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Les
Columbidés, réunis autrefois
aux Gallinacés (Galliformes) en raison de leur régime granivore,
en diffèrent non seulement par leurs formes et leurs modes de vie,
mais surtout par leur organisation interne et leur mode de développement.
On les considère aujourd'hui comme une famille rangée dans
l'ordre des Columbiformes, dont ils constitue
d'ailleurs le tronc central. Malgré l'uniformité apparente
de ce groupe, chaque sous-famille présente des formes et des habitudes
distinctes.
La taille des Columbidés
varie de celle d'une petite Dinde (comme chez le Goura) à celle
d'une Alouette. Leurs couleurs sont vives et tranchées, mais plus
nuancées et mieux fondues que celles des Perroquets
: le vert, le jaune, le blanc, le gris, le violet et le rose pourpré
dominent, et les teintes métalliques cuivrées ou irisées
ne sont pas rares, notamment sur le cou et les ailes. Leurs doigts n'ont
d'autres membranes entre leurs bases que celles qui résultent de
la continuation des rebords. Leurs ailes permettent
un vol soutenu.
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Colombe
poignardée (Gallicolumba luzonica).
Ces Oiseaux
ont le bec voûté, les narines percées dans un large
espace membraneux, et couvertes d'une écaille cartilagineuse qui
forme même un renflement ou cire à la base du bec;
le sternum osseux, profondément et doublement
échancré. Ils ont un oesophage
muni d'un gros jabot dont les parois se gonflent
au moment de l'incubation : les glandes qui
s'y développent sécrètent un liquide laiteux qui est
la première nourriture des petits; plus tard, ce même liquide
digère à demi les graines et les
fruits que les parents dégorgent aux jeunes.
Le bec de ceux-ci est plus gros et plus large que celui des parents et
c'est en introduisant leur propre bec dans le gosier des petits que les
adultes injectent la nourriture ainsi préparée dans l'oesophage
de leurs nourrissons.
Tous les Columbidés
vivent par paires. Le mâle prend part, aussi bien que la femelle,
à l'éducation des petits. Le nid,
toujours assez grossier, est formé de bûchettes entrelacées
et placé sur les arbres. Il ne renferme
jamais plus de deux oeufs, toujours d'un blanc pur,
sans taches, mais il y a ordinairement deux et même trois couvées
chaque année.
Les Columbidés
se nourrissent presque exclusivement de matières végétales,
surtout de fruits et de graines
: ils ont besoin d'une grande masse de nourriture, au point que l'on a
pu dire qu'un Pigeon engloutit chaque jour une quantité d'aliments
égale à son propre poids. Ils boivent en enfonçant
leur bec dans l'eau et l'y maintenant jusqu'à ce que leur soif soit
satisfaite. La chair de toutes les espèces est excellente.
Les Pigeons font
entendre, surtout au moment des amours, des vagissements plaintifs et étouffés
que l'on appelle roucoulements et qui se change quelquefois en un
véritable chant.
Classification des Columbidés
Les Columbidés
se répartissent dans près d'une cinquantaine de genres, qui
l'on peut distribuer dans cinq sous-familles (ou six, si l'on distingue
les Péristérinés - Tourterelles lato sensu
- des Columbinés). Les principaux de ces genres sont présentés
à la suite de ce tableau :
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Tréroninés |
Treron
(Pigeons verts),
Alectroenas, Cryptophaps, Drepanoptila, Ducula (Pigeons
impériaux), Gymnophaps (Pigeons
de montagne), Hemiphaga (Pigeons
de Nouvelle-Zélande), Lopholaimus,
Phapitreron, Ptilinopus |
Columbinés |
Columba
(Pigeons proprement dits),
Columbina, Caloenas (Pigeons de Nicobar),
Gallicolumba (Gallicolumba
luzonica = Colombe poignardée),
Chalcophaps, Claravis, Ectopistes (E. migratoria=
Pigeon voyageur d'Amérique, disparu),
Leucosarcia, Macropygia, Metriopelia, Microgoura (Pigeons
de Choiseul), Nesoenas, Oena, Petrophassa,
Reinwardtoena, Starnoenas, Turacoena, Uropelia
Peristerinés
(Tourterelles au sens large) :
Turtur (Tourterelles
des bois), Phaps, Trugon, Geopelia, Geophaps
(Pigeons d'Australie),
Geotrygon, Henicophaps, Ocyphaps, Leptotila, Zenaïda, Zenaïdura,
Nesopelia, Melopelia, Columbula, Chamaepelia, Peristera. |
Otidiphabinés |
Otidiphaps
(Pigeons-faisans). |
Gourinés |
Goura
(Pigeons couronnés) |
Didunculinés |
Didunculus
(D. strigirostris.) |
Treroninés.
Les Treroninés
sont caractérisés par des formes ramassées, un bec
court et épais, des pattes très robustes,
courtes, à plante large, les doigts bordés d'une palmure
festonnée les ailes sont moyennes, la queue courte, à quatorze
rectrices, arrondie, rarement conique. Le plumage
est vert avec une bande jaune sur l'aile, rarement d'un brun chocolat,
et relevé, sur la tête et la poitrine, de teintes plus vives.
Les femelles se ressemblent toutes, tandis que les mâles sont beaucoup
mieux caractérisés par les couleurs de leur plumage.
Treron.
Le genre Treron
forme le type de ce groupe. Ces Oiseaux (appelés Colombars dans
le langage commun) sont reconnaissables à un bec très
gros, de substance solide et comprimé par les côtés.
Leurs tarses sont courts leurs pieds larges et
bien bordés. Ce genre comprend environ 30 espèces que l'on
trouve dans les forêts de l'Inde
à l'Australie, et dans les îles
des océans Indien et Pacifique.
Ils se tiennent dans les branches des plus hauts arbres, et se nourrissent
de fruits et de baies; leurs couleurs sont vertes, jaunes et pourpres avec
des reflets bronzés et métalliques.
Ptilinopus
Le genre Ptilinopus
est plus distinct et comprend les espèces dont les tarses sont emplumés
jusqu'à une petite distance des doigts. Le plumage est vert ou d'un
bleu gris foncé relevé de taches rouges, rarement entièrement
jaunes. Les espèces, très nombreuses, habitent la Polynésie,
l'Australie, la Nouvelle-Guinée,
la Malaisie jusqu'aux Philippines et Malacca,
puis Madagascar avec les Seychelles
et les îles Mascareignes. Ils vivent en société, et
leurs moeurs sont celles des Pigeons d'Europe. Nous citerons Pt. Greyi
de la Nouvelle-Calédonie; Pt. roseicapilla des des Mariannes; Pt.
coronulatus de la Nouvelle-Guinée et des îles voisines, etc.
Ducula.
Le genre Ducula
(ou Carpophaga) est formé de Columbidés de grande taille,
dits aussi Pigeons impériaux, présentant souvent une
tubérosité arrondie sur la cirre
du bec. Ils habitent la Polynésie, l'Australie, la Nouvelle-Guinée
et la Malaisie, s'étendant jusqu'en Inde. Tel est le Ducula rubricera
de la Nouvelle-Irlande dont la tubérosité du bec est très
développée et rouge. Le dos et les ailes
sont d'un rouge cuivreux, le cou et la poitrine lavés de rose, le
ventre et les sous-caudales d'un brun rouge. Un des plus beaux de ce groupe
est le Pigeon muscade (Ducula aenea, Selby), qui a 45 cm de long, et habite
l'Inde et l'Indonésie;
sa couleur générale est un joli gris-bleu pâle, avec
le dos, les ailes et la queue d'un vert d'or. Dans cette espèce
et dans les espèces voisines, les reflet du plumage changent à
chaque mouvement, rivalisant avec les nuances des oiseaux-mouches.
Ils se nourrissent de noix de muscade et de figues, et, en Australie,
de l'extrémité des feuilles du palmier-chou. D'autres
espèces habitent la Polynésie centrale, la Nouvelle-Calédonie,
les Carolines, Sulawesi, Java, le Sri
Lanka, etc.
Drepanoptila.
Le Drepanoptila
holosericea est caractérisé par ses tarses
entièrement revêtus d'un duvet blanc,
ses rémiges bifides, sa queue courte, son
plumage vert tendre avec le ventre jaune barré de noir, habite la
Nouvelle-Calédonie.
Alectroenas.
Les espèces
du genre Alectroenas vivent à Madagascar,
dans les Comores, dans les Mascareignes et aux
Seychelles. Les Alectroenas madagascariensis
ont le tour de l'oeil nu, les tarses emplumés,
les plumes du cou effilées et bifides, le
plumage d'un noir bleuâtre ou ardoisé, avec la queue rouge.
Autres
genres.
Le genre Hemiphaga,
qui ne compte qu'une espèce (Hemiphaga Novae-zelandiae ou Hemiphaga
novaeseelandiae) est de la Nouvelle-Zélande.
Le genre Sphenocercus
a pour type une espèce de l'Himalaya
dont la queue est allongée, et dont le plumage
est vert, varié de rouge pourpré et de jaune.
Le genre Vinago ou
Phalacotreron comprend plus spécialement les espèces africaines
(V. abyssinica, etc.).
Le genre Lamprotreron
a pour type une grande et belle espèce de Sulawesi et de la Nouvelle-Guinée
(L. superba), dont les plumes du jabot sont profondément échancrées
: la tête et le cou sont d'un beau rouge pourpre chez le mâle
: la femelle est beaucoup plus terne, d'un vert nuancé de gris.
Le Megaloprepia magnifica
est une espèce d'Australie de grande taille et dont la poitrine
et l'abdomen sont d'un beau rouge pourpre, les ailes ornées d'une
large tache jaune citron.
Columbinés.
La sous-famille
des Columbinés renferme les espèces d'Europe,
d'Asie et de l'Amérique
du Nord que l'on désigne plus particulièrement
sous les noms de Pigeons, Palombes, Colombes, etc. Le dessus des tarses
est généralement emplumé, les ailes sont longues et
pointues. Les teintes sont moins vives que chez les précédents,
variant du gris ardoisé au brun marron, mais souvent relevées
de teintes métalliques.
Le
Biset.
Le genre Columba
a pour type le Biset, Pigeon sauvage ou Pigeon
de roche (Columba livia, Briss.), que l'on considère comme la souche
des races domestiques. Il est d'un gris bleuté; il a le tour du
cou vert changeant, une double bande noire sur l'aile, le croupion blanc.
Il niche dans les trous d'arbres et de rochers.
Il se soumet parfaitement à la demi-liberté du colombier.
Il fourmille sur les îles rocheuses de la Méditerranée
et du nord de l'Ecosse.
Le
Colombin.
Le Colombin, Petit
ramier ou Pigeon velu (C. aenas), long de 35 cm, et de 65 cm d'envergure,
est d'un gris ardoise avec le jabot rouge vineux, les pattes rouges. Il
passe l'hiver dans le Sud de l'Europe et l'Afrique
septentrionale, et arrive en France au printemps
(mars) pour repartir en octobre. Il niche dans les grandes forêts,
choisissant pour cela les trous creusés, puis abandonnés
par les Pies, Il y a jusqu'à trois nichées
successives, mais toujours dans des nids différents. Au moment des
passages, qui s'opèrent par bandes de dix à cent individus
et plus, ils sont l'objet d'une chasse, surtout dans le midi de la France
: on les tue au fusil ou on les prend à l'aide de filets, en se
servant pour les attirer de Pigeons captifs ou de mannequins en bois peint
posés sur des arbres isolés.
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Colombin
(Columba aena).
La
Palombe.
Le Pigeon ramier
ou Palombe (Columba palumbus) est plus commun en France que le précédent,
dont il a d'ailleurs les moeurs migratrices. Il s'avance plus au Nord jusqu'en
Scandinavie, en Asie
jusqu'en Sibérie. En hiver, on le trouve
dans le Nord-Ouest de l'Afrique. Il se distingue
par son collier blanc, tranchant sur le vert doré, à reflets
cuivreux du cou. On le voit notamment dans les parcs et les jardins publics
des villes et, dans l'intérieur de Paris,
de nombreux couples nichent en toute liberté sur les arbres des
Tuileries,
du Luxembourg
et du Jardin des plantes,
s'approchant familièrement des promeneurs qui leur jettent des miettes
de pain. On leur fait la chasse à l'époque des passages,
et ils se mêlent souvent aux bandes des Colombins. En Espagne
et en Italie, l'espèce est sédentaire.
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Palombe
(Columba palumbus).
Les
autres Columbinés.
Les Columba fasciata,
C. albilineata et C. denisea remplacent les Pigeons européens sur
le continent américain. Les C. corensis et C. leucocephala des Antilles
sont plus distinctes par le tour de l'oeil nu, le bec petit, les plumes
du cou écailleuses.
Le genre Lepidaenas
est du Brésil; Stictaenas, dont les plumes
du cou sont pointues, est de l'Inde et d'Afrique
avec Madagascar (St. Polleni); Janthaenas
janthina, remarquable par son plumage à
reflets métalliques, est du Japon; d'autres
espèces du même genre habitent Timor,
les Philippines, la Nouvelle-Calédonie
et l'archipel de Samoa; Chloroenas est de l'Amérique
centrale et méridionale (Chl. vinacea); le Phapitreron amethystina,
à bec allongé, représente ce genre aux Philippines.
Les genres Alsaecomus,
Gymnophaps, Turacaena, etc., appartiennent aussi à cette sous-famille.
Macropygia est remarquable par sa queue large,
allongée, étagée, ses formes sveltes malgré
sa grande taille : M. magna est de Timor et M. phasianella d'Australie.
Ce sont les Pigeons-cannelle dont parlaient Hollandais de Java. Reinwardtoenas
et Coryphaenas en sont démembrés. Ce type a été
représenté dans l'Amérique
du Nord par l'Ectopistes migratorius, célèbre aux Etats-Unis
par ses migrations qui s'accomplissaient autrefois par bandes de plusieurs
milliers d'individus, s'abattant sur les forêts comme une nuée
de sauterelles et offrant aux chasseurs un gibier si abondant qu'on les
tuait à coups de bâton. Au fil du temps, ces grandes migrations
étaient devenues rares et l'espèce a fini par être
déclarée disparue au début du XXe
siècle.
Peristerinés.
Le groupe des Peristerinés
comprend des espèces, comme la Tourterelle, à tarses
nus et de moyenne longueur, à ailes courtes,
à habitudes plus terrestres que celles des précédents.
Turtur.
Le genre Tourterelle
(Turtur) renferme des espèces à longue queue et à
formes grêles, souvent ornées d'un demi-collier, comme la
Tourterelle commune (T. auritus) d'Europe, qui habite aussi l'Afrique jusqu'au
Gabon. Elle se plaît dans les bois près
des champs cultivés. Hivernant dans le midi, elle arrive en Europe
en avril pour repartir en septembre. Le nid, semblable
à celui du Ramier, est grossier et placé sur un arbre à
une faible hauteur. Le mâle et la femelle couvent alternativement
et nourrissent leurs petits comme les autres Columbidés. Cet oiseau
se nourrit de céréales et de graines
de toute espèce qu'il vient chercher à terre; mais il détruit
aussi beaucoup de semences de mauvaises herbes, même d'euphorbe,
et de petits limaçons. D'autres espèces remplacent la Tourterelle
commune en Asie, au Japon et en Afrique.
Streptopelia.
La Tourterelle à
collier (Streptopeleia risoria) a la queue plus courte, la collier plus
complet et les teintes plus claires que la précédente. elle
habite l'Asie occidentale et l'Afrique orientale, recherchant les steppes
et les déserts si communs dans cette région,
errant sans cesse à la recherche des sources et d'une nourriture
toujours rare. Elle vit bien en cage et s'y reproduit mieux que la Tourterelle
commune.
Phaps.
Le genre Phaps est
le type d'un autre groupe de le même famille qui se distingue par
des habitudes encore plus terrestres, la brièveté des tarses
et la longueur des doigts. La taille est forte, lobes robuste, les ailes
longues et la queue souvent allongée formée de quatorze à
seize rectrices. Le plumage
est varie sans avoir les couleurs vives des Treronidae. Ces Oiseaux habitent
l'Australie, la Polynésie
et la Nouvelle-Guinée, et s'acclimatent
très bien dans les volières où on les voit communément
aujourd'hui. Les Phaps proprement dits ont les ailes ornées d'un
miroir métallique comme celui des Canards (Phaps chaleoptera d'Australie).
Les
genres voisins des Phaps.
L'Ocyphaps lophotes,
huppé, a la queue longue et étagée. Les genres Henicophaps,
Tympanistria, etc., sont voisins. Oena capensis représente ce type
dans l'Afrique australe. Geopelia et Geophaps sont deux genres créés
pour des Tourterelles d'Australie, de Papouasie et de Malaisie, de petite
taille et dont le mode de coloration rappelle souvent celui des Rapaces
(Geopelia striata). Le genre Geotrygon (Colombes-Perdrix) comprend des
espèces à queue courte, elles aussi proches des Phaps, qui
habitent les Antilles, la Guyane (G. montana),
le Brésil, etc., qui ont plutôt les
moeurs des Perdrix que celles des Pigeons. Quand elles sont poursuivies,
elles préfèrent se sauver en courant et ne prennent leur
vol qu'à la dernière extrémité.
Trugon.
L'Eutrygon terrestris
(ou Trugon terrestris de Hambron et Jacquinot), qui habite la Nouvelle-Guinée,
se caractérise lui aussi par des habitudes terrestres.
Otidiphabinés.
Un genre remarquable,
décrit sous le nom d'Otidiphas, se rapproche encore plus des Gallinacés
par ses formes et sa taille qui égale presque celle des Faisans.
La queue est voûtée comme chez la
Poule domestique, formée de vingt rectrices, les tarses élevés,
l'occiput orné d'une petite huppe, les habitudes
terrestres. Les teintes même. du plumage rappellent les Phasianidés.
On en connaît trois espèces de la Nouvelle-Guinée et
de l'île Fergusson (O. nobilis, O. cervicalis, O. insularis), d'un
noir à reflets verdures, nuancé de marron sur le dos et les
ailes.
Gourinés.
La sous-famille
des Gourinés ne comprend que le genre Goura (ou Pigeons couronnés),
et renferme les plus grandes et les plus belles espèces de la famille
qui nous occupe ici. Les formes sont lourdes et robustes, les pieds gros,
et la tête est surmontée d'une huppe élevée
étalée dans le sens longitudinal en forme de crête.
Le plumage est d'un bleu gris relevé de brun pourpré. On
en connaît quatre ou cinq espèces, toutes de la Nouvelle-Guinée.
La taille du G. coronata est comparable à celle d'une petite Dinde.
Cette magnifique espèce s'acclimate bien en Europe et fait aujourd'hui
l'ornement des volières.
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Goura
(G. coronata).
Didunculinés
Une dernière
sous-famille de Columbidés, celle des Didunculinés, ne renferme
qu'une seule espèce, le Didunculus strigirostris des îles
Samoa, très bien caractérisé
par son bec très robuste à mandibules dentées en forme
de scie. Le plumage est sombre, d'un noir à reflets verts métalliques,
varié de marron sur le dos, brun dessous, avec la bec et les pieds
orangés. La taille est comparable à celle du Ramier. Ce Columbidé
est arboricole; il cherche les fruits dont il se
nourrit en volant de branche en branche, et descend assez rarement à
terre. (E. Trouessart). |
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