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Pékin (Beijin)

Pékin (ou Beijing en transcription pinyin) est la capitale de la République populaire de Chine depuis 1949 a aussi été pendant plusieurs siècles la capitale de l'Empire chinois; elle est située à 40° latitude Nord dans une plaine en partie sablonneuse, en partie marécageuse, qu'entourent à l'Ouest, au Nord et à l'Est les premiers contreforts des montagnes du Chan-si et du plateau mongol, à peu près à égale distance du Pei ho et de son affluent le Hoen ho. Pékin a connu de grandes transformations depuis 1949, et, avec une population qui a plus que décuplé en un siècle et qui est aujourd'hui de l'ordre de 10 millions d'habitants; on n'évoquera ici que le Pékin classique, celui de l'époque impériale, dont il ne reste plus que quelques monuments, et, dans le centre, un plan d'urbanisme encore largement reconnaissable.
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Le pavillon de l'Harmonie Suprême, vu de la cour intérieure de la Cité Interdite à Pékin.
Le temple a été détruit par un incendie à sept reprises et a été reconstruit pour la dernière fois
en 1695-1697. La plupart des bâtiments de la Cité Interdite ont été construits avec des bois précieux
et du marbre; des  briques d'or ont été utilisées pour les planchers.

Dès une époque très reculée, la plaine de Pékin a servi d'emplacement à une ville importante; Ki (ou Ji), capitale du royaume de Yen, fondé peut-être au XIe siècle av. J.-C. (et importante au moins depuis le Ve siècle) était, d'après les traditions, située presque à la place de la ville actuelle; en 226, elle fut prise par Qin Shi Huang des Tsin et, quelques années plus tard, le royaume de Yen fut détruit. La ville paraît avoir subsisté, et on la retrouve comme capitale du nouveau royaume de Yen, vassal des Han (à partir de 206 av. J.-C., elle est de nouveau capitale d'un royaume barbare de Yen au IVe siècle ap. J.-C. Elle est à cette époque et par la suite appelée Ki, Yen et Yeou tcheou et, sous ce dernier nom, sert de résidence à un gouverneur militaire de la dynastie des Thang; quelques monuments du VIIe siècle montrent que Yeou tcheou occupait la portion occidentale de la ville moderne. 
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Pékin vu depuis l'espace. Les motifs concentriques des rues de la ville sont clairement visibles. 
La zone rectangulaire dans le centre est le Musée du Palais (c'es-à-dire la Cité Interdite). La zone 
des bâtiments au nord de la Cité Interdite contient un certain nombre d'universités. Pékin est
entouré par six rocades, dont quatre peuvent être vus dans cette photo. Le premier anneau n'est
plus utilisé comme voie rapide. Image : Nasa / ISS. 
Pékin vu depuis l'espace.

En 986, Yeou tcheou devint l'une des capitales des Liao ou Khitan et fut alors nommée Yen king ou Nan king (= capitale du Sud, nom qui sera ensuite et jusqu'à nos jours celui d'une ville encore plus au Sud); il semble que la ville des Liao occupât la partie Sud-Ouest du Pékin actuel. Redevenue chinoise pendant un petit nombre d'années, la ville fut prise en 1125 par les Kin; les empereurs de cette dynastie rebâtirent ou agrandirent la ville, en la reportant un peu au Sud-Ouest, et en firent leur capitale centrale, Tchonq tou (1151); de cette ville, il ne subsiste  aujourd'hui que quelques traces, qui permettent d'en fixer l'emplacement dans la partie occidentale de la ville chinoise actuelle et à l'Ouest de celle-ci, donc plus près du Hoen ho.

Les Mongols à leur tour construisirent une résidence impériale, cette fois au Nord-Est de la ville existante (1264-67); en 1271, Koubilaï khan lui donna le nom de Ta tou ou Dadu  (= grande capitale), c'est la Cambaluc (Khanbaligh ou Khanbaliq)  des Mongols, qui a été visitée par Marco Polo. Cambaluc formait un carré parfait, ses murs étaient percés de onze portes, deux au Nord et trois sur chacune des autres faces; les murailles de l'Est et de l'Ouest et leurs portes centrales et méridionales correspondent aux mêmes murailles et aux portes de ce qu'on appelait encore la ville tartare à la fin de l'époque impériale; de la muraille du Nord située à environ 2 kilomètres et demi au delà du mur septentrional, il restait encore au début du XXe siècle d'importants vestiges, appelés la muraille de terre, thou tchheng; la muraille du Sud paraît avoir occupé une position un peu plus septentrionale que par la suite. Ainsi la tour de la Cloche (tchong leou) et la tour du Tambour (kou leou), qui étaient au centre de la ville mongole, sont dans la partie septentrionale de la ville dite mandchoue (voir le plan). L'enclos renfermant le palais, de forme rectangulaire, ayant de 3 à 4 kilomètres de circonférence, et la muraille de 10 kilomètres environ qui l'entourait à distance, correspondent presque exactement à la disposition moderne de la ville.

Le premier empereur des Ming établit sa capitale à Ying thien (l'actuelle Nankin), donna à la ville mongole le nom de Pei phing (= pacification du Nord) et en diminua l'étendue; mais le troisième empereur Ming, dans les années Yong Io, se transporta dans la capitale abandonnée (1409), la restaura, reconstruisit le palais et en fit sa résidence; en 1421, tout était terminé; la nouvelle capitale s'appela Choen thien ou Pei king (capitale du Nord) d'où les premiers missionnaires ont fait Péking (Pékin). La dynastie mandchoue (Les Toungouses) a occupé telle quelle la capitale des Ming (1644); mais Nankin ayant cessé d'être une résidence impériale, le nom de Pékin est par suite sorti d'usage; pendant longtemps, il ne sera plus compris par les gens du peuple, qui ne connaitront que king ou King tchheng (la capitale).
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rue de Pékin
Une rue de Pékin vers 1900.

Aujourd'hui Pékin peut se décomposer compose en trois zones : à la périphérie, le Pékin moderne qui s'est formé depuis 1949, avec sa grande zone industrielle au Sud-Est, et ses pôles universitaires à l'opposé; au centre, le Pékin classique, avec d'une part la ville tartare, Nei tchheng (ville intérieure), qui seule était la capitale, et d'autre part la ville chinoise, Oai tchheng (ville extérieure), qui est un faubourg entouré de murs. La ville tartare forme un rectangle régulièrement orienté ayant environ 5 kilomètres du Nord au Sud et 7 kilomètres de l'Est à l'Ouest; la seconde, accolée à la première au Sud, a la forme d'un rectangle dont les côtés Nord-Sud sont moindres et les côtés Est-Ouest sont plus grands que ceux de la ville tartare.


Le temple de la Littérature.

Au temps de l'Empire céleste, la ville tartare a encore neuf portes, trois au Sud communiquant avec la ville chinoise, deux sur chaque autre face; les murailles sont revêtues de pierres et de briques, hautes de 15 mètres, épaisses de 4 au sommet, qui forme une large route bordée de parapets; la monotonie en est rompue par les tours d'angle, les hauts pavillons des portes et des murs semi-circulaires qui protègent celles-ci à l'extérieur. De larges boulevards rectilignes, partant de chacune des portes, découpent déjà la ville en rectangles réguliers, toutes les rues de quelque importance sont orientées Nord-Sud ou Est-Ouest. Les ponts en pierre, les arcs de triomphe en bois peint de couleurs vives, les portes monumentales des palais et des temples font aux voyageurs de l'époque une impression grandiose, malgré mauvais entretien des rues et des monuments. Tout le centre de la ville forme la « ville impériale », hoang tchheng, enclose par un mur qui est percé de quatre portes correspondant aux quatre points cardinaux; au centre de la ville impériale est la « ville rouge interdite » (tseu kin tchheng, Cité interdite), close d'un mur et d'un fossé et où se trouvent les palais officiels; avec un autre enclos contigu à la ville rouge et situé juste au Nord (king chan ou mei chan), avec les deux temples et les vastes cours placés devant le palais et qui se prolongent bien en dehors de la ville impériale, jusqu'à peu de distance de la porte centrale du Sud (tcheng yang men ou tshien men), qui donnera son nom à l'immense esplanade qu'on y construira à l'époque communiste, la fameuse place Tian'an men (Tiananmen). Les enclos réservés à l'empereur et dont l'accès était interdit, surtout aux étrangers, coupaient la ville du Nord au Sud dans les deux tiers de son étendue; de vastes parcs impériaux (son hai, les trois étangs) également clos s'étendent toujours du Nord au Sud dans la moitié occidentale de la ville impériale.
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Pékin : le palais de l'Assemblée du Peuple.
Palais de l'Assemblée du peuple, sur la place Tian'an men. Il a été construit en 1959

La ville tartare renferme, en outre, comme monuments le temple de la littérature, le Yong ho konq, ancien palais transformé en lamaserie depuis le XVIIIe siècle, la tour de la Cloche, et la tour du Tambour, l'Observatoire (koan siang thai) avec de beaux instruments de bronze qui datent, les uns du XIIIe siècle, les autres du XVIIe siècle, de nombreuses bonzeries (l'une des plus importantes, le Long fou seu, est connue pour une foire qui s'y tenait trois fois par mois), le local des examens avec des loges pour 14 600 candidats, de nombreux palais princiers et de nombreux yamens; en effet, toutes les administrations avaient leur siège dans la capitale même et non dans la ville chinoise. Les légations étrangères (France, Allemagne, Angleterre. Autriche, Belgique, Espagne, États-Unis, Italie, Japon, Pays-Bas, Russie) qui ont commencé à être établies à partir de 1860 étaient presque toutes réunies au Sud-Est, entre la ville impériale et la porte dite Ha ta men. II existe quatre églises catholiques : Pei thang, Nan thang (dons de terrain par l'empereur en 1636 et en 1650), Tong thang et Si thang; la mission ecclésiastique russe (Pei koan) remonte à la fin du XVIIe siècle, elle est située dans l'angle Nord-Est de la ville.

La ville chinoise n'a été enclose de murs qu'en 1543; sa muraille, moins haute que celle de la capitale (10 mètres, 5 mètres d'épaisseur au sommet), était percée au Nord de cinq portes dont trois conduisaient dans la ville tartare, de trois au Sud, de une à l'Est et de une à l'Ouest, c'était la ville proprement commerçante; on y remarquait des bonzeries et des temples en grand nombre; dans l'un d'eux, au Lieou li tchhang, se tenait annuellement une foire renommée. Une large rue rectiligne du Nord au Sud, une autre de l'Est et à l'Ouest, divisent la ville en quatre parties sensiblement égales; à l'Est de cette rue se trouve l'enclos de l'autel du Ciel, le thien, than, et à l'Ouest, celui de l'autel des Premiers Laboureurs, sien nong than, où l'empereur allait chaque année accomplir les cérémonies religieuses.
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Pékin : tour de porcelaine au Palais d'été
Le Palais d'Eté et la Tour bouddhiste de l'encens (temple la Vertu), à Pékin
Cet endroit était un lieu de villégiature de la famille impériale. Il se compose de palais, de jardins,
et d'un lac. Les jardins remontent au XIIe siècle; la construction du Palais d'Eté a débuté en 1750.

D'autres autels officiels, tchao yang than, consacré au Soleil, si yue than consacré à la Lune, ti than consacré à la terre, sont hors de la ville tartare, respectivement à I'Est, à l'Ouest et au Nord. II est impossible de mentionner même la plus petite partie des palais, bonzeries, temples taoïstes qui étaient répandus dans la campagne autour de Pékin et jusque dans les collines de l'Ouest (si chan); il n'est pas surprenant qu'une ville qui a été sept siècles capitale d'empire ait offert autant de monuments. On ne peut cependant négliger de citer le Palais d'été (Yuen ming yuen) avec le Oan cheou chan, situés au delà du village de Hai tien, au Nord-Ouest, de la ville tartare, et le Nan hai tseu, vaste enclos au Sud de la ville chinoise, qui était réservé aux chasses impériales depuis l'époque des Yuen; ses murailles, construites au XIVe, siècle, n'ont pas moins de 420 li (plus de 65 kilomètres).

Cette capitale a toujours été assez pauvrement pourvue d'eau, malgré le voisinage du Pei ho et du Hoen ho; le premier est situé plus bas que Pékin, l'autre est torrentueux, sujet à des crues rapides; après lui avoir pris une partie de son eau à certaines époques, on fut obligé de fermer les canaux qui avaient été ouverts, à cause des inondations menaçantes. Beaucoup d'aménagements et de grands travaux ont eu lieu au cours des siècles et jusqu'à nos jours pour approvisionner Pékin convenablement en eau (et aujourd'hui en énergie hydro-électrique). A la fin de l'époque impériale Pékin recevait l'eau surtout de quelques petits lacs (Khoen ming hou, Oang hai leou) situés à l'Ouest et au Nord-Ouest; on put ainsi former des étangs dans la ville tartare et avoir un peu d'eau dans les fossés au Sud de celle-ci; l'écoulement s'en faisait par un canal muni de plusieurs écluses qui aboutissait à Thong tcheou et se déversait dans le Pei ho. L'eau d'alimentation fournie par des puits était de fort mauvaise qualité; les égouts nombreux et importants qui avaient été construits jadis étaient tous ruinés; aussi, lors des pluies d'été, les rues étaient transformées en lacs où il ne manquait pas chaque année de se noyer quelques hommes ivres.
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La capitale impériale

Comme capitale de l'empire, Pékin est encore au début du XXe siècle, le siège du Grand Conseil, du Grand Secrétariat, des six ministères, de la Cour des Censeurs, du Conseil des affaires étrangères (Tsong li ya men), du Conseil de l'Amirauté, etc. Bien que située dans la province du Tchi li, cette ville et sa banlieue sont soustraites à l'autorité du vice-roi de Thien tsin et ont une administration spéciale, composée de la préfecture de Choen thien dirigée par un gouverneur, fou yin, qui adresse directement ses rapports au trône et qui a sous ses ordres les sous-préfets de Ta hing (Est de la ville) et de Oan phing (Ouest); ces fonctionnaires ont les pouvoirs habituels des sous-préfets chinois, mais seulement hors des portes de la ville tartare, bien que leurs yamens soient dans la ville même. 

Dans la ville tartare, la juridiction sur les affaires peu graves appartient d'une part à une délégation de la Cour des Censeurs, d'autre part aux chefs de la Maréchaussée; les affaires graves sont soumises directement au Ministère des Châtiments, hing pou; c'est cette haute administration qui connaît également des délits commis dans le palais; toutefois, les membres de la maison impériale et les eunuques sont soumis à des tribunaux particuliers. 

Le corps de la maréchaussée est chargé de la police, surveille l'entretien des rues; les officiers en sont toujours mandchous, ils commandent aussi les cinq brigades chinoises, qui sont cantonnées à Hai tien et aux environs de la capitale; celles-ci, d'ailleurs, ont peu d'importance, et les troupes mandchoues des huit bannières résidant en ville et hors de la ville, ainsi que les gardes impériaux, forment la partie la plus active de la garnison.Lors de la guerre avec le Japon, les Censeurs ont été chargés de former quelques nouveaux corps sur le modèle des armées des vice-rois (lien ying). 

L'impôt foncier n'est perçu que sur les terres cultivées, par conséquent hors de la ville tartare, il est du ressort des sous-préfets; il n'existe pas d'impôt sur les maisons. Les droits de mutation sont payés par les Chinois à la sous-préfecture, par les Mandchous à trésorerie des bannières; les droits d'octroi sont perçus par la même trésorerie pour, certains produits (bestiaux) et par l'octroi de Ha ta men pour la plupart des marchandises; la ferme de cet octroi est donnée chaque année à un grand fonctionnaire. Il n'y a pas de patentes annuelles, mais des patentes payées une fois pour toutes en ouvrant boutique.

Pékin vers 1900.


La région de Pékin a toujours été pauvre en produits agricoles et minéraux, l'industrie est donc restée peu développée jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, le commerce n'était entretenu à l'époque impériale que par la présence de la cour et des mandarins; mais, en raison de cette population riche, il était considérable; tous les produits les plus délicats de l'empire, fourrures, soieries, thés, conserves, livres, objets d'art, venaient à Pékin; les corporations étaient nombreuses et puissantes. Parmi les plus importantes, il faut citer celles des banquiers, des monts-de-piété, des marchands de grains, des marchands de thé; il faut aussi mentionner les nombreuses associations provinciales qui avaient leurs hôtels à la capitale. Si le centre de l'empire fut depuis aussi longtemps fixé dans les plaines septentrionales du Tchi Ii, le fait est dû non pas à la nature du sol ni à la facilité des communications, mais à une raison politique, au voisinage de la Mandchourie et de la Mongolie, dont les conquérants venus du Nord voulaient rester proches et que la dynastie chinoise des Ming voulait surveiller de près (la Grande Muraille ne passe qu'à une soixantaine de kilomètres au Nord de la ville). En raison de ce voisinage et des invasions qui se sont succédé depuis l'origine de l'histoire, la population est très mélangée d'éléments étrangers et diffère sensiblement de la population chinoise du Centre et du Sud, qui d'ailleurs a connu d'autres mélanges; la langue aussi, qui est de la variété dite mandarine et est à la base du Chinois standard, adopté aujourd'hui comme langue officielle, présente des traits accentués, et pour le système phonétique et pour le vocabulaire, elle était devenue Ia langue de la cour et des fonctionnaires et jouait un peu le même rôle que le hochdeutsch en Allemagne.
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Une porte monumentale des enceintes intérieures de Pékin.
Une porte monumentale des enceintes intérieures de Pékin. Construite une première fois en
1420, la Porte de la Paix Céleste conduit à l'ancienne Ville Impériale.Elle a été reconstruite
à plusieurs reprises, plus récemment, en 1969-1970.

Parmi les étrangers célèbres qui ont visité Pékin, on peut citer Marco Polo, Jean de Montecorvino, fondateur de la mission catholique (1293), archevêque de Khanbaligh (1307); Odoric de Pordenone, Ibn Batouta, Ghias Eddin, peintre attaché à l'ambassade que les héritiers de Tamerlan envoyèrent à l'empereur (1419); Matteo Ricci (1600, mort en 1610); dès lors les Jésuites furent toujours représentés à Pékin jusqu'à la suppression de leur ordre (entre autres, les PP. Amiot [m. en 1793 ], Bouvet [m. en 1730], Gaubil [m. en 1759], Gerbillon [m. en 1707],  Longobardi [m. en 1654], Magalhaes [m. en 1677], de Mailla [m. en 1748], de Prémare [m. en 1735]; Schall von Bell [m. en 1666], Verbiest [m. en 1688]). Il faut citer aussi les ambassades russes, anglaises, hollandaises et rappeler les noms de Macartney (1795), Titsingh (1795), Amherst (1816). Enfin, à la suite du traité de Thien tsin et des coups de canon tirés sur les navires français et anglais (1859), les armées alliées entrèrent à Pékin (octobre 1860). Depuis lors, la ville fut ouverte aux voyageurs, tout en restant interdite au commerce étranger. (Maurice Courant).
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Un hutong de Pékin. Lex hutongs sont des quartiers traditionnels chinois,
composé de rues ou d'allées étroites, reliant les siheyuan (cours des maisns).
Depuis le milieu du XXe siècle, ces types de quartiers sont devenus 
de plus en plus rares. Images en couleurs : The World Factbook.


Roger Darrobers, Pékin, capitale impériale, mégalopole de demain, Gallimard, 2008. - Pékin, c'est bien sûr la Cité interdite avec ses 72 ha, ses remparts, ses douves, ses 800 palais aux toitures jaunes. Mais c'est aussi la place Tiananmen, le pont Marco Polo, le palais d'Été, le temple du Ciel, le Dagoba blanc, le mausolée de Mao, la maison de Luxun, le quartier des Légations, l'Université normale de Pékin, les ruelles de Lao She, les fêtes du Nouvel An, le canard laqué, les raviolis grillés... Et c'est aussi, depuis peu, le Grand Théâtre national de l'architecte français Paul Andreu, le Stade olympique, la tour de la télévision chinoise. Fort d'une population de près de quinze millions d'habitants, le grand Pékin est en passe de se muer en une nouvelle mégalopole asiatique. (couv.). 

Nicoletta Celli, Les trésors du Pékin impérial, White Star, 2007.


Rotonde de l'Autel du Ciel.
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Dictionnaire Villes et monuments
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