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Le Sahara
est un désert de l'Afrique
septentrionale; long de 4500 kilomètres de l'Est à l'Ouest, et dont la
largeur varie de 1500 à 1800 kilomètres du Nord au Sud, et équivalent
en superficie (près 10 millions de km²) à la superficie de l'Europe.
Cela en fait le plus grand désert chaud du monde par son étendue.
L'origine du nom n'est pas définitivement
fixée, et les arabisants et berbérisants en discutent : on hésite notamment
entre : plaine vaste et déserte (d'après Henri Duveyrier) et sol
dur (d'après le géologue Pomel); et ces deux étymologies répondent
à la réalité des faits, car le Sahara est vaste et désert,
et les hamada (déserts de pierres) qui font la plus grande part
de son étendue sont des plateaux, fort supérieurs
en surface (neuf fois, dit-on) aux sables dont on croyait jadis qu'ils
couvraient tout le « Grand Désert », pour l'ensevelissement des caravanes.
Le Sahara est borné au Nord par les derniers
versants de l'Atlas, le plateau
de Hamada et celui de Barka; au Sud, par une zone de transition avec le
Soudan,
le Sahel, qui va des vallées du Sénégal
et du
Niger au bassin du lac Tchad, et de
lĂ au Darfour et au Kordofan;
à l'Ouest, par l'océan Atlantique de
l'Oued Noun au pays des Trarza; à l'Est par la vallée du Nil.
Ce n'est pas une plaine basse, ancien fond de
mer desséchée; dans son ensemble, il est à 500 mètres au-dessus du
niveau de la mer; le sol, caillouteux et dur, présente des hauteurs et
des vallées.
Le littoral du Sahara sur l'Atlantique
est difficile d'accès; on y relève les caps Bojador et Blanc, le banc
d'Arguin, sur lequel la MĂ©duse se perdit en 1817. Le Sahara fait
partie du cercle de déserts qui, du 20° au 30°
de latitude nord, fait le tour de notre planète, et il n'est stérile
que parce qu'il n'y pleut pas. Les grès et les
granits
qui dominent dans la composition de son sol ne seraient pas plus rebelles
à la végétation que ceux qui constituent les Vosges
et le Massif central de la France.
Les régions du
Sahara.
On divise arbitrairement le Sahara occidental
en Sahara des Tibbous (Toubous), Sahara
des Touareg .
Le Sahara oriental correspond quant à lui au désert libyque (désert
de Libye), dont la partie entre le Nil et la Mer
Rouge prend le nom de désert arabique; ce dernier se prolongeant
au Sud avec le désert de Nubie.
Le Sahara Tibbou.
- Sa consistance est indiquée par ses trois centres principaux : le Tibesti,
le Borkou et l'oasis de Koufra :
Le Tibesti
est un massif montagneux, d'accès fort difficile, et qui possède le plus
haut sommet de tout le Sahara, l'Emir Koussi (3415 mètres). Plus à l'ouest,
le Pic Tousside atteint 3265 m. Ce massif
affecte à peu près la forme d'un triangle, dont chaque côté mesurerait
4 ou 500 kilomètres, et il est prolongé au sud-est par les plateaux de
l'Ennedi, qui sont beaucoup moins arides et appartiennent déjà à la
steppe
soudanaise.
Le Borkou
est tout différent. C'est une immense cuvette, qui s'étend au sud du
Tibesti. Le climat y est nettement désertique, mais la nappe souterraine
y est partout présente, et les oasis y sont nombreuses.
Quant Ă Koufra,
c'est un groupe d'oasis plutĂ´t qu'une oasis; l'eau
y est abondante, y circule librement, Ă fleur de sol, et a fait de Koufra
une Ă©tape fort importante sur la grande route de caravanes qui unissaient
la MĂ©diterranĂ©e au Borkou et par delĂ
Ă l'OuadaĂŻ.
Le Fezzan.
- Entre les deux grands massifs montagneux du Sahara, le Tibesti et le
Hoggar
(Ahaggar), s'étend une dépression, vers laquelle ils déversent une bonne
part de leurs eaux et qu'occupe un chapelet de cuvettes basses et d'oasis
: cette dépression, c'est le Fezzan.
-
Relief
et grandes régions du Sahara. Cliquez sur la carte pour l'agrandir.
Grâce à cette fertilité
relative, le Fezzan est un centre de peuplement important. D'autre part,
l'avancée de la Grande Syrte, qui se trouve dans son prolongement et correspond
sans doute Ă la mĂŞme ligne de fractures, en fait un des points du Sahara
central les plus rapprochés de la côte méditerranéenne, et la dépression
du Fezzan a été de tout temps une grande voie de communication transsaharienne,
la plus importante, historiquement, après le Nil.
Le Fezzan se prolonge
vers le sud le Grand Erg Ténéré et par les oasis
du Kouar, qui le mettent en communication avec les pays du Tchad : ces
oasis sont surtout célèbres par leurs salines, qui portent le nom de
Bilma.
Le Sahara Touareg.
- Le Sahara occidental est nettement dominé
par des nomades Touareg, et de là vient son premier trait d'originalité.
Mais il présente encore d'autres caractères, qui le distinguent du Sahara
oriental.
Moins élevé dans
ses parties hautes que le Sahara oriental, il est en revanche plus massif,
plus homogène, moins troué de dépressions. Le Hoggar
(ou Ahaggar), qui constitue sa partie la plus élevée (point culminant
: 2918 m au mont Tahat) se prolonge, au nord,
par d'autres massifs très étendus, le Tassili, le Mouidir, l'Ahnet, le
Tinr'ert, les Matmatas, le Tademaït, la chaîne
d'Ougasta; au sud, par les massifs de l'AĂŻr et de l'Adrar
des Iforas (ou Ifoghas); Ă l'ouest, par les
Eglabs et l'Adrar de Mauritanie. Le modelé y est plus jeune, les oueds
pléistocènes
y ont laissé plus de traces que dans l'oriental, les pâturages y sont
plus répandus, et la vie nomade s'en trouve favorisée.
-
Un
village perdu dans les sables du Sahara (Algérie). Photo
: © Serge Jodra.
Les oasis forment
différents groupes : notamment, celles de R'adamès (Rhadamès) et R'at
(Ghat), sur la frontière ouest de la Libye, celles
du sud algérien, dont les unes, à l'est, doivent
leur vie à des puits artésiens, et les autres, à l'ouest, s'alimentent
par des foggaras, celles de la lisière soudanaise, celles de la Mauritanie.
Le désert de Libye,
Ă l'Ouest du plateau du Sahara central, s'Ă©tend
jusqu'Ă la mer Rouge et aux contreforts du
massif éthiopien. Une profonde dépression qui s'abaisse au-dessous du
niveau de la mer en occupe la partie septentrionale; la partie la plus
basse forme une bande qui va presque du fond de la grande Syrte (golfe
de Sidre) jusqu'au Fayoum ,
au bord du Nil (l'ancien lac Moeris), en passant
par l'oasis de Siouah (Ammon) .
Très basses aussi sont la chaîne des oasis parallèle à la vallée du
Nil et cette vallée elle-même, étroit sillon fertile tracé au travers
du désert. Toutes les terres cultivables de la vallée en Egypte,
et abstraction faite du delta, ne composent pas
un total de 12,000
km. Au Sud de l'Egypte, le désert occupe toute la vallée et prend différents
noms (désert de Nubie, de Korosko, de Baïoudta), mais cette plaine se
rattache à la région du Nil.
Les sols et les
reliefs sahariens.
Le Sahara n'est
nullement plat : il est de composition et d'allure très variées; il a
«ses granites comme la Bretagne, ses grès dévoniens
comme l'Angleterre, ses calcaires crétacés comme la Champagne, ses calcaires
éocènes comme le bassin de Londres ,
ses terrains volcaniques comme l'Auvergne ». (Schirmer). C'est le
plateau qui y prédomine; mais le relief y affecte toutes les autres formes,
plaines, collines, montagnes, et il est possible
d'y distinguer des directions relativement précises.
-
Le
Sahara, c'est d'abord un vaste désert minéral...
C'est, dans l'ensemble,
une pénéplaine, un très ancien massif, usé jusqu'à la racine de ses
plis, un « bouclier » rigide, analogue aux plates-formes russe
et canadienne; mais sur les roches précambriennes
(cratons ouest-africain et nilotique) et paléozoïques
(socle métamorphique panafricain) sont venues se plaquer horizontalement
des étages de roches plus récentes, et des grandes lignes de fracture,
se coupant à peu près à angle droit, ont mis quelque mouvement dans
cette masse : la plus nette suit une direction est-ouest, c'est-Ă -dire
à peu près parallèle aux plis de l'Atlas et
à la côte méditerranéenne, et elle est marquée par un alignement d'anciens
volcans.
Trois sols absolument différents se partagent
la surface du Sahara : le Hamada, l'Erg, la Sebkha ou Chott.
Le Hamada est formé d'un limon calcaire
et durci; il est balayé par le vent, et la chaleur
l'échauffe jusqu'à 40° ou 50°. Sans eau, sans végétation, il occupe
de vastes étendues dans le Sahara méridional.
L'Erg est composé d'immenses bas-fonds,
envahis par des dunes de sable hautes de plus de
100 mètres, dont la surface ressemble à une mer solidifiée et marche
dans la direction des vents alizés. La végétation
de ces sables est variée; on y trouve à quelques mètres de profondeur
des nappes d'eau qui fournissent aisément l'eau à des puits artésiens.
Enfin, il y existe des dépressions sans écoulement
remplies par les sebkhas, lagunes aux eaux saumâtres, recouvertes
d'efflorescences salines.
Le Sahara a des montagnes
et des plateaux; mais les vallées de ses fleuves
sont presque toujours Ă sec. L'Atlas s'y continue,
au delà de la dépression des Syrtes, par les monts deu Nord de la Libye
(Douïra, Nefousa, Gharian), dont l'altitude moyenne est de 700 mètres.
Au Sud de ces montagnes sont les plaines dites serirs, que dominent
de I'Est à l'Ouest les plateaux isolés du Tibesti, du Hogghar, de l'Aïr
et de l'Adrar des Iforas (Adrar des IfĂ´ghas). Ce
sont ces massifs, avec leurs sommets d'origine volcanique,
leurs falaises hérissées et les hamadas environnantes, qui occupent la
plus grande partie du bouclier saharien.
-
Le climat et l'hydrographie.
Au point de vue du climat, le Sahara peut
être ainsi défini : la région que n'atteignent qu'exceptionnellement
les pluies océaniques et méditerranéennes; s'il n'y a aucun point qui
soit tout l'année et absolument dépourvu de pluies, du moins partout
la pluie est inférieure à 250 millimètres. Les pluies
ne tombent qu'irrégulièrement et par violentes averses
Mais de longues périodes séparent chaque
chute de pluie, et presque toujours le ciel est d'un bleu Ă©clatant, l'air
absolument sec, l'atmosphère d'une parfaite limpidité. Nul pays où vibre
avec un éclat plus éblouissant la lumière. La sécheresse de l'air amène
de violents contrastes de température, contrastes peu accentués sans
doute entre les saisons - le Sahara se trouvant assez voisin de l'Ă©quateur
- mais très marqués, au contraire, entre le jour, où la température
peut atteindre +50 °C et la nuit, où elle peut descendre au-dessous de
0 °C.-
Naturellement, l'hydrographie, reflétant
exactement le climat, est irrégulière, indécise. Les grands fleuves
qui, au Pléistocène, se déversaient dans
les mers intérieures tel le bassin moyen du Niger, ont disparu. Ils se
sont tous transformés en oueds (ouaddi), « fleuves fossiles » dont le
lit, presque toujours vide, descend vers les dépressions et forme couloir
entre les groupes de dunes.
Ces oueds se remplissent très brusquement
et parfois avec une soudaineté désastreuse lors des orages. Mais les
eaux, vite absorbées par les sables qui encombrent le lit de l'oued, s'arrêtent
rapidement. Certaines régions du Sahara, comme le désert libyque, paraissent
même totalement dépourvues de ces oueds. Les principaux oueds sont l'Igharghar,
le Tafasset et le Balloul Basso dans le Hogghar, et l'oued (ou enneri)
Ouddèno dans le Tibesti.
Les oasis.
Le contraste entre
l'âpreté des hamadas et des regs, leur solitude, leur silence, leur nudité,
leur torridité, leur sécheresse, et la vie, la verdure, la fraîcheur,
l'onde qui coule, a fait du nom d'oasis un mot
de prestige mystérieux. Telles sont-elles d'ailleurs, non pas de ce seul
contraste, mais aussi de leur végétation,
de leur ruissellement
d'eau courante, et souvent aussi de leur site entre des roches ardentes,
farouches. Là croissent en abondance les nombreuses espèces de
dattiers, dont les fruits servent Ă la nourriture
des humains et des animaux domestiques; les abricotiers,
les pĂŞchers, les orangers, les grenadiers se
développent sous leur ombre, et la vigne grimpe
après leurs troncs. Les céréales, orge, maïs,
blé,
y donnent aussi leurs grains; le trèfle couvre les endroits que l'on est
en mesure d'irriguer.
Les eaux
du Sahara
Le
Sahara est loin d'être entièrement privé d'eau. Les périodes de sécheresse
y sont, il est vrai, fréquentes; on en a vu de deux et trois années dans
certaines régions; mais les parties montagneuses sont, par contre, assez
régulièrement arrosées; la neige même tombe en hiver et se maintient
pendant plusieurs mois dans le djebel Hhoggar; aussi les vallées des massifs
sahariens sont-elles sillonnées d'eaux courantes, et les fleuves morts
du Sahara sont-ils vivants, c'est-Ă -dire coulent-ils encore Ă ciel ouvert,
jusqu'à des distances plus ou moins considérables de leurs sources; plus
bas, les eaux disparaissent sous les masses alluviales qui emplissent les
thalwegs et se dirigent vers la mer par des voies souterraines; quelquefois
elles filtrent, chemin faisant, Ă une si faible profondeur sous les sables
qu'un trou (hhassi) creusé avec les mains ne tarde pas à s'emplir.
Certains réservoirs naturels (rhedaïr) ne tarissent que par les sécheresses
prolongées; enfin on rencontre dans le Sahara des lacs permanents, très
poissonneux, alimentés par des sources abondantes.
En
dehors des oasis, existent des puits ascendants : assez rapprochés les
uns des autres dans les régions fréquentées par les nomades, ils sont
plus clairsemés sur les routes des caravanes; on n'en trouve plus en dehors
de ces routes.
La
profondeur des eaux ascendantes, comme celle des eaux jaillissantes, est
très variable dans le Sahara; elle est de 1 à 10 mètres sur les pentes
des vallées et dans les plaines basses; dans la plaine usée qui entoure
Rbadamès, on a de l'eau à volonté à moins de 3 mètres de profondeur;
par contre, elle est profonde de 13 mètres dans le bir et Djedid; de 23
mètres dans le Bir es Çof, un peu à l'Est du précédent, et de 23 mètres
dans le puits de Botthinn, situé dans les grandes dunes, au Sud-Est d'Ouargla;
celui appelé Ett Thouil (le Long), creusé sur la route d'Ain Çalahh
Ă Tombouctou, n'a pas moins de 40 m.
Les
eaux des sources naturelles et celles que l'on capte en creusant avec la
main dans le sable des vallées, sont généralement fraîches (16 à 18°C)
et douces; cependant celles de la grande source de Rhadamès n'ont pas
moins de 30°C ; celles des puits artésiens, plus ou moins magnésiennes
et amères, ont 24°C en moyenne. La température des eaux des puits ascendants
est toujours en rapport avec leur profondeur et le degré d'échauffement
du sol; elles sont douces dans certaines régions, très saumâtres dans
d'autres; dans les lieux peu fréquentés, elles sont rendues détestables
par les débris végétaux que les vents précipitent dans les puits et
qui s'y décomposent. |
Le principe de vie
des oasis, source, puits ou mare, c'est l'eau,
rien que l'eau, ce qui a pu se sauver de l'Ă©vaporation saharienne sous
les roches, encore mieux sous les sables, et qui
arrive de lui-mĂŞme au jour par siphonnement, ou qu'on va chercher sous
la terre ou elle dort, non sans se manifester parfois sur terre par les
gazons, les arbustes, les plantes qu'Ă©voque
sa fraîcheur cachée; sans ce manteau de protection, roche, terre, sable,
qui garde des rayons incendiaires le menu ruisseau « d'en dessous-»,
il n'y aurait pas une goutte d'humidité dans le Sahara, dès qu'a passé
le torrent fait de l'orage.
La plus anciennement
fameuse de toutes les oasis fut longtemps celle de Siouah
(1500 hectares), à cause de son temple de Jupiter Ammon; très belle d'ailleurs,
mais sa célébrité lui venait aussi de ce qu'elle n'était pas loin des
grands centres de civilisation, Egypte
et Grèce ,
tandis que la plupart des autres « jardins du désert » étaient à peine
connus de nom, ou mĂŞme parfaitement inconnus.
-
Oasis
et zones de végétation.
Parmi les principales
oasis
actuelles, citons le Touât et le Tidikelt
en Algérie. Le Touât, au sud de l'Erg Occidental,
sur la route normale de l'Algérie à Tombouctou ,
et dont l'extrémité méridionale est à égale distance d'Alger
et du Niger, l'emporte Ă tous Ă©gards sur
les autres oasis; il comprend des dizaines de milliers de km² et des millions
de palmiers, 6, 8, 10 millions peut-ĂŞtre quand on additionne toutes ses
oasis partielles, tous les bourgs de ses trois pays de Gourara,
de Touât, de Tidikelt, et toutes ses forêts,
tous ses bosquets de dattier.
Le Tidikelt, au Sud
du plateau de TademaĂŻt, a pour capitale In-Salah,
où se réunissaient les caravanes venues de Tombouctou
et de l'Haoussa. L'Ahaggar (Hoggar) a pour ville principale Tamanrasset
(Tamenghest). L'AĂŻr (Azbine), plus au Sud, et qui marque la transition
avec le Sahel, a pour capitale Agadès. Les oasis du Sud de la Tunisie
et de la région de Constantine ,
dans le Bledel-Djerid, les Ziban, l'oued-Rir, Nefta et Tozeur, Biskra,
Ouargla, sont magnifiques, mais, bien que Sahara grand désert lui-même.
Plus Ă l'Est, il
faut aussi citer les oasis de Koufra et de Kaouar, du Touât .
L'oasis de Koufra, dans le désert Libyque, à la bordure occidentale de
l'erg immense, à un peu plus de 500 km de la Méditerranée,
n'a pas moins de 360 km de long, de 17.824
km² de superficie. Ses eaux souterraines lui-viendraient de 500
ou 600 km au Nord des monts du Ouanyanga, qui touchent Ă ceux du Tibesti.
L'oasis de Kaouar, entre Fezzan
au Nord, Tchad au Sud, Tibesti Ă l'Est, AĂŻr Ă l'Ouest, occupe environ
2700 km². (DMC).
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BĂ©atrice
Giblin et al., GĂ©opolitique
du Sahara (Hérodote n°142, 3), Editions La Découverte, 2011.
Alain
Sèbe, Daniel Richelet, Le
Sahara des Tassilis, Editions de la Martinière, 2010. - Les
Tassilis, massifs gréseux ou plateaux sculptés par les vents, forment
une vaste couronne autour du Hoggar. Depuis trente ans, le photographe
Alain Sèbe, spécialiste du Sahara, les a parcourus en tous sens, de l'Ahnet
aux Ajjers. Construit comme une promenade dans les 9 régions des tassilis,
ce livre mêle photographies de paysages et scènes de vie. Des textes
explicatifs ainsi que des contes traditionnels touaregs accompagnent les
photos. (couv.).
François
Soleilhavoup, Curiosités
géologiques du Sahara, Ibis Press, 2010.
Eugène
Fromentin, Un
été au Sahara, Flammarion, 2010.
Ariane
Audouin-Dubreuil, La
première traversée du Sahara en autochenille : Sur les pistes de Tombouctou,
Glénat, 2008.
Jean-Pierre
Valentin, Ténéré
: Avec les caravaniers du Niger, Transboréal, 2008. -
"Les dromadaires sont Ă la queue leu leu, Ă la suite de leur meneur,
les rangs cĂ´te Ă cĂ´te. Je prends suffisamment de champ pour contempler
l'ensemble, Ă©carquiller les yeux devant le spectacle offert par six cents
paires de jambes en ordre marche, au pas précis, comme pour un défilé.
Légèrement en tête Tanko et sa mine absorbée; dans le même alignement
les autres chefs de file, puis, éparpillés au gré de la caravane, les
Ă©quipiers; enfin deux ou trois retardataires qui bavardent, de bonne humeur.
Je marche Ă droite du madougou, heureux d'ĂŞtre lĂ , dans ce face-Ă -face
avec le Sahara, dans cette proximité avec mes compagnons touaregs et les
bĂŞtes qui nous entourent." (J.P.V.).
Alain
Morel, Milieux
et paysages du Sahara, Ibis Press, 2007.
Christophe
Gruault, Sahara
: entre ciel et sable, Michel Lafon, 2007.
Issouf Ag Maha, Touareg
du XXIe siècle, Grandvaux, 2006.
Théodore
Monod, Méharées
: explorations du vrai Sahara, Actes Sud, 1998.
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Site
Sahara-Nature.
Site
Sahara
fragile.
Site
du RESA (RĂ©seau de recherches
Sahariennes).
Sites
des Photographies de Patrick
Chatelier, Sahara.
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