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Les
Chiens
sont
des Canidés formant une sous-espèce
de l'espèce Canis Lupus à laquelle appartiennent aussi les
Loups
gris, les Chacals, les Coyotes
et les Dingos. Cette sous-espèce présente les caractères
suivants : à la mâchoire supérieure,
trois fausses molaires, la
molaire
carnassière suivie de deux tuberculeuses; à la mâchoire
inférieure, deux fausses molaires seulement et la carnassière
également suivie de deux tuberculeuses; leur langue
est douce et dépourvue des
papilles
cornées qu'on trouve sur la langue des Chats;
ils ont cinq
doigts aux pieds
de devant et quatre à ceux de derrière; la queue
recourbée.
Dès le Néolithique
(et peut-être même avant dans certaines régions), le
chien a dû être le compagnon fidèle des humains; il
les a suivi dans leurs migrations, dans leurs voyages; il les a défendu
contre les autres animaux, s'est associé à leurs joies, à
leurs misères. Aussi nous ne connaissons plus le Chien dans son
état primitif, et dans les contrées où il est devenu
sauvage, il descend d'individus qui ont recouvré leur indépendance,
après l'avoir perdue pendant bien des générations,
et ce n'est pas seulement sous ce rapport que l'action des humains s'est
fait sentir sur ces animaux; car le Chien est l'exemple le plus remarquable
de l'influence de la domesticité sur les formes physiques et sur
les qualités de ces animaux. En effet, les différences qui
les caractérisent sont immenses tant pour la taille que pour les
dimensions relatives des parties, pour la nature, la couleur, la longueur,
l'abondance du poil, les instincts, les degrés d'aptitude à
être dressés pour la chasse, pour la garde des troupeaux,
etc.
La femelle du Chien
porte soixante-trois jours et met bas quelquefois jusqu'à douze
petits, qui naissent les yeux fermés. Ils
ne les ouvrent qu'au bout de dix ou douze jours. Les dents
commencent à changer le quatrième mois, et ils ont terminé
leur croissance à deux ans. La durée de vie des Chiens ne
dépasse pas quinze ou vingt ans.
On connaît
l'aboiement des Chiens, leur manière de témoigner sa
joie en remuant la queue et le hérissement de son poil
dans la colère. Le chien paraît être de tous les animaux
le plus disposé à la domesticité et celui que l'humain
a le premier adopté. On peut dire, avec Buffon ,
que le chien est le seul animal dont la fidélité soit à
l'épreuve, le seul qui connaisse toujours son maître et les
amis de la maison, le seul qui, lorsqu'il arrive un inconnu, s'en aperçoive,
le seul qui entende son nom et qui reconnaisse la voix domestique; aussi,
l'attachement du chien pour son maître ne souffre pas de comparaison.
Nous n'en citerons pour preuve entre mille que l'exemple rapporté
par Sonnini, d'un chien qui resta pendant plusieurs années fixé
sur le tombeau de son maître au cimetière des Innocents ,
sans qu'on pût l'en arracher par les caresses et les bons traitements,
ni par la contrainte, et cela malgré l'intempérie des saisons
et la rigueur des hivers.
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En
haut : un Saint-Hubert et un Griffon vendéen;
en
bas un Dandie-Dinmont.
Les
races de chiens
Les races de chiens
sont d'une étude très difficile, à cause des innombrables
croisements qui se sont produits entre ces animaux. Les classifications
zoologiques qui ont été proposées ne sont que de pure
convention. Certaines reposent sur l'identifications de caractères
morphologiques, surtout d'après la forme de la tête,
et c'est d'après ces caractères que Frédéric
Cuvier a été conduit à former trois familles
principales, qu'il désigne par le nom de leur race type; savoir
: les Mâtins, les Epagneuls, les Dogues. L'usage
actuel, basé sur des principes similaires, conduit à reconnaître
quatre groupes : les lupoïdes (ressemblant aux loups), les
braccoïdes
(ressemblant aux braques), les molossoïdes (ressemblant aux
molosses) et les graïodes (lévriers). Nous adopterons ici la
division établie par le naturaliste Stouchenge, largement aussi
arbitraire que les précédentes, mais qui a le mérite
d'assumer explicitement la part de subjectivité qu'elle véhicule
et son caractère anthropocentré,
en établissant des groupes basés sur l'utilité pratique
de ces animaux et l'histoire de leur domestication.
Chiens sauvages,
redevenus sauvages ou demi-sauvages.
Dans ce groupe,
qui réunit des Chiens chassant en troupes nous trouvons : le Dingo
ou chien d'Australie, le Buansu ou chien de l'Himalaya,
le Dhole (Dole) ou Colsun, qui vit également à l'état
sauvage dans les jungles de l'Inde, l'Aguara
ou chien des Pampas de l'Amérique, l'Adjack
ou chien rutilant, le Chien caberu, le Dinh, le Kararahe, le Chien des
Hare-Indiens, les Chiens marrons de l'Europe méridionale,
les Chiens marrons d'Égypte, les Chiens
marrons dits de Constantinople, les Chiens tartares et les Chiens de la
Russie
méridionale.
Le
Chien d'Australie, Warrigal ou Dingo (Canis lupus dingo) a été
amené en France par Péron, et F.
Cuvier nous a laissé une description remarquable : quoique ayant
beaucoup de traits de ressemblance avec le chien de berger, il avait la
tête du mâtin, telle qu'elle a été décrite.
Ses mouvements étaient très agiles, et son activité
prodigieuse lorsqu'il était libre; ce cas excepté, il dormait
toujours; chose remarquable, il ne savait pas nager. Il se jetait sur la
personne qui lui déplaisait, et surtout sur les enfants, sans aucun
motif apparent; il affectionnait particulièrement celui qui le faisait
jouir le plus souvent de sa liberté. Il était du reste fort
indocile, et le châtiment l'étonnait et le révoltait.
La viande crue et fraîche était ce qu'il mangeait le plus
volontiers; il ne refusait pas le pain et goûtait avec plaisir les
matières sucrées.
Chiens domestiques
chassant à vue et tuant le gibier pour l'homme.
Cette catégorie
comprend les mâtins (mâtins, danois, dalmatiens) et les lévriers
:
Les
mâtins.
Les mâtins
ont pour caractères : les os pariétaux
tendant à se rapprocher d'une manière insensible, en s'élevant
des temporaux; les condyles de la mâchoire
inférieure placés sur la même ligne que les dents molaires.
Leur intelligence n'est pas très développée; on peut
les dresser pour la chasse, surtout pour celle qui demande de la force
et du courage.
On distingue les
mâtins proprement dits, les danois et les dalmatiens :
a) Les
mâtins proprement dits.
Ces chiens sont
grands, vigoureux, légers, leurs oreilles
sont à demi pendantes. Ils sont de grande taille, le front aplati;
le museau allongé, les jambes longues et
fortes, la queue recourbée en haut, le poil
assez court. Ils sont très susceptible d'attachement pour leur maître
et précieux pour la garde. On leur rattache less rottweillers (bouviers
allemands), descendants des mâtins romains.
b) Les
danois.
Les chiens danois,
qui sont considérés comme métis du lévrier
et du mâtin, sont de grands et beaux chiens, à jambes élancées,
aux oreilles droites et courtes, un peu pendantes, le museau est pointu;
ces chiens sont communs au Danemark et en Russie;
en Angleterre le danois est le compagnon fidèle
des chevaux.
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Danois.
c) Les dalmatiens.
Le chien de Dalmatie
ou dalmatien ressemble beaucoup au précédent, mais sa taille
est plus forte.
Les
Lévriers.
Les lévriers
sont les chiens les plus légers et les plus sveltes; ce sont des
chiens à taille élancée, ayant le ventre rentré,
les jambes hautes et fines; les oreilles droites et dirigées en
arrière, légèrement tombantes à la pointe;
la tête est effilée, le museau pointu, la queue longue, grêle
et faiblement recourbée. Leur intelligence laisse à désirer,
mais leur beauté est remarquable et ils courent admirablement.
On les dresse à chasser le lièvre
en plaine. Leur attachement pour leur maître est médiocre.
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Lévrier
grec.
Dans ce groupe, on rencontre : le chien
nu ou lévrier d'Afrique, le lévrier
de Grèce, le lévrier du Kordofan,
le Sloughui ou lévrier d'Arabie, le lévrier de Perse,
le lévrier italien ou levron, le lévrier des Baléares,
le chien nu de Chine, le lévrier russe,
le lévrier de Tartarie, le lévrier du Kurdistan ou du Taurus,
le lévrier d'Irlande, le lévrier
d'Écosse et le chien de braconnier. Certains
ont le poil ras (lévrier italien, le lévrier des Baléares,
etc.), d'autres le long poil (lévrier russe, lévrier d'Ecosse).
Chiens domestiques
chassant au nez, trouvant et tuant le gibier.
C'est un groupe
nombreux qui comprend les subdivisions suivantes :
Les
chiens courants.
Les chiens courants
comprennent les belles et précieuses espèces désignées
par les chasseurs sous le nom de chien courant du Sud, chien courant
du Nord et Talbot, chien de Saintonge, chien de Gascogne, chien de l'Ariège,
chien du Poitou, chien normand, chien d'Artois, chien de Vendée,
chien courant de Russie ou chien de Kostroma, chien courant suisse, chien
de cerf, chien de renard (foxhound), harrier
ou chien de lièvre anglais, beagle, beagle Kerry, briquet ou chien
de lièvre, chien poursuivant, chien de sang ou chien de Saint-Hubert,
chien de sanglier.
Les
bassets.
Les chiens bassets
sont remarquables par leurs jambes courtes et torses
la plupart du temps; on les emploie pour la chasse au bois, notamment pour
le lièvre, le renard,
le sanglier et surtout le blaireau.
Leur stature est basse et les fortes griffes qui arment leurs pattes
les rendent énormément favorables à la chasse des
animaux qui terrent; ils sont très vigoureux et offrent une grande
résistance à la fatigue. Citons : le basset proprement
dit, le basset tourne-broche, le basset de loutre, le basset à poils
ras, le basset d'Écosse, le basset de Burgos, le basset de Saint-Domingue.
Les
terriers.
Les chiens terriers,
de petite taille, vifs, courageux, au museau fort, un peu court, aux oreilles
petites, droites, demi-pendantes, les jambes sont courtes mais droites.
Il y a des terriers à poil ras, par exemple, le terrier anglais,
et le fox-terrier, et des terriers à long poil, par exemple le Skye-terrier
(qui peut aussi être rangé parmi les bassets) et le Dandie-Dinmont.
Chiens domestiques
découvrant le gibier au nez mais ne le tuant pas.
Dans ce groupe on
peut établir trois divisions :
Les
chiens d'arrêt
Les chiens d'arrêt
ou chiens couchants sont ceux qui s'arrêtent devant le gibier. Ils
sont nombreux, et l'on peut distinguer parmi eux deux subdivisions principales
: les épagneuls et les braques.
a) Les
épagneuls.
Les épagneuls
ont le nez court, les oreilles
pendantes, les poils longs et soyeux; parmi
ces chiens il faut citer les grands épagneuls chasseurs (épagneul
de Pont-Audemer, épagneul soyeux ou grand épagneul, épagneul
sauteur, chien de bécasse, épagneul d'eau) et les springers
et cockers (petit épagneul à tête
ronde) ou petits épagneuls chasseurs (épagneul de
Clumber, épagneul de Sussex, cocker anglais, cocker du pays de Galles,
cocker de Devonshire) et king Charles.
Le
king Charles est, à vrai dire, un chien d'agrément plutôt
qu'un chien de chasse; c'est un petit épagneul minuscule, il a le
museau court et la tête remarquablement ronde, les yeux
proéminents, les oreilles tombantes et couvertes de longs poils
ondulés, traînant jusqu'à terre.
b) Les
braques.
Les braques ou chiens
d'arrêt à poil ras composent la plus grande partie des meutes;
il en existe une grande variété, mais il est facile au veneur
expérimenté de les retrouver au premier coup d'oeil. Cette
variété de chien diffère du chien courant par un corps
plus épais, des jambes plus longues, un
museau moins long, des oreilles plus courtes, à demi pendantes,
et une queue plus charnue. Le braque est
blanc ou tacheté de noir et de fauve; il n'a pas de rival pour découvrir
la trace des cailles et des perdrix. On l'emploie principalement dans la
chasse au lièvre, au faisan, etc. Ce groupe comprend les races suivantes
: braque français, braque anglais ou pointer, braque Dupuy,
braque Picard, braque sans queue du Bourbonnais, braque d'Anjou, braque
de Navarre, braque bleu d'Italie, braque d'Espagne,
braque d'Allemagne.
Parmi les autres chiens d'arrêt, on
peut aussi mentionner : le chien couchant anglais ordinaire, le chien couchant
irlandais, le chien couchant écossais, le chien couchant noir, le
chien docile, le setter écossais et irlandais, le setter de Russie,
le chien d'eau.
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Un
épagneul Pont-Audemer et, à droite, un setter laverack.
Les
griffons.
Les griffons sont
des chiens à tête plus ronde et plus courte que celle de l'épagneul,
les poils sont hérissés et cachent presque entièrement
les yeux; les métis de griffons et de terriers (griffon terrier),
sont employés à la chasse au renard. On emploie aussi des
métis du griffon et de l'épagneul. Ce sont de bons chiens
qui ont conservé en partie le caractère obstiné du
griffon. Principaux types de griffons : Griffon vulgaire ou ratier,
Bull-terrier, Terrier noir et feu, Petit terrier anglais, Griffon terrier
ou de renard, Griffon de Bresse, Griffon fauve de Bretagne, Bouffe, Griffon
singe et Dandie diamant.
Les
barbets ou caniches.
Les barbets ou caniches
ont la tête ronde, le poil laineux, long et frisé, le pelage
est blanc ou noir. Ce sont, paraît-il, les plus intelligents de tous
les chiens. Les barbets apprennent facilement tout ce qu'on veut leur enseigner
et sont excellents pour rapporter. On les emploie rarement pour chasser
en plaine, mais comme ils aiment beaucoup l'eau, qu'ils nagent avec facilité,
ils peuvent rendre, dans les pays de marais, de bons services pour la chasse
des oiseaux aquatiques. On citera dans ce groupe : le caniche proprement
dit (barbet), le bichon des Baléares, le caniche nain, le chien
lion et le chien de Bologne.
Chiens de garde,
chiens de luxe, chiens d'appartements, etc.
Dans cette division,
nous trouvons encore plusieurs groupes, parmi lesquels les dogues, les
chiens de berger et les chiens-loups :
Les
dogues.
Le groupe des dogues
est caractérisée par le raccourcissement du museau, le rapetissement
du crâne et le développement des sinus frontaux; ils ont les
formes pesantes, l'intelligence bornée et sont en général
d'une fidélité remarquable.
a) Les
molosses.
Le molosse est caractérisé
par une tête énorme, due à l'écartement des
branches maxillaires, les lèvres
sont larges et pendantes, le museau raccourci, le nez fendu, la poitrine
large, les reins forts et la queue droite;
sa force est colossale et il défend son maître avec un courage
admirable. A ranger ici : le dogue proprement dit, le chien de chambre
et le chien de corps.
b) Les bouledogues.
Le bouledogue
est caractérisé par une tête
ronde, un crâne fortement déprimé,
des oreilles dressées, le museau court,
le nez retourné, les mâchoires
énormes; c'est en Angleterre qu'on
trouve les plus beaux. Le bouledogue est très propre aux fonctions
de gardien à cause de sa force, de sa vigilance et de sa hardiesse,
mais il a peu d'intelligence et d'attachement pour son maître.
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Bouledogue.
On rangera dans cette catégorie
assez hétérogène : le chien doguin, le bouledogue
proprement dit, le chien du Mexique, le
chien de la havane, le mastiff anglais (dogue anglais), boxer (race issue
du croisement du mastiff et du dogue du Brabant) dogue de Bordeaux, le
dogue espagnol, le chien carlin, le chien d'Alicante et le dogue du Tibet
(descendant des Molosses sumériens et égyptiens).
Le
chien de la Havane ou chien de Malte est de petite taille, au corps
allongé, à tête ronde, à oreilles courtes et
tombantes; la queue est relevée et tombe sur la hanche, les poils
sont longs et soyeux, on l'appelle encore bichon.
Le
carlin est un étrange petit chien, encore appelé mopse,
assez répandu en Angleterre. C'est
un bouledogue en miniature, qui est bien plus trapu, bas sur ses pattes,
à tête ronde, à museau obtus, la queue est enroulée
en trompette et recourbée sur l'un des côtés.
Les
chiens de berger
Dans ce groupe nous
avons les chiens de bergers proprement dits, les chiens de berger
écossais ou colleys, les chien de berger anglais, les chien des
Grisons ou chiens bergamasques.
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Colley.
Les
chiens de berger sont de taille moyenne, leurs oreilles sont courtes et
droites, la queue horizontale ou pendante, les poils longs. En général
ils sont noirs. Il sont peu sociables, mais s'attachent à
leur maître. On sait combien ils montrent d'intelligence pour la
garde des troupeaux.
On peut aussi leur joindre les
Terre-Neuve et les Saint-Bernard :
Les
chiens de Terre-neuve sont des chiens à tête large et
longue, oreilles pendantes, à long poil, à queue longue,
touffue et tombante; les doigts sont en partie palmés, aussi sont-ils
d'excellents nageurs. Cette race de chiens, qui rappelle le dogue du Tibet
a été créée à la fin du XVIIIe
siècle par le croisement de labradors et de chiens norvégiens.
Les
chiens du mont Saint-Bernard, que l'on pourrait aussi ranger dans le
groupe des bouledogues, sont de grands chiens au museau court et large,
aux pattes fortes et robustes, à pelage long et soyeux; ils ressemblent
aux Terre-Neuve, mais leur taille est un peu plus forte. On entretient
de ces admirables bêtes sur le Saint-Gothard, au Simplon, à
la Grimsel.
Les
chiens-loups
Les chiens-loups
peuvent être des chiens de garde, des chiens de berger ou même
des chiens de trait, comme ceux employés par les populations de
l'Arctique pour tirer leurs traîneaux. On range parmi eux le chien-loup
italien, le chien des Alpes, le Chien-loup proprement
dit ou chien de Poméranie, le chien chinois, le chien du chalet
ou du fruitier, le chien lapon, le chien esquimau, le chien du Kamtchatka,
le chien de Sibérie.
Le chien-loup proprement dit ou chien de Poméranie, encore appelé
loulou,
de petite taille, au museau pointu, à oreilles droites, la queue
est touffue. On l'appelle encore chien-renard, à cause, de
sa ressemblance avec cet animal. Les plus petits sont appelés
roquets.
Il existe encore une
multitude de variétés de Chiens qui sont le résultat
soit des différents croisements, soit des contrées qu'ils
habitent, soit du milieu dans lequel ils vivent, soit enfin d'une multitude
d'autres influences modificatrices. (Albert Larbalétrier
/ DGS / A.E. Brehm). |
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