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Faust
Opéra de Gounod
Faust opéra français en cinq actes, paroles de Michel Carré et Jules Barbier, musique de Charles Gounod, représenté  à Paris, au Théâtre-Lyrique, le 19 mars 1859, et en suite à l'Opéra, le 4 mars 1869.

Livret.
Les librettistes ont pris leur sujet dans le premier Faust de Goethe. C'est, d'abord la  chambre du vieux docteur Faust, qui, appelant à lui le démon, est transformé et rajeuni tout à coup. Méphistophélès lui montre, en une vision poétique, Marguerite à son rouet qui chante en filant. 

Au second acte, nous voyons la kermesse, la sortie de l'église, la scène de Méphistophélès avec les buveurs, Faust abordant Marguerite. 

Le troisième nous transporte dans le jardin de Marguerite, où pénètre Faust, et nous fait assister à la scène de la séduction et à l'ivresse des deux amants. 

Au quatrième, le retour des soldats revenant de la guerre, la sérénade de Méphistophélès, l'épisode du duel terminé par la mort de Valentin maudissant sa soeur, puis la grande scène de l'église où Marguerite est empêchée de prier par Méphisto. 

Enfin, au cinquième, le grabat de Marguerite, puis la fantastique nuit de Walpurgis, qui termine l'ouvrage. Ce dénouement a été refait de diverses façons.

Partition.
Faust est, au point de vue théâtral, une des oeuvres capitales de la musique dramatique française au XIXe siècle. La nouveauté piquante des harmonies, la frappante vérité de la diction, la forme si neuve de la phrase méIodique, la sobriété pourtant si savoureuse de l'orchestre, la poésie de certains épisodes (la scène du jardin), la vigueur de certains tableaux (le duel de Faust et de Valentin, la scène de l'église la couleur et l'originalité de certains incidents (la kermesse, la ronde du Veau d'or, la sérénade), tout cela donne à l'oeuvre un caractère exceptionnel, tellement neuf, à l'origine, que le public ne comprit pas tout d'abord, et tellement imité depuis, que les procédés du compositeur sont devenus en quelque sorte monnaie courante.

Il faut louer surtout, dans cette musique, avec l'abondance et la grâce, la fraîcheur exquise de l'inspiration, avec son sentiment à la fois poétique et passionné, l'incomparable élégance de la forme. Chaque morceau offre une phrase ordinairement courte, mais d'une vérité d'expression forte et ingénieuse. Parmi ceux qui sont le plus restés dans la mémoire, nous citerons : Salut, ô mon dernier matin! Salut, demeure chaste et pure! la ronde du Veau d'or; la ballade' Il était un roi de Thulé; le choeur des soldats; l'air des Bijoux; la scène de la fenêtre, Laisse-moi contempler ton visage; le duo, Ô nuit d'amour; la Valse; Faites-lui mes aveux; Ange pur, ange radieux; etc. (NLI).

Vidéo Youtube.
Faust, 1995, au Grand théâtre de Genève, par l'Orchestre de la Suisse Romande. Chef d'orchestre : John Nelson. Avec Giuseppe Sabbatini (Faust), Samuel Ramey (Méphistophélès), Deborah Riedel (Marguerite) Jeffrey Black (Valentin),  etc. Durée : 2 h 48 mn.
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Dictionnaire Musiques et danses
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