«
J'ignore comment je peux apparaître au monde, mais pour moi, il me semble
que j'ai seulement été comme un garçon jouant sur le bord de la mer,
et se divertissant de temps en temps pour trouver un caillou plus lisse
ou une plus jolie coquille que
l'ordinaire,
tandis que le grand océan de vérité était tout à découvert devant
moi. »
(Isaac
Newton) |
Isaac Newton
est né à Whoolsthorpe, près de Grantham, dans le Lincolnshire, le 25
décembre 1642 (nouveau style : 5 janv. 1643), mort à Londres
le 20 mars 1726 (nouv. st. : 31 mars 1727). Il était fils unique
et posthume, et il naquit avant terme. Jusqu'à sa douzième année, il
alla à l'école à Skillinglon and Stoke; on l'envoya ensuite à l'école
gratuite de Grantham, dont il fut bientôt le premier élève. Il revint
à l'âge de 14 ans dans la ferme que dirigeait sa mère; mais il se montra
si peu apte aux travaux agricoles et aux affaires commerciales que celle-ci
se décida, en 1660, à le placer au Trinity college, à l'Université
de Cambridge en qualité de serviteur des
écoliers. Après avoir appris seul la Géométrie de Descartes,
l'Optique de Kepler et l'Arithmétique
des Infinis de Wallis, il fut admis comme
étudiant. Pendant l'hiver de l'année où il fut nommé boursier (1664),
ou peut-être plus tôt, il trouva son théorème connu sous le nom de
binôme de Newton. En 1665, il prit le diplôme de bachelier ès arts,
et, probablement la même année, inventa le calcul intégral.
-
Isaac
Newton (1643-1727).
L'optique de Newton.
En 1669, son professeur Barrow
abandonna sa chaire de mathématiques à Newton, qui la conserva jusqu'en
1701. Il a avait consacré l'année 1661 et la suivante, beaucoup de temps
à écrire des notes pour une traduction latine
de l'algèbre de Kinckhuysen. En 1669-1672, il fit un cours sur l'optique,
et, de temps en temps, communiqua la Société royale les résultats de
ses recherches sur la lumière et les couleurs.
Sa doctrine nouvelle de la nature composée
de la lumière l'engagea dans une longue et aigre controverse en Angleterre
et à l'étranger; ses recherches sur l'optique et les discussions qui
en naissaient semblent avoir occupé la plus grande partie de son temps
de 1671 à 1676. Le 9 décembre 1675, il envoya à la Royal Society son
Hypothèse
expliquant les propriétés de la lumière (Hypothesis explaining
the Properties of Light), et son Explication des couleurs
des plaques minces et des corps naturels, (Explanation of the Colors
of Thin Plates and of Natural Bodies).
Newton a expliqué dans son Opticks
(1675) sa découverte de la décomposition de la lumière blanche en 7
couleurs, qui forment sur un écran le spectre solaire ;
et il a donné la première théorie mathématique de l'arc-en-ciel .
Sans s'appuyer sur aucun fait, il pensait
que la constance de la chaleur et celle de la lumière du Soleil
sont dues a la combustion de comètes
tombant sur le Soleil.
L'attraction universelle.
Dès 1666, Newton
avait réfléchi aux questions qui découlent de l'attraction universelle.
Les premières idées sur ce phénomène sont
anciennes. D'après les Pythagoriciens et
les Platoniciens, le mouvement des planètes
est dû à une force de projection et à une force de pesanteur .
Les Newtoniens David Gregory et MacLaurin
reconnaissent que Pythagore enseignait que
cette dernière force agit inversement au carré de la distance. II résulte
des écrits de Plutarque et de Képler
qu'ils croyaient à une attraction entre les corps de l'Univers. Copernic
attribue la rondeur des corps célestes à une attraction entre leurs éléments,
et cette idée a été admise par Pascal et de
Roberval.
Tycho Brahé explique le mouvement des planètes
autour du Soleil
en admettant qu'une force les attire vers cet astre. Fermat
pense aussi que la pesanteur est une attraction entre les corps.
Hooke a écrit
en 1674 que tous les corps célestes ont une force qui attire leurs éléments
vers leur centre et les retient; que le mouvement rectiligne donné et
un corps ne se change et devient courbe que si une force agit sur le corps;
que la force attractive sur un corps est d'autant plus grande que ce corps
est plus voisin du centre d'attraction; il ajoute qu'il n'a pas vérifié
le rapport entre l'augmentation de force et la diminution de distance.
Ce fut Newton qui découvrit de nouveau
ce rapport et, grâce aux méthodes de calcul
qui lui sont dues, il a démontré l'existence de ce rapport dans l'ouvrage
[Les
Principia] que Lagrange a appelé
« la plus haute production de l'esprit humain ». L'histoire de
cette découverte mérite d'être rapportée en détail, parce qu'elle
montre la logique serrée des déductions de Newton.
|
|
|
En l'année 1666,
Newton, voyant tomber une pomme dans son jardin, dit-on sans preuve, médita
sur la pesanteur. En remarquant que l'action de cette force n'est guère
moindre au sommet d'une haute montagne qu'au pied, il fut conduit à se
demander si elle ne s'étend pas jusqu'à la Lune ;
en supposant l'existence de ce fait, il en conclut que la pesanteur devait
retenir la Lune dans son orbite .
Il fut par là conduit à supposer que chaque planète est aussi retenue
dans son orbite par une force d'attraction que le Soleil exerce sur elle.
En admettant l'existence d'une telle force, et en comparant les périodes
de révolution
des planètes à leurs distances au Soleil, il reconnut que cette force
devait être en raison inverse du carré de la distance. Alors il supposa
que la pesanteur exerçait sur la Lune une attraction en raison inverse
du carré de la distance de la Terre
à la Lune, et calcula si cette attraction suffisait pour retenir la Lune
dans son orbite. La valeur du rayon terrestre entrait dans son calcul;
mais, comme celle qu'il connaissait était fort inexacte, il ne trouva
pas un résultat conforme à celui qu'il espérait obtenir, et il abandonna
ses recherches sur ce sujet.
Hooke lui proposa,
en 1679, de chercher la courbe que décrit un corps tombant d'une grande
hauteur et entraîné par le mouvement de rotation de la Terre : ce problème
le ramena à ses premières recherches. Se servant alors de la valeur du
rayon terrestre trouvée par Picard, ses calculs
le conduisirent à reconnaître que ses prévisions étaient exactes, c'est-à -dire
que la Lune est retenue dans son orbite par la pesanteur réduite en raison
inverse du carré de la distance de la Terre à son satellite. On pense
que c'est de 1684 à 1685 qu'il rédigea l'ouvrage intitulé Philosophiae
naturalis Principia mathematica; d'ailleurs moins par modestie et par
crainte des querelles scientifiques, que parce qu'il
ne supportait pas la contradiction, il ne voulait pas le livrer à la publicité.
Son ami Halley, après être parvenu à vaincre
ses hésitations, obtint de la Société royale de Londres qu'elle se chargerait
des frais de la publication de cette oeuvre; comme cette Société n'avait
pas alors à sa disposition les fonds votés, Halley fit faire à ses frais
l'impression de ce livre qui, grâce à ses soins, parut en mai 1687.
En étudiant le mouvement des corps, Newton
montre tout d'abord qu'un corps qui part du repos avec une vitesse et une
direction données, et qui est sollicité par une force centripète d'intensité
inverse au carré de la distance du corps au centre d'attraction de la
force, se meut sur une conique ayant un de ses foyers en ce centre. Puis
il expose la loi de l'attraction universelle : chaque molécule d'un
corps attire toutes les autres en raison directe de sa masse et en raison
inverse du carré de sa distance à la molécule attirée. Des théorèmes
précédents il tire les deux premières lois de Kepler.
Pour simplifier les calculs, Newton considère les corps célestes comme
étant sphériques, parce que l'attraction entre deux sphères a lieu comme
si chacune d'elles était remplacée par un point matériel
de même masse, situé en son centre; et il démontre que l'attraction
entre deux sphères homogènes leur fait décrire des sections coniques
autour du centre de gravité de leur ensemble.
Alors Newton explique le flux et le reflux
de la mer ( Les marées );
les inégalités du mouvement de la Lune; le mouvement des apsides
et des noeuds
des planètes et de la Lune. Il prouve que l'aplatissement de la Terre
aux pôles est dû à son mouvement de rotation. Il reconnaît que les
attractions exercées par le Soleil et la Lune sur la Terre produisent
la précession des équinoxes et explique ainsi ce phénomène : la Terre
n'étant ni homogène, ni sphérique, les attractions du Soleil et de la
Lune sur elle communiquent à la Terre, qui a déjà un mouvement elliptique
produit par le Soleil, un mouvement de rotation; par suite de la composition
de ce mouvement et de celui de la Terre autour de son axe, celui-ci change
de direction d'une manière lente et continue. II mesure la masse du Soleil
et les masses de la Terre, de Jupiter
et de Saturne ,
en se servant de l'attraction de ces planètes sur leurs satellites. II
démontre que les comètes
se meuvent autour du Soleil en décrivant des ellipses que l'on petit assimiler
à des paraboles, ce qui simplifie les calculs.
Dès lors, les comètes actions plus considérées comme des astres de
mauvais augure. |
|
|
Newton a développé
par la synthèse les principes qu'il avait trouvés par l'analyse, comme
il résulte de l'examen de ses manuscrits. On regrette qu'il ait préféré
la première méthode d'exposition à la seconde; car, comme le fait si
bien remarquer Laplace :
La connaissance
de la méthode qui a guidé l'homme de génie n'est pas moins utile aux
progrès de la Science et même à sa propre gloire que ses découvertes.
En Angleterre,
on adopta immédiatement la loi de l'attraction universelle; Halley,
notamment, fut parmi les premiers. Mais, dans le reste de l'Europe,
cette loi n'eut d'abord que peu de partisans, et fut rejetée même par
d'illustres savants, notamment en France
par Huygens et en Allemagne
par Leibniz, qui lui préféraient l'hypothèse
des tourbillons de Descartes. Il faudra attendre
la propagande de Voltaire et de Mme
du Châtelet pour que la théorie de Newton soit enfin acceptée. En
Italie,
Boscovich a propagé les idées de Newton par
son ouvrage intitulé Philosophiae naturalis Theoria (1758), que
l'on a pris pour modèle.
En décembre 1692, et en janvier et février
1693, il avait écrit les quatre lettres fameuses adressées au Dr Bentley,
sur l'existence d'un Dieu. La perte de manuscrits
précieux, auxquels une chandelle renversée mit le feu dans un cabinet,
vers le commencement de 1692, l'affecta beaucoup. En 1695, il fut nommé
conservateur de la monnaie, et, en 1699, promu à la direction, qui valait
de 12 à 1500 livres sterling par an. En 1704, il se démit de sa chaire
à Cambridge. A partir de 1703 il fut, jusqu'à la fin de sa vie, choisi
chaque année comme président par la Roya Society. Il fut créé chevalier
en 1705. Cette même année commença avec Leibniz
sa fameuse controverse, qui dura jusqu'Ã la mort de ce dernier en 1746.
Le Journal de Leipzig critiqua vivement la Quadrature des
Courbes de Newton, dans laquelle était annoncée pour la première
totale méthode des fluxions, et il lui refusa toute originalité. L'astronome
Keill répliqua, accusant Leibniz de devoir en réalité son calcul Ã
des suggestions données par Newton. Leibniz en appela à la Royal Society,
qui nomma une commission, laquelle fit un rapport qui proclamait les droits
de Newton (1712), et dont Newton peut être considéré lui-même comme
complètement responsable. Il est clair aujourd'hui que Leibniz et lui,
avaient tous les deux inventé, chacun de son côté, l'analyse infinitésimale,
Newton sous le nom de méthode des fluxions, Leibniz sous celui de au calcul
différentiel. Dans la première édition des Principia, justice
était rendue aux droits de Leibniz; mais dans la troisième (1725), son
nom n'est pas mentionné.
Comme résultat d'études sérieuses faites
à Cambridge, on a sa Chronologie des anciens empires corrigée (The
Chronology of Ancient Kingdoms amended, 1727), ouvrage fondé sur les
observations astronomiques des Anciens. Avant 1692, on donnait à Newton
le nom d'excellent théologien. Il est probable, par conséquent,
que ses écrits posthumes sur des sujets religieux, furent écrits dans
sa jeunesse, à Cambridge. Ses Observations sur les Prophéties de Daniel
et sur l'Apocalypse de saint Jean parurent en 1733. Son Examen historique
de deux notables corruptions des Ecritures (Historical Account of
two Notable Corruptions of Scripture; 1 Jean V, 7. et 1 Tim. III, 16),
composé en grande partie avant 1690 et fini cette année-là , ne lut publié
qu'en 1754, sous le titre erroné de Deux Lettres d'Isaac Newton Ã
M. Le Clerc. La publication de plusieurs de ses papiers personnels,
dans les Mémoires de Newton de sir David Brewster (1835, 2 vol.)
ne laisse pas de doute que Newton n'eût des opinions ariennes.
Il fut inhumé dans l'abbaye de Westminster, où on lui éleva un monument
en 1731.
Ajoutons que, nourri de doctrines ésotériques,
Newton s'est livré toute sa vie à l'alchimie.
Newton et la philosophie.
La philosophie qui
domine en Angleterre au XVIIe siècle est
celle de Locke. Elle a cependant des contradicteurs. Newton vient au premier
rang d'entre eux. Luiet son disciple Clarke, lord Shaftesbury et d'autres,
qui préparent la réaction écossaise. Quel rôle est, dès lors, celui
de Newton dans la philosophie anglaise? D'abord lui-même représente l'esprit
d'observation et d'expérience, aidé des mathématiques, comme opposé
à la méthode a priori et à la métaphysique de Descartes, et c'est par
là qu'il renverse sa physique. Quant à la philosophie de Newton proprement
dite, elle est très peu systématique. Elle se compose de quelques règles
simples et générales, Regulae philosophandi, analogues à celles
de Descartes, mais où l'expérience joue le premier rôle. Au bout de
ses expériences et de ses calculs, Newton trouve Dieu, comme cause du
mouvement et de la régularité des mouvements astronomiques. Sa démonstration
est appuyée sur le principe des causes finales; il omet ou écarte les
preuves a priori, tirées de l'idée de l'infini et de l'être parfait,
si chères à Descartes et aux métaphysiciens de son école. Dans
ses spéculations sur la nature divine, il fait de l'espace et du temps
deux attributs de être infini, et appelle espace une espèce de sensorium
de Dieu. En un mot, les principes de la philosophie de Newton sont marqués
d'une haute sagesse, mais plutôt puisés dans les règles du bon sens
et de l'expérience qu'à la source d'une métaphysique profonde. Il se
défie de la métaphysique et veut à tout prix en préserver la physique,
bien qu'il l'y introduise lui-même avec la notion de l'infini et le calcul
infinitésimal. C'est de lui que date cette philosophie
de la nature qui emprunte au spectacle de l'univers
et aux causes finales les preuves de l'existence de Dieu et de sa providence,
et rejette comme suspect tout ce qui est raisonnement a priori dans la
religion naturelle.
-
Newton et
le Premier moteur
« A chaque pas,
l'astronomie trouve la limite des causes physiques, par conséquent la
trace de l'action de Dieu. Si l'on suppose une infinité d'éléments matériels
distribués dans toutes les parties d'un espace sans bornes, j'accorde
qu'à moins d'une égalité de répartition mathématiquement rigoureuse,
et partant tout à fait improbable, les attractions mutuelles de toutes
ces molécules les porteront à se rapprocher de divers centres, et finiront
par les condenser en masses d'inégales grosseurs, telles que les étoiles,
les planètes et les satellites. Mais il est certain que les mouvements
actuels des planètes ne peuvent provenir de la seule action de la gravité;
car cette force poussant les planètes vers le soleil, il faut, pour qu'elles
prennent un mouvement de révolution autour de cet astre, qu'un bras divin
les lance sur la tangente de leurs orbites.
De plus, puisque
les comètes descendent dans notre région planétaire, et là se meuvent
de mille manières, tantôt dans la même direction que les planètes,
tantôt dans la direction opposée, et quelquefois aussi dans des directions
qui coupent celle des planètes, selon des plans inclinés au plan de l'écliptique
et sous toutes sortes d'angles, il est clair qu'il n'y a aucune cause naturelle
qui ait pu déterminer toutes les planètes et tous leurs satellites Ã
se mouvoir dans le même plan, sans aucune variation considérable. Il
y a là la trace d'un conseil.
Et de même, nulle
cause naturelle n'a pu donner aux planètes et à leurs satellites ces
justes degrés de rapidité, en rapport précis avec leurs distances par
rapport au soleil et aux autres centres du mouvement, lesquels degrés
étaient nécessaires pour que ces corps vinssent à se mouvoir selon des
orbites concentriques. Car si les planètes avaient eu un mouvement aussi
rapide que celui des comètes (comme cela aurait pu être dans le cas où
leur mouvement n'aurait eu d'autre cause que la gravité), elles ne se
mouvraient pas dans ces orbites concentriques, mais dans des orbites excentriques,
comme font les comètes. »
-
(Newton.
1re Lettre à Bentley,
traduction Biot.).
|
Le disciple de Newton,
Clarke,
plus théologien et plus érudit que savant et philosophe, démontre Dieu
et ses attributs d'une façon négative, en faisant voir l'absurdité d'un
progrès indéfini de causes et d'effets et déduisant les attributs de
l'être nécessaire de cette conception. Comme moraliste, dans ses discours
sur les devoirs immuables de la religion naturelle, où il combat le système
de l'intérêt et la politique de Hobbes, il s'inspire de la morale antique
puisée dans Cicéron, Platon et les stoïciens, en y ajoutant le point
de vue mathématique qui assimile les lois morales aux lois géométriques,
conformément à l'esprit de cette grande école de géomètres philosophes
à laquelle se rattache Leibniz. (B-D. / E. Lebon).
 |
James
Gleick, Isaac
Newton, un destin fabuleux, Dunod, 2005. - Fils
d'un fermier illettré mort avant sa naissance, Isaac Newton reste seul
avec sa grand-mère dans la maison familiale jusqu'à l'âge de trois ans.
A 12 ans, il est envoyé à l'école du bourg et mis en pension chez l'apothicaire.
Obsédé par la mesure du temps, il conçoit de nombreux cadrans solaires,
mais aussi des tables astronomiques, des techniques pour fondre le métal,
des moulins à eau... L'épisode de la pomme n'a certainement jamais eu
lieu mais une chose est sûre, Newton n'est pas fait pour être fermier
! Dans ce petit livre, James Gleick réussit le tour de force de nous faire
comprendre comment les concepts fondamentaux qui ont permis à Newton de
finalement exposer les principes de la gravitation universelle ont germé
dans son esprit. On assiste aussi aux querelles théologiques et politiques
qui ont émaillé la vie du grand homme, membre du Parlement et de la Royal
Society, à une époque où philosophie et science de font qu'un. (couv.).
Isaac
Newton, Ecrits sur la religion, Gallimard, 1996. - De la gravitation
/ Du mouvement des corps, Gallimard, 1995. - Principes mathématiques
de philosophie naturelle (t. 1 et 2, trad. Marquise
du Châtelet, 1759), Jacques Gabay, 1990. - La méthode des fluxions
et des suites finies, Albert Blanchard.
Jean-Marie Vigoureux, Les pommes de Newton, Albin Michel, 2003.
- Marco Panza, Newton, Les Belles lettres, 2003. - Betty Teeter
Dobbs, Les fondements de l'alchimie de Newton, Guy Trédaniel, 2002.
- Richard Westfall, Newton, Flammarion, 2001. - John Banville, La
lettre de Newton, Flammarion, 2001. - Jean-Paul Auffray, Newton
ou le triomphe de l'alchimie, Le Pommier, 2000. - Arkan Simaan et Joëlle
Fontaine, L'image du monde des Babyloniens à Newton, Adapt, 1999.
- Strathern, Newton et la gravitation, Mallard (parascolaire), 1998.
- Michel Blay, Les Principia de Newton, PUF, 1998. - Loup Verlet,
La
malle de Newton, Gallimard, 1994. - Françoise Balibar, Galilée,
Newton, lus par Einstein (espace et relativité),
PUF, 1990. - Hélène Metzger, Newton, Stahl,
Boerhaave
et la doctrine chimique, Albert Blanchard, 1974. - Henri Stierlin,
L'astrologie et le pouvoir, de Platon à Newton, Payot. - G. Barthélémy,
Newton, mécanicien du cosmos, Vrin. - Alexandre Koyré, Chute
des corps et mouvement de la Terre, de Kepler
à Newton, Vrin. - Abdelkader Bachta,
L'espace et le temps chez
Newton et chez Kant, L'Harmattan.
En
bibliothèque - Isaac Newton, Les
fondements de la mécanique universelle, Les Belles Lettres. - Optique,
Christian Bourgois. |
|
|