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Friedrich Nietzsche
Aperçu La jeunesse La période wagnérienne L'affranchissement intellectuel
Le surhumain La société et l'histoire La connaissance Zarathoustra
Nietzsche (Friedrich Wilhelm), écrivain et philosophe né à Röcken (Prusse) le 15 octobre 1844, mort à Weimar en 1900. L'histoire de sa vie et celle de ses idées sont inséparables : les grands événements de sa vie, en effet, sont des transformations intellectuelles, et, d'autre part, tout le développement de son esprit a consisté à concevoir de plus en plus distinctement, à exprimer avec une force et une beauté croissantes un idéal moral qui n'est autre chose que l'image agrandie de son propre caractère.

La pensée du philosophe ne parviendra à complète maturité qu'à partir de la fin des années 1870. Auparavant, on peut distinguer dans la vie et l'oeuvre de Nietzsche deux grandes périodes : les années de formation, où il subit l'influence de Schopenhauer, puis l'époque de son amitié avec Wagner. Ainsi le trouve-t-on d'abord étudiant à l'université de Bonn avec O. Jahn et F. Ritschl, puis (1865) à l'université de Leipzig, où il se délecte de la lecture de Schopenhauer, en même temps qu'il s'enthousiasme pour la musique. Devenu professeur de philologie à Bâle (1869), il s'y lie avec J. J. Bachofen, Jakob Burckhardt, et surtout avec Richard Wagner. C'est l'époque où il écrit sa Naissance de la Tragédie (1872). Renversant alors avec l'idée commune en son temps selon laquelle l'art grec exprimerait une forme de sérénité et d'harmonie; c'est seulement la douleur de vivre qu'y décèle Nietzsche. Puis viennent La philosophie à l'époque de la tragédie grecque (1874)  et les Considérations intempestives (1873-1876). En 1876, Nietzsche rompt avec Wagner, auquel il reproche sa vanité et son antisémitisme.

A partir de 1878, c'est à une autre sorte de rupture que Nietzsche va être confronté : celle que lui impose la maladie (une psychose maniaco-dépressive) et l'oblige à quitter l'université. Réfugié en été à Sils-Maria (Haute Engadine), et en hiver sur la Riviera, alternant les périodes de rémission et les rechutes,  il va y produire, la plupart du temps dans la solitude, l'essentiel de son oeuvre. Il écrit d'abord Humain, trop humain (1876-1880) et Aurore (1881), où il s'en prend aux morales du renoncement, de la pitié et de la charité, puis Le Gai savoir (1882). Mais jusqu'ici l'analyse de Nietzsche semble ne pouvoir aboutir qu'à une impasse. Le renversement de perspective intervient quand Nietzsche pense avoir trouvé la solution à l'abîme dans lequel les morales traditionnelles plongent l'humanité avec sa doctrine de la volonté de puissance et de l'Übermensch, c'est-à-dire du Surhumain (La période de l'affranchissemnt intellectuel). Il l'expose dans Zarathoustra (1883-1885), puis prolonge le système dont il est désormais en pleine possession avec Au-delà du bien et du Mal (1889),  la Généalogie de la morale (1887), Le cas Wagner (1888), le Crépuscule des idoles, l'Antéchrist, etc. 

En janvier 1889 l'état de santé du philosophe s'aggrave subitement, alors qu'il séjourne à Turin. Il sombre dans une profonde dépression, son esprit gagné par la démence, s'obscurcit définitivement. Atteint, par ailleurs de paralysie, il alterne, pendant les onze années que durera encore son naufrage, les séjours dans la clinique psychiatrique de l'université de Iéna ou en compagnie de sa mère et sa soeur à Naumburg et Weimar, où il s'achèvera son existence.


R. Berthelot
ca.1900 
La philosophie de Nietzsche

C'est à Sils-Maria, pendant l'été de 1881, que Nietzsche écrivit l'esquisse d'un livre où, pour la première et pour la dernière fois, il exposa dans leur enchaînement toutes les idées essentielles de sa philosophie définitive : Die Wiederkunft des Gleichen (publié en 1897). Viennent ensuite : Die Fröliche Wissenschaft, recueil d'aphorismes et de morceaux détachés (composé en 1881 et. 1882, publié en septembre 1882); Also sprach Zarathustra, poème en prose où les idées du philosophe sont exposées sous forme de méditations et de discours satiriques ou lyriques prêtés au prophète Zarathoustra (Zoroastre) (1re partie écrite à RapalIo, près de Gênes, en janvier-février 1883, publiée en mai 1883; 2e partie écrite à Sils-Maria en juin-juillet 1883, publiée en septembre 1883; 3e partie écrite à Nice en janvier-février 1884, publiée en avril 1884; 4e partie écrite à Menton de 1884 à 1885, publiée en avril 1885 à 40 exemplaires, 1re éd. pour le public parue en mars 1892 ; pour la 5e partie, Nietzsche a composé 5 plans, de 1883 à 1885, mais il n'en a exécuté aucun); Jenseits von Gut und Böse, recueil d'aphorismes et de morceaux détachés (composé de 1885 à 1886, publié en août 1886); Zur Genealogie der Moral, qui constitue un traité suivi, malgré sa division extérieure en pensées détachées (écrit en juin 1887, publié en novembre 1887), Der Fall Wagner, pamphlet contre Wagner (composé de mai à juin 1888, publié en septembre 1888); Gützendämmerung oder wie man, mit dem Hammer philosophirt, recueil de morceaux détachés, composé en quelques jours avant le 3 septembre 1888, paru en janvier 1889); Der Wille zur Macht, Versuch einer Untwerthung aller Werthe, traité en 4 parties dans lequel Nietzsche projetait d'exposer sa doctrine; la première partie, Der Antichrist (écrite du 3 au 30 septembre 1888, publiée en 1896) était une critique du christianisme; la deuxième, Der freie Geist, devait être une critique de la métaphysique; la troisième, Der Immoralist, une critique de le morale; et la quatrième, Dionysos, une glorification de son propre sentiment de la vie; mais ces trois dernières parties n'ont pas été exécutées, car, dans les premiers jours de 1889, Nietzsche était atteint de folie. Sa folie paraît devoir être attribuée au surmenage intellectuel et à l'abus du chloral, peut-être aussi à une influence héréditaire, du côté paternel. Elle fut considérée par les médecins comme inguérissable. Après avoir passé plusieurs années dans une maison de santé, Nietzsche habitera ensuite Weimar, où il sera soigné par sa mère et par sa soeur. 

Les ouvrages écrits par Nietzsche depuis 1881, bien que souvent critiques et satiriques, ont dans l'ensemble un caractère affirmatif, parfois même une forme lyrique. Ils sont l'expression d'une doctrine parfaitement cohérente, bien que Nietzsche n'en ait jamais fait d'exposé systématique. Elle a pour centre une morale, la théorie du Surhumain (Uebermensch), à laquelle se rattache une conception de la société et de l'histoire, et qui repose sur une théorie de la connaissance et de l'évolution :

Au bout de la réflexion

La philosophie de Nietzsche est-elle originale? Ses apologistes comme ses détracteurs la ramènent souvent soit à une forme de l'anarchisme, soit au culte de la force, soit à une espèce de dilettantisme. Mais ce n'est pas une doctrine anarchiste, car l'anarchisme affirme la possibilité pour tous de se développer sans contrainte aucune, le droit de tous au bonheur et à la liberté; pour Nietzsche, au contraire, non seulement le bonheur ne doit pas être désiré comme si c'était le but de la vie, mais le développement le plus complet possible de quelques-uns implique l'asservissement de la masse et exige chez le surhumain même une éducation de la volonté, une discipline très forte et très dure, une domination absolue sur lui-même, avant qu'il ne puisse s'abandonner à sa spontanéité. Dans l'individu et dans la société, le développement libre, riche, harmonieux de la vie, ayant pour conditions et pour préliminaires la contrainte et la discipline, Nietzsche ne voit dans l'anarchisme qu'une forme de la morale des esclaves et des malades, le signe d'une volonté affaiblie, un indice de décadence.

Sa morale ne se ramène pas davantage à  une apologie de la force brutale; ce n'est là, chez Nietzsche, qu'une idée accessoire et subordonnée; il faut se souvenir d'abord que, s'il condamne l'idée d'une justice égale pour tous, et la pitié pour ce qui est malade et affaibli, il glorifie l'amour pour tout ce qui est capable de développement, de grandeur et de noblesse; si la pitié indique un appauvrissement de la vie, le « grand amour » est un des effets d'une vie riche, généreuse, surabondante, qui a besoin de se dépenser; il faut se rappeler encore que, pour Nietzsche, la pitié ne saurait pas plus augmenter la quantité de bonheur dans le monde, que la quantité de beauté et de grandeur et que, comme la pitié, l'aspiration vers un idéal irréalisable de justice égale pour tous ne peut, tout en diminuant l'humain et en l'immobilisant dans la médiocrité, qu'augmenter la souffrance universelle en sauvant les souffrants et les malades et en imposant aux autres le spectacle déprimant de leurs douleurs. 

Il faut se rappeler surtout que l'emploi de la force n'a pas pour but l'acquisition de biens matériels ou la recherche du bonheur, et qu'il n'est légitime que chez l'être supérieur chez lequel toutes les formes et toutes les puissances de la vie sont largement développées, la puissance de souffrir comme celle de jouir, les puissances intellectuelles et artistiques, le grand amour, comme la puissance d'agir; l'usage de la force ne se justifie que comme un moyen en vue d'une fin supérieure, comme une des conséquences de la dureté nécessaire pour arriver à développer la vie d'une manière aussi intense, aussi riche, aussi belle que possible : le surhumain sera aussi dur pour lui-même que pour les autres. Nietzsche ne veut donc pas ramener l'humain à l'animal, le civilisé à la barbarie; ce n'est pas vers le passé qu'il est tourné, mais vers l'avenir, et s'il fait l'apologie de la force et de la dureté, c'est seulement parce que la dureté lui apparaît comme un sentiment nécessaire, la force comme un moyen inévitable, pour la réalisation de l'idéal nouveau.

La philosophie de Nietzsche n'est pas non plus un dilettantisme; tandis que le dilettante, dans son scepticisme à l'égard de la vérité et de la morale, s'en tient à rechercher, un peu mollement, les plaisirs raffinés de l'intelligence et de l'art, Nietzsche prêche l'effort persévérant pour faire de soi un être plus fort et plus complet, l'éducation de la volonté par une stricte discipline, la dureté vis-à-vis de soi-même qui porte non seulement à accepter la souffrance, mais à se l'infliger sans hésitation, pour se fortifier. La simple recherche du plaisir, qu'il s'agisse des plaisirs matériels où vise l'épicurisme vulgaire, ou des plaisirs intellectuels et artistiques où tend l'épicurisme raffiné du dilettante, est pour Nietzsche le symptôme d'un affaiblissement de la volonté, d'un appauvrissement de la vie, d'une décadence. La morale de Nietzsche demeure donc irréductible à toute autre, comme la morale du Faust ou comme celle de l'Evangile conservent leur invincible originalité, après même que l'on a montré les analogies de la première avec le spinozisme ou la doctrine du progrès et celles de la seconde avec le bouddhisme, le prophétisme hébreu (Ancien Testament), la morale platonicienne ou stoïcienne.

Mais cette originalité est-elle précisément celle d'une doctrine philosophique, ou ne devons-nous pas y voir plutôt l'expression d'un tempérament individuel très particulier? S'il faut admettre que l'affirmation d'un idéal moral ne puisse pas plus être réfutée qu'elle ne peut être démontrée, il en est autrement de la théorie de la connaissance et, de la théorie de la société que Nietzsche rattache à sa morale, et on peut se demander s'il n'a pas négligé de se poser les problèmes essentiels qui se trouvent impliqués, dans toute théorie antirationaliste de la connaissance, dans toute théorie aristocratique de la société : s'il est vrai que rien n'existe en dehors de l'expérience sensible, toute expérience sensible n'enveloppe-t-elle pas en elle certaines affirmations logiques? S'il est vrai que les humains soient naturellement inégaux, comment est-il possible de maintenir, est-il possible même d'établir une correspondance entre l'aristocratie politique, la classe dominante, et l'aristocratie de caractère imaginée par Nietzsche? On peut encore se demander si les traits divers qui constituent l'idéal moral de Nietzsche sont liés nécessairement les uns avec les autres. Le surhumain a la volonté inflexible et impitoyable du Brand d'Ibsen, l'activité incessante du Faustde Goethe, la joie et l'enthousiasme lyriques qui se manifestent dans le Prométhée de Shelley ou le Satyre de Hugo. Mais les noms mêmes que nous venons de citer, ne prouvent-ils pas que chacun de ces traits peut subsister séparé des autres et que leur réunion dans un même individu est toute fortuite? 

C'est par rapport à cet assemblage fortuit de traits différents, où consistait sa nature individuelle, que Nietzsche a défini tout le reste; tout ce qui était contraire à ses tendances fondamentales lui est apparu comme mauvais; il a imaginé, par opposition à sa propre nature, un type moral constitué par la réunion de tous les caractères opposés à ses propres tendances; et, généralisant, sans limites cette opposition, il a tenté de l'appliquer à toutes choses, et d'expliquer par elle seule la nature, l'histoire, l'humanité. Il n'a pas imaginé qu'à côté de ces deux types particuliers d'existence il prit y en avoir d'autres qui, sans leur être identiques ou opposés, en seraient simplement différents; il n'est pas arrivé à concevoir que son idée de la vie pouvait être elle-même trop simple et trop pauvre, que la contemplation et la recherche désintéressée de la vérité, que l'effort vers la justice et que la pitié, au lieu d'être toujours les symptômes d'une vie qui s'affaiblit, pouvaient être chez beaucoup les effets du progrès même de la vie, et accroître dans l'univers et dans l'humanité la quantité de grandeur et de beauté; que d'ailleurs l'énergie vitale pouvait bien, dans ces cas comme dans beaucoup d'autres, revêtir des formes diverses sans en être accrue ni diminuée; et que la notion même de vitalité, dans le sens où Nietzsche la prend, était peut-être une idée vague que la réflexion philosophique et scientifique ferait évanouir en voulant la préciser. Le sentiment qu'il avait de la diversité, de la complexité et de la richesse de la vie réelle, n'a pas suffi pour le conduire à se demander si la réalité n'était pas plus diverse encore, plus complexe et plus riche que les formules dans l'armure desquelles il prétendait renfermer, et, contraint, par sa nature intuitive d'artiste, de faire de la considération de son propre caractère l'essentiel même de sa philosophie, il y est demeuré prisonnier jusqu'au bout comme dans un cercle magique. Sa puissance de systématisation, qui est incontestable, sa pénétration psychologique qui était plus grande encore et qu'avait aiguisée pendant sa jeunesse l'habitude des examens de conscience, sont restées subordonnées et asservies au don lyrique extraordinaire qui était chez lui la faculté dominante. 

Il faut songer d'ailleurs que son expérience de la vie et que le domaine même de ses études et de ses lectures ont été forcément assez limités, par l'insuffisance de sa fortune et de ses relations d'abord et, plus tard, par sa maladie; qu'il a toujours vécu, ou dans de petites villes d'Allemagne et de Suisse, ou dans l'isolement, qu'il n'a pas pu faire de grands voyages, ni habiter d'une manière suivie de grandes villes, qu'il n'a bien connu qu'un personnage de haute stature, Wagner, que non seulement il ne s'est jamais trouvé mêlé à l'action, mais qu'il ne s'est trouvé on contact personnel ni avec de grands acteurs de l'histoire, ni avec de grands philosophes, ni avec de grands savants, que ses connaissances dans les sciences exactes et dans les sciences de la nature étaient très restreintes, qu'il n'a jamais étudié les sciences économiques, politiques et juridiques, qu'il ne s'est jamais livré à une analyse approfondie des principaux systèmes philosophiques du passé, que son éducation classique et son travail professionnel l'ont confiné, à l'époque où il pouvait encore multiplier ses lectures, dans l'étude littéraire, artistique et psychologique de la Grèce, que, pendant la dernière partie de son existence, il s'est trouvé séparé de la vie commune, condamné à ne pas lire ou à ne lire que peu, ramené sans cesse à Iui-même par la solitude et par l'inaction; et l'on comprendra sans peine qu'à part la lecture de Schopenhauer et l'amitié de Wagner, l'étude des moralistes français ensuite et celle de l'évolutionnisme anglais, aucune influence extérieure, expérience accrue de la société et de la vie on élargissement de son horizon intellectuel, ne soit intervenue dans ce développement tout intérieur et tout dominé par le sentiment.

Par cette pénétration intime de la philosophie et du sentiment artistique, Nietzsche reste voisin des romantiques allemands, comme Schlegel, Novalis ou Schelling, dont il a profondément subi l'influence par l'intermédiaire de Wagner et de Schopenhauer. D'une manière plus générale, c'est au romantisme européen qu'il faut certainement le rattacher, en prenant ce mot dans un sens plus large que celui où il le prenait lui-même et en désignant par là le grand mouvement qui a son  origine chez Rousseau et son apogée dans la Révolution de 1848; de cette marée qui couvrit la France, l'Angleterre et les États-Unis, l'Allemagne, la Russie et les pays scandinaves, il est une des dernières vagues, son idée dominante est celle du romantisme : il cherche le principe de la vie et celui du monde dans le développement et l'expansion libre de forces spontanées qui n'ont aucun but extérieur à leur propre déploiement. 

Chez Nietzsche comme chez tous les romantiques, cette idée est également contraire à l'idée de la société industrielle moderne et à l'idée sur laquelle reposait véritablement toute la, culture classique du XVIIe et du XVIIIe siècle, l'idée d'ordre fixe et de loi. C'est cette idée, c'est ce sentiment fondamental qui, parmi les romantiques, conduit les uns vers le lyrisme et la musique en leur faisant apercevoir combien les notions claires et distinctes, les mots fixes et rigides traduisent mal ce qu'il y a à la fois de plus mystérieux et de plus profond dans toute notre vie et peut-être dans toute existence; c'est cette même idée, c'est ce même sentiment qui en conduit d'autres à glorifier les passions violentes, la libre énergie, aventureuse et guerrière, des âges passés, et d'autres encore à concevoir une société future, où disparaîtraient toutes les règles artificielles qui contraignent les hommes d'aujourd'hui comme elles contraignaient ceux d'autrefois. 

Sur l'âme de Nietzsche, toutes ces formes diverses du romantisme ont laissé quelque empreinte. Mais plus encore qu'à tous les autres, c'est à un Carlyle ou à un Michelet qu'il ressemble par le tour de sa pensée et de son Imagination, et il faut le classer parmi les écrivains en qui se pénètrent le sentiment poétique, l'esprit philosophique, les préoccupations historiques et dont les oeuvres, caractéristiques par là de la civilisation européenne depuis 1700, et sans analogues à toute autre époque, sont les fleurs magnifiques et bigarrées de tout le développement philosophique, historique et lyrique de la première moitié du XIXe siècle. (René Berthelot).

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