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L'économie
Bibliographie générale
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Niall Ferguson, L'irrésistible ascension de l'argent : De Babylone à Wall Street, Librairie Académique Perrin, 2011.
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«Il y a un secret financier derrière chaque grand phénomène historique et c'est le projet de ce livre d'en éclairer les plus importants ». Avec clarté et intelligence, Niall Ferguson démontre comment un assassin écossais a provoqué la bulle boursière qui a préparé le terrain pour la Révolution française. Il montre comment l'impéritie financière a transformé l'Argentine en étude de cas sur l'inflation. Et comment une autre révolution larvée (les subprimes) a fait de la Chine une superpuissance. Mais tôt ou tard les bulles éclatent, les vendeurs pessimistes supplantent les acheteurs optimistes, l'avidité se mue en panique. Précis et documenté, sans verser dans l'anecdotique, Ferguson parcourt avec aisance l'histoire des plus grandes bulles de l'histoire. Chacun des épisodes retracés dans cette histoire financière du monde trouve un écho particulier dans la crise actuelle. (couv.).


Jacques B. Gélinas, La globalisation du Monde, laisser faire ou faire?
Ecosociété, 2011.
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La globalisation, nouvelle religion du monde des affaires et des élites politiques, suscite des questionnements et des oppositions qui, depuis Seattle, ne cessent de s'intensifier. Ce livre arrive à point pour expliquer non seulement la globalisation de l'économie, mais le monde globalisé. L'auteur établit une nette distinction entre la mondialisation, phénomène d'expansion planétaire normalement bénéfique, et la globalisation. (couv.).

Charles Kindelberger, Histoire mondiale de la spéculation financière, Valor, 2005.
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Dès sa première édition en 1978 ce livre constamment réédité et mis à jour devient une référence pour les universités américaines et le monde de la finance. L'expression spéculation financière, oubliée pendant des décennies, revient sur le devant de la scène.

"Cet ouvrage qui depuis longtemps représente le meilleur recueil historique sur les pathologies des crises financières est aujourd'hui avec cette nouvelle mise à jour, encore meilleur. Le lecteur qui parviendra à bien apprendre les leçons que lui enseigne Kindelberger sera fin prêt pour voir venir et savoir naviguer les crises financières qui se dressent devant nous." (couv.).



Ph. Chalmin, B. Dard, B. Maris, Le making of de l'économie, Perrin, 2008.


P. Bezbakh, Histoire de l'économie, des origines à la mondialisation, Larousse, 2008.


Jean-François Eck, Histoire de l'Economie Française : de la crise de 1929 à l'euro, Armand Colin, 2009.


Jean-Louis Mucchielli, La mondialisation, chocs et mesure, Hachette éducation, 2008.
Pierre Dardot, La nouvelle raison du monde, essai sur la société néolibérale, Editions La Découverte, 2010.
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Après la crise financière de 2007-2008, il est devenu banal de dénoncer l'absurdité d'un marché omniscient, omnipotent et autorégulateur. Cet ouvrage montre cependant que, loin de relever d'une pure « folie », ce chaos procède d'une rationalité dont l'action est souterraine, diffuse et globale. Cette rationalité, qui est la raison du capitalisme contemporain, est le néolibéralisme lui-même. Explorant sa genèse doctrinale et les circonstances politiques et économiques de son déploiement, les auteurs lèvent les nombreux malentendus qui l'entourent : le néolibéralisme n'est ni un retour au libéralisme classique ni la restauration d'un capitalisme « pur » qui refermerait la longue parenthèse keynésienne. Commettre ce contresens, c'est ne pas comprendre ce qu'il y a précisément de nouveau dans le néolibéralisme. Son originalité tient plutôt d'un retournement que d'un retour : « Loin de voir dans le marché une donnée naturelle qui limiterait l'action de l'État, il se fixe pour objectif de construire le marché et de faire de l'entreprise le modèle du gouvernement des sujets ». Par des voies multiples, le néolibéralisme s'est imposé comme la nouvelle raison du monde, qui fait de la concurrence la norme universelle des conduites et ne laisse intacte aucune sphère de l'existence humaine, individuelle ou collective. Cette logique normative érode jusqu'à la conception classique de la démocratie. Elle introduit des formes inédites d'assujettissement qui constituent, pour ceux qui la contestent, un défi politique et intellectuel inédit. Seule l'intelligence de cette rationalité permettra de lui opposer une véritable résistance et d'ouvrir un autre avenir. (couv.).


Jacques Valier, Brève histoire de la pensée économique d'Aristote à nos jours, Flammarion, 2009.
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Les débats qui animent la vie économique contemporaine ne peuvent être compris indépendamment de la forme qu'ils ont revêtue dans le passé. Comment, par exemple, appréhender les controverses actuelles sur le libéralisme économique, si l'on ignore que la question de l'interventionnisme de l'État partageait déjà les physiocrates et les mercantilistes, qu'elle devait opposer plus tard les socialistes utopiques et Marx aux thèses d'Adam Smith et de Ricardo, et que, dans Ies années 1930, elle allait rebondir avec la " nouvelle donne " keynésienne? Quand on évoque le communisme, sait-on que Platon en son temps s'est prononcé pour la propriété commune, tandis qu'Aristote était favorable à la propriété privée?

L'histoire de la pensée économique est une nécessité, sauf à imaginer que l'économie politique puisse se réduire, comme elle tend malheureusement à le buire aujourd'hui, à des modèles mathématiques dont les soubassements doctrinaux et théoriques demeurent des non-dits. L'auteur fait ici le pari d'un ouvrage bref: Une histoire de la pensée économique qui ne saurait prétendre à l'exhaustivité, mais qui permet à chacun de se faire une vue d'ensemble des grands courants de pensée et de comprendre les filiations, les oppositions, les avancées et les reculs qui jalonnent cette histoire.  (couv.).

Bernard Maris, Antimanuel d'économie (1- les fourmis), rééd. Bréal, 2006.
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Peut-on échapper à l'économie? Elle imprègne fortement le sport, le sexe et la guerre; elle engage le quotidien de la ménagère comme celui du manager. La "marchandisation de la vie" devient l'hymne de l'époque, et les économistes sont ses farauds apôtres, capitaines autoproclamés à la proue du "progrès" de l'humanité. Le rationnel est leur sextant, le quantifiable est leur boussole. Entre toi de la jungle et productivisme acharné, cartels et stock-options, la statistique quadrille leur parcours. Des kilos d'équations lestent leur "raison raisonnante". Tout juste admettent-ils qu'une main invisible leur vient parfois en aide, altruiste ou impérieuse selon les cas. C'est oublier que l'homme n'est pas, mais alors pas du tout, rationnel. Et que l'économie est avant tout une réflexion sur le partage. Qui regarde le gâteau, qui tient le couteau? Une autre économie est-elle possible? L'esperanto économique est-il le jargon d'une science dure, le sabir d'une science motte, ou le cache-misère d'une science nulle? Traquant les fioritures et les pseudo-concepts, cet Antimanuel permet à chacun de s'armer pour comprendre la harangue des chefs de la guerre économique. Car dans le monde des comptes, il ne faut pas s'en laisser conter. Sur un ton léger mais incisif, Bernard Maris convoque tour à tour des économistes, de Keynes à Stiglitz, mais aussi, plus inattendus, des philosophes ou des romanciers : Montesquieu, Swift, Jarry, Maupassant, Orwell ou Houellebecq... Ensemble, ils posent enfin un regard neuf sur une discipline réputée austère et répondent à des questions fondamentales : qu'est-ce que la valeur? la monnaie? la richesse? La croissance est-elle une vertu ? Qui osera désormais dire que l'économie est ennuyeuse? (couv.).



Cédric Durand, Le capitalisme est-il indépassable?, Textuel, 2010.
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La crise et la montée des périls environnementaux ont fait apparaître une appréciation plus critique, du capitalisme. Le système serait désastreux sur le plan économique, social et écologique... mais resterait un horizon indépassable pour l'humanité. A l'encontre de cette idée, Cédric Durand montre le caractère historique - donc voué à disparaître - de ce système socioéconomique. Il analyse les ressorts de sa dynamique pour expliquer son instabilité et pointe, dans les désordres actuels, des indications convergentes de son épuisement. La question du postcapitalisme est ainsi mise à l'ordre du jour.  (couv.).


Christian Comeliau, La croissance ou le progrès?, Le Seuil, 2006.


Francis-Paul Bénoit, Aux origines du libéralisme et du capitalisme en France et en Angleterre, Dalloz-Sirey, 2006.

Amartya Sen, Ethique et économie, PUF, 2008 (3e édition).
9782130566243
Ce livre est l'exposé le plus complet et le plus accessible de la pensée d'Amartya Sen, prix Nobel d'économie en 1998. Il a profondément contribué à renouveler les enjeux de la discipline économique.

Les analyses consacrées aux notions de "niveau de vie" ou de "distribution juste" témoignent de son exigence d'inscrire les critères éthiques au coeur de l'analyse économique.

En soutenant et défendant, comme Aristote le faisait déjà, que l'économie se rapporte aux fins humaines, il restaure la possibilité d'une compréhension des graves réalités économiques de notre temps en des termes qui sont ceux de nos débats moraux.  Il a également contribué à "dégager" Adam Smith d'un néolibéralisme trop strict. (couv.). 



Alan Greenspan, Le temps des turbulences, Hachette Pluriel, 2008. -

Alan Greenspan a dirigé la Réserve fédérale américaine de 1987 à 2006. Alan Greenspan fut le président charismatique de l'institution la plus importante de l'économie américaine, la FED (Federal Reserve Board) sous les présidences de Ronald Reagan, George H. W. Bush, Bill Clinton et George W. Bush. Pendant dix-huit ans, il a suivi au jour le jour l'évolution de l'économie mondiale et en a été l'un des principaux acteurs, tant dans ses bouleversements - le krach de 1987, les crises japonaises et sud-américaines, la chute du Mur, le 11 septembre... - que dans ses moments les plus glorieux. Un seul mot de lui pouvait faire trembler les marchés. Ces mémoires sont un témoignage unique sur les dernières années qui ont vu le monde se transformer radicalement. Il permet de comprendre le nouveau monde qui advient, en proposant une analyse lucide et sans concessions des effets de la mondialisation, de la crise de l'énergie, du poids des retraites et de la dette ainsi que de l'apparition de nouveaux équilibres, en Chine, en Inde et en Europe. (couv.). 



Gilles Dostaler, Keynes et ses combats, Albin Michel, 2009. - John Maynard Keynes est sans conteste l'économiste le plus célèbre et le plus influent du XXe siècle. Bien qu'il ait donné son nom à une révolution et à un courant de pensée, l'économie n'occupait, dans sa vision du monde, qu'une place bien relative. Féru d'art, de littérature et de psychanalyse, Keynes a pris une part active à la vie intellectuelle de son temps. Ecrivain prolifique, il fut aussi militant politique, enseignant, directeur de revue, homme d'affaires, fermier, haut fonctionnaire, conseiller d'hommes d'État, négociateur international, collectionneur et mécène. Tout au long de sa vie, il côtoya les plus grands noms de la politique, tels Churchill et Roosevelt, et fut intimement lié à Virginia Woolf et aux autres artistes et écrivains du groupe de Bloomsbury. Cet ouvrage est le premier à présenter toutes les facettes de la vie et de l'oeuvre de ce personnage étonnant et exceptionnel. Enrichi d'une bibliographie exhaustive, il est l'instrument de référence indispensable sur Keynes. (couv.).
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