| Amburbium (ou Amburbiale sacrum). - Dans l'ancienne Rome, procession expiatoire analogue aux ambarvales et à l'ambilustre, destinée à purifier la ville proprement dite, l'urbs, dont le cortège faisait le tour avec les victimes désignées par le rituel, un porc, un bélier et un taureau. Cette cérémonie, solennelle entre toutes, n'était point annuelle et n'avait point de place fixe dans le calendrier. On la célébrait à titre extraordinaire, toutes les fois que des fléaux et des prodiges faisaient sentir le besoin de conjurer la colère des dieux. Lucain, au premier livre de la Pharsale (v. 592 sqq.), nous en a laissé une description qu'on a tout lieu de croire fidèle. Tous les prêtres et collèges sacerdotaux y prennent part. En tête du cortège marche le Grand-Pontife; derrière lui, les Pontifes et Pontifes mineurs, portant la toge retroussée à la mode de Gabies, les Vestales, les Quindécemvirs et les Galles, les Augures, les Septemvirs Epulons, les « confrères Titiens » et les Saliens, enfin les Flamines. On cite encore une cérémonie de ce genre sous le règne d'Aurélien, bien qu'elle soit devenue assez rare sous l'Empire. | |