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Rue François-Miron, à Paris (IVe'arrondissement). - C'était autrefois la rue du Monceau-Saint-Gervais, en raison de sa direction vers l'église Saint-Gervais, bâtie sur une petite éminence qu'on appelait anciennement Monceau. Ce monceau (moncellum) était un fief qualifié, dont il est fait mention sous Louis-le-Jeune, en 1141. Au XIIIe siècle, c'était la rue entre Saint-Gervais et Saint-Jean. On l'appela ensuite rue du Cimetière (elle était alors confondue avec celle du Pourtour).
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Rue François-Miron, à Paris (4e arrondissement).
Maisons à colombages, rue François-Miron.

En vertu d'un arrêt du conseil d'État du 31 mars 1674, la rue du Monceau fut élargie. Une décision ministérielle du 13 thermidor an V, signée François de Neufchâteau, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. Conformément à une ordonnance royale du 4 mars 1836, cette largeur fut ensuite portée à 26 m.

« Paris, le 22 décembre 1838. - Monsieur le préfet, sa majesté a approuvé, ainsi que vous l'aviez proposé, que la rue du Monceau-Saint-Gervais portât le nom de François-Myron, célèbre prévôt des marchands sous Henri IV, etc. » (Extrait d'une lettre du ministre de l'intérieur).
On peut voir, rue François-Miron, plusieurs vieilles façades de maisons, ainsi que l'Hôtel de Beauvais, édifié entre 1656 et 1660 sur les plans d'Antoine Le Pautre, et qui abrite la Cour administrative d'appel depuis 1966.(L).
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Hôtel de Beauvais, à Paris (4e arrondissement).
La cour de l'Hôtel Beauvais, rue François-Miron.  (© Photos : S. Jodra, 2009).
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