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Paulin

Paulin est un ministre et favori de l'empereur Théodose II. Il parvint à la haute charge de magister ofliciorum. Enveloppé dans une intrigue de cour, et soupçonné d'être l'amant de l'impératrice Eudoxie, il fut mis à mort en 150 par ordre de l'empereur.
Saint Paulin de Trèves, mort en Phrygie en 358. Fête le 31 août. II était évêque de Trèves depuis 349, quand son ardente orthodoxie athanasienne le fit exiler en Phrygie, où il mourut.
Saint Paulin de Nole (Pontius Meropius Anicius), né à Bordeaux en 353, mort à Nole en 431. Fête le 22 juin. Il appartenait à l'une des plus riches familles de Bordeaux. Ausone fut son précepteur. En 379, il fut consul. Sous l'influence d'hommes comme Ambroise, Martin de Tours et d'autres, il fut gagné au mouvement considérable alors, qui poussait vers le monachisme tout ce qu'il y avait de sérieux dans la société chrétienne. 

D'accord avec sa femme, et malgré l'opposition d'Ausone et de toute l'aristocratie bordelaise, il disposa de ses biens « royaux », dit Ausone, et tanquam deoneratus gravi sarcina, il alla se fixer à Nole en Campanie (394), où, comme consul, il avait déjà fondé un hôpital. Sa popularité fut si grande qu'elle porta ombrage au pape Sirice. Vers 409, il fut fait évêque de Nole. Vers 409, il fut fait évêque de Nole. 

La meilleure édition de ses écrits  — des épîtres et quelques poésies — est celle de Muratori (Vérone, 1736, in-fol.). (F.-H. K.).

Paulin de Pella, dit Paulin le Pénitent, vivait au Ve siècle; il passe pour avoir été le fils d'Hesperius et le petit-fils d'Ausone. Il perdit ses frères à la suite des ravages des Goths en Aquitaine. Il vécut dans la solitude et passe pour avoir composé l'Euchariston, poème d'une poésie médiocre, qui contient quelques renseignements historiques intéressants. (Ph. B.).
Paulin d'Aquilée, né dans le Frioul, mort vers 802. En 776, il enseignait la philosophie. Il était très lié avec Alcuin. Il fut élevé au patriarcat d'Aquilée en 787 et travailla activement à la christianisation de la Carinthie. Aux conciles de Ratisbonne (792) et de Francfort (794), il prit une part prépondérante dans la lutte contre l'adoptianisme. En 796, il présida au concile provincial à Forum Julii sa résidence habituelle, contre la doctrine de la procession du Saint-Esprit et contre les adoptiens. Ses écrits, parmi lesquels quelques lettres à Charlemagne et à Léon III, ont été publiés par Madrisius (Venise, 1737) et réimprimés par Migne (Patrologie latine, XCIX).
Jean-René-Paul Lecomte, dit Paulin-Ménier, est un acteur français, né à Nice le 7 février 1822, mort en 1898. Ce célèbre artiste de drame est, dans toute la force du terme, un enfant de la balle. Ses parents étaient acteurs tous les deux; son père, Ménier, fut longtemps un comédien distingué de l'Ambigu, et sa mère a laissé aussi un excellent souvenir dans le monde dramatique, Paulin-Ménier accompagna sa mère dans toutes ses tournées artistiques et débuta fort jeune au théâtre Comte, d'où il passa à l'Ambigu. Il y jouait les jeunes premiers, assez obscurément d'ailleurs, cet emploi lui convenant peu. Ce fut en 1855 seulement que le personnage de Grimaud, dans les Trois Mousquetaires, le fit remarquer. Il avait dès lors trouvé sa voie, et son talent souple et varié en fit promptement un des meilleurs acteurs de France.

Il était fort habile à interpréter les types populaires : ses meilleurs rôles sont ceux de personnages curieux et exceptionnels, très réalistes souvent et toujours fort exactement observés. Sa création de Chopart, dit l'Aimable, dans le Courrier de Lyon, fut certainement une des causes du succès populaire de ce drame : elle est restée fameuse dans le monde des théâtres. Paulin-Ménier, dans sa longue carrière, a paru successivement sur la scène des différents théâtres du boulevard, surtout à la Gaîté et à l'Ambigu. L'originalité de sa personne, l'excentricité voulue de son costume et de ses allures en ont fait longtemps, dans ces quartiers, une figure populaire et, presque autant que son talent, ont contribué à le faire connaître. 

On peut citer au nombre de ses principales créations les drames suivants : les Crochets du père Martin, la Fille du paysan, la Case de l'oncle Tom, le Savetier de la rue Quincampoix, les Drames du cabaret et enfin le plus connu de tous, le Courrier de Lyon (GE).

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