès de l'embouchure, l'Aoub ou Groote Fish Rivier qui arrose tout le pays Namaqua au Sud du tropique du Capricorne. A gauche, l'Ongaro et le Hartebeest, formĂ© par le Zak et l'Olifant, drainent le versant septentrional des monts Nieuweveld. 

Au Sud du fleuve Orange, le Buffels Rivier, le Groene, au Nord et au Sud des monts Kamies, l'Olifant occidental dont une branche, le Doorn, recueille les eaux du grand Karrou.

Bassin côtier de l'océan Indien.
Les montagnes de la province du Cap envoient à l'océan Indien une série de petits fleuves pittoresques, assez abondants, mais non-navigables à cause de leurs cascades : la Breede, la Gauritz, le Zondag, la rivière des Bochimans (Bushmansriver), le Great Fish River, la Keïskamma, la Kéï, la rivière Saint-John, l'Oum-Simkoulou, enfin la Tongéla.

Dans la baie de Sainte-Lucie se jettent l'Oum-Kolosi et l'Oum-Kousi. Dans la baie de Lagoa, le Maputo, qui a donnĂ© son nom Ă  la capitale du Mozambique, et est grossi du Pongola; puis le Mamissa. Nous trouvons ensuite le Limpopo ou fleuve des Crocodiles (1600 km). Il naĂ®t sur le versant occidental du Drakensberg, Ă  1600 m d'altitude, et dĂ©crit un cercle presque complet jusqu'au Nord de la baie de Lagoa, oĂą il se perd dans l'ocĂ©an Indien. 

Cours d'eau du versant de l'OcĂ©an Indien  (longueurs en km)

Embouchure en Afrique du Sud
-
Breede (Breë River)
Gouritz
Gamtoos
Sundays
Great Fish River
Kei
Tugela
335
416
650
250
644
520
500

au Mozambique

Maputo (Pongolo)
Komati (Incomati)
565
714
• Limpopo 1800
Olifant
Changane
790
510
Sabi (Save)
Buzi
Pungwe
Lurio
Messalo
715
360
400
595
530

-
• Zambèze 2693


à la frontière Mozambique - Tanzanie
-
• Rovuma 800
Lugenda 360
-
Ă  Madagascar
Onilahy
Mangoky
Manambolo
Betsiboka
Tsiribihina
Sofia
525
564
370
525
465
350

-en Tanzanie, Kenya, Somalie
-
Système  Rufiji- Grand Ruaha 910
-
• Rufiji - Kilombero  745
Grand Ruaha
Kilombero
750
445
Wami
Pangani

Galana-Athi
Tana

500
500

560
800

Système Djouba-Ganale Dorya 1808
• Djouba (Jubba) 1004
Ganale Dorya 858
Gestro 450
Lagh Dera - Ewaso Ng'iro 700
-

dans la Mer Rouge
-
• Baraka 640
Anseba 346
-

Du plateau austral descendent encore d'autres fleuves : Oori, Sabia, Bouzi, Tendacoulo. Au Nord du Zambèze, il faut aller jusqu'à la Rovuma pour en trouver un qui mérite d'être cité. Née à l'Est du lac Nyassa, elle se jette par un estuaire au Nord du cap Delgado. La Lufidji ou Rufidji se termine au contraire par un delta très insalubre. La Rufu, venue des monts Rufuta, et le Pandani, né au Kilimandjaro, se jettent en face de l'île de Zanzibar

On remarque ensuite la Sabaki, la Tana descendue du Kenya, enfin, la Djouba (Juba) ou Fuégos, grand fleuve d'environ 2000 km, qui, à travers le Sud de la Somalie, vient du pays de Kaffa et des plateaux situés au Sud de l'Ethiopie.

La rivière somali par excellence est le l'Ouebi Chibeli (Shebellé). Elle prend sa source à l'extrémité Sud-Est du massif abyssin, parcourt le Sud de l'Ogaden et entre en Somalie, atteint presque Mogadiscio (Muqdisho), puis longe la côte vers le Sud pour aller se perdre, à deux pas de la mer, dans le désert la plupart du temps, et par fortes eaux dans une petite lagune marécageuse qui partage ses eaux avec la Djouba.
-

Chutes de l'Awash.
Chutes de l'Awash, en Ethiopie. Photo : Jean Rebiffé (licence: Creative Commons).

Le Nogal, cours d'eau intermittent, naît au Sud des monts Gab Liba et se jette par 8° N environ. Le seul fleuve notable du versant Nord de ces montagnes est l'Awash : descendu de l'Ethiopie méridionale (Choa), il se perd dans une dépression voisine de la baie de Tadjourah, le lac Abbe, à Djibouti

La seule rivière à se jeter dans la mer Rouge et digne d'être citée est la Baraka (ou Barka). Née dans la région d'Asmara, en Erythrée, elle atteint la mer à Trikitat, près de Suakin (Sawâkin), au Soudan. (GE).

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