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Rue Villehardouin, à Paris  (IIIe arrondissement). - Cette rue en coude relie la rue Saint-Gilles à la rue de Turenne. La partie qui se dirige du sud au nord faisait partie de l'ancienne rue Saint-Pierre, ouverte en 1640, et qui allait de la rue Neuve-Saint-Gilles à la rue Saint-Claude. La partie supérieure de la rue Saint-Pierre fut supprimée pour l'agrandissement du jardin de l'hôtel Boucherat. 

La partie de la rue Villehardouin qui va de l'est à l'ouest s'appelait rue des Douze-Portes et antérieurement rue Saint-Nicolas à cause de Nicolas de Jay qui y possédait plusieurs maisons (1640 à 1656). Les rues Saint-Pierre et des Douze-Portes ont été réunies en 1565 sous la dénomination de rue Villehardouin en mémoire du chroniqueur (1166-1213).

N° 6. Là se trouvait l'impasse Villehardouin, ex-cul-de-sac Saint-Pierre. Au 2 de l'impasse, au troisième étage, était logé l'abbé de Cajamano chez lequel le général Malet fit les derniers préparatifs de sa conspiration avec Rateau, Boutreux et l'abbé Lafon. (F. de Rochegude).

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Dictionnaire Villes et monuments
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