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Madagascar
République de Madagascar

20 00 S, 47 00 E
L'île de Madagascar est un Etat de l'Océan Indien, situé presque entièrement dans la zone intertropicale, et au voisinage de la côte orientale du continent africain auquel la rattachent les géographes. En réalité, Madagascar, par la nature de son sol, par sa flore et par sa faune, constitue un petit continent à part. Sa plus grande longueur, du Nord-Est au Sud-Ouest, est de 1515 kilomètres, et sa largeur moyenne de l'Est à l'Ouest de 470 kilomètres; superficie : 587,040 km². Madagascar est une république, divisée administrativement en  6 provinces (faritany) : Antananarivo, Antsiranana, Fianarantsoa, Mahajanga, Toamasina et Toliara. La capitale est Antanananarivo (Tananarive). Autres grandes villes : Antsiranana (ex. Diego Suarez), Mahajanga (Majunga), Manakara, Toamasina (Tamatave), Toliara (Tuéar). Popupulation totale : 20,6 millions d'habitants (2009).
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Carte de Madagascar.
Carte de Madagascar. Source : The World Factbook.

Les côtes de Madagascar.
L'île de Madagascar est séparée de l'Afrique par le canal de Mozambique dont la largeur moyenne est approximativement de 390 kilomètres. Comme elle est beaucoup plus étendue du Nord-Est au Sud-Ouest que de l'Ouest à l'Est, on a comparé sa forme à celle d'un poisson dont la tête serait tournée vers le Nord et qui aurait l'extrémité postérieure du corps arrondie. Sauf dans sa partie Nord où elle présente une presqu'île très prononcée limitée au Sud par la baie d'Antongil (Helodrano Antogila), la côte orientale de Madagascar est presque rectiligne. Elle commence au Nord au cap d'Ambre et finit au Sud à Faradofay (Fort-Dauphin). Sa partie septentrionale, formant environ le tiers de sa longueur, offre aux navigateurs de belles rades, de nombreux mouillages et quantité de ports. On y trouve notamment, en allant du Sud au Nord le cap d'Ambre, la baie d'Antsiranana (baie Diego-Suarez), Vohimarina (Vohémar), le cap Masoala, la baie d'Antongil, Tintinque en face de Nosy Boraha (l'île Sainte-Marie), Fenoarivo Antsinanana (Fénérive), Foulpointe, Toamasina (Tamatave). A partir de cette dernière localité, la côte orientale, jusqu'à son extrémité Sud, n'offre plus aucun abri sûr aux grands navires. 

La côte Sud de l'île n'a pas d'autres accidents géographiques que le cap Vohiména (cap Sainte-Marie) et le cap Barrow.

La côte occidentale, beaucoup plus sinueuse que le littoral de I'Est, présente, en allant du Sud au Nord : la baie Saint-Augustin, le port de Toliara, le cap Saint-Vincent, une large baie peu profonde qui reçoit l'un des grands fleuves de l'île, le Tsiribihina, et beaucoup plus au Nord le cap Saint-André. Au delà de ce dernier point, et jusqu'au cap d'Ambre, extrémité septentrionale de Madagascar, les baies se multiplient; les principales d'entre elles sont : la baie de Bombetoka, la baie Mahajamba (Helodranon'i Mahajamba), la baie de Narinda, la baie d'Ampasindava (baie de Passandava) dont l'entrée est défendue par Nosy Be (l'île de Nossi-Bé). Tout à fait au Nord de l'île, on rencontre le cap Saint-Sébastien, et la baie du Courrier entre ce dernier et le cap d'Ambre.

Le relief du sol.
L'île de Madagascar est très montagneuse dans son ensemble. Tout le long de la côte orientale, depuis Vohimarina jusqu'à Faradofay, court une première chaîne de montagnes, haute de 800 à 900 mètres, et qui a plus de 1200 km d'étendue. Parallèlement à celle-ci, et séparée par des gorges profondes ou par des plateaux, on voit s'étager une seconde chaîne granitique de 400 à 500 mètres plus élevée que la chaîne côtière et qui forme l'arête culminante de l'île.; le point le plus élevé se trouvant au Pic Maromokotro (2876 m), dans le massif du Tsaratanana, au Nord de l'île.  Cette chaîne n'est pas dans l'axe de Madagascar, comme le supposaient les anciens géographes : elle est beaucoup plus rapprochée de la côte orientale que de la côte occidentale. Après qu'on l'a franchie, on trouve sur son versant Ouest un plateau large d'environ 120 km tourmenté et déchiré par des gorges et des vallées profondes, et qui est le plateau central de l'île. Il s'abaisse brusquement et par une pente très rapide dans la direction de l'Ouest jusqu'à une plaine sablonneuse et coupée de ravins qui borde le littoral du canal de Mozambique. Cette plaine, dont le niveau est environ à l'altitude de 200 mètres, est bornée à l'Est par une première série de hauteurs qui forment le premier gradin de la pente du plateau. Un peu plus haut, en avancant vers l'intérieur, il existe une seconde chaîne plus accentuée, mais très étroite et remarquablement rectiligne : c'est le Bemaraha qui s'étend du Nord au Sud depuis le cap Saint-André jusqu'au delà du fleuve Onilahy ou Saint-Augustin. Vers son extrémité Sud, le Bemaraha se joint à deux chaînes secondaires et intérieures du plateau.
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carte de Madagascar.
Madagascar vue depuis l'espace.
Relief, fleuves et milieux naturels de Madagascar. Image : Natural Earth.
L'île de Madagascar vue de l'espace.
Image : Nasa World Wind / Blue Marble.

L'hydrographie de Madagascar.
De la disposition des montagnes dans le sens de la plus grande longueur de Madagascar, il résulte que l'arête principale partage tout le pays en deux versants : l'un oriental, beaucoup plus étroit, tributaire de l'Océan Indien; l'autre occidental, cinq ou six fois plus large, qui porte ses eaux au canal de Mozambique. 

Le versant oriental est sillonné transversalement de nombreuses rivières torrentueuses dont l'embouchure est généralement obstruée par deux causes météorologiques. En premier lieu, la mousson du Sud-Est, venant de l'Océan Indien, amoncelle le long du littoral des cordons de sable; en second lieu, les pluies diluviennes qui tombent dans le pays pendant l'hivernage ("saison des pluies") grossissent considérablement les cours d'eau et, charriant des terres ainsi qu'une foule de débris organiques arrachés aux rives, déposent, sur le talus des sables, des alluvions qui se changent peu à peu en deltas marécageux. Le versant oriental de Madagascar n'a qu'un petit nombre de cours d'eau méritant d'être cités. Les plus importants sont le Maningory, qui débouche dans la mer au Sud de Nosy Boraha ( l'île Sainte Marie); le Mangoro, qui, après avoir coulé du Nord au Sud au pied de la grande chaîne, tourne brusquement vers l'Est avant de se jeter dans l'océan; le Mananjara et le Mananara, qui ont leur embouchure plus au Sud. Ajoutons à cela le canal des Pangalanes, creusé parallèlement à la côte orientale et qui relie Foulpointe à Farafangana.

En raison de sa largeur, qui est de 3 à 4 degrés, le versant occidental de l'île possède des fleuves plus importants. Les principaux d'entre eux sont, en allant du Sud au Nord : l'Onilahy qui tombe dans la baie de Saint-Augustin; le Mangoky (Mangoka); le Tsiribihina (Tsijobonina), formé par la réunion du Mahajilo et du Mania; le Manambolo; le Manambaho; le Mahavavy (Marambitsy) qui se jette dans la baie Cajembi; l'Ikopa, le fleuve le plus considérable de l'île, qui sur sa rive droite se grossit d'une rivière importante, le Betsiboka, et finit dans la baie Bombétok : enfin le Sofia, versant ses eaux dans une lagune qui débouche dans la baie Mahajamba. La plupart de ces cours d'eau de Madagascar, coupés de rapides, ou ayant leur lit obstrué de roches transportées par les grandes eaux, ne sont pas navigables.
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Il existe dans l'étendue de Madagascar un certain nombre de lacs, mais ils sont tous de faible dimension. Les seuls qui méritent d'être mentionnés sont : le lac Alaotra à l'Ouest de Fenoarivo; le lac Itasy, dans le plateau et à peu près au centre de l'île; le lac Kinkony au Nord-Est du cap Saint-André. Sur la côte Sud-Ouest de Madagascar sont les deux lagunes salées d'Otry (Ihotry) et de Tsimanampetsotsy, cette dernière très longue, mais fort étroite. Ces lagunes, découvertes par Grandidier, sont les restes d'anciens estuaires. En outre, la côte orientale de l'île, dans toute sa partie Sud et sur une étendue de plus de 500 kilomètres, est bordée d'un nombre immenses de longues et étroites lagunes séparées de la mer par des bourrelets de sable. 

Le climat de Madagascar.
Comme tous les autres pays situés dans la zone tropicale, Madagascar ne possède que deux saisons : la saison sèche, qui règne depuis le mois de mai jusque vers le milieu d'octobre, et la saison pluvieuse ou hivernage, qui commence en novembre pour finir à la fin d'avril. La première de ces saisons est naturellement la plus froide; mais néanmoins, sur les côtes, la température ne s'abaisse jamais pendant cette période au-dessous de 10°C. Elle est naturellement moindre dans les parties montagneuses et est, par exemple, d'environ 6 °C à Antananarivo. La saison des pluies est en même temps celle des plus grandes chaleurs, et, au voisinage de la mer, on voit souvent le thermomètre monter à + 34 °C ou + 35 °C. Madagascar est entièrement sous l'influence des vents alizés : la mousson du Nord-Est y règne de novembre à avril, et, celle du Sud-Est le reste de l'année. On compte, parmi les fléaux les plus redoutables du pays, les brises de terre qui exercent de grands ravages sur la côte Nord-Ouest de l'île pendant la saison sèche.

La flore.
Madagascar possède une flore si variée qu'on l'a surnommé le paradis des botanistes. Il ne faut cependant pas s'imaginer que l'île soit universellement parée d'une végétation luxuriante. Celle-ci ne se développe guère que sur les côtes, bordées d'une zone de forêts qui fait le tour entier de l'île; mais, dans l'intérieur, il y a de vastes espaces tels que les massifs montagneux et les plaines secondaires qui sont à peu près dénudés et stériles. Ce n'est que dans les gorges, dans les vallées et dans les endroits marécageux que la terre se revêt d'an splendide manteau de verdure. Les Cryptogames, sont représentées à Madagascar par de belles et nombreuses espèces de fougères, et, les Orchidées intertropicales y pullulent. Parmi les grands arbres, nous citerons : le baobab et le ravenal ou arbre des voyageurs. 

Les bois de construction abondent à Madagascar : on y trouve le bois de matte, sorte d'acajou rouge et très dur; le bois de teck, le chrysopia, dans le tronc élancé duquel les Malgaches se creusent des pirogues. Les essences propres à l'ébénisterie sont aussi très communes à Madagascar qui produit l'ébène, le palissandre, le bois de rose, le bois d'andromène, le bois rubané. L'île renferme une grande variété de conifères dont une espèce donne l'élémi. On recueille aussi dans l'île plusieurs gommes, notamment la gomme du takamaka, avec laquelle on fabrique un vernis jaune paille, et celle de l'aronga, qui sert à faire un beau vernis rose. Le riz, dont il existe une douzaine de variétés, est la culture principale des habitants et la base de leur alimentation. On l'ensemence dans toutes les parties inondées ou suffisamment arrosées du territoire. Les autres végétaux alimentaires sont les bananes, la patate, plusieurs espèces d'ignames, le maïs, le manioc, la pomme de terre introduite par les Européens; le millet, les haricots, les différentes cucurbitacées de l'Europe ou de l'Afrique, et les légumes communs, tels que choux, oignons, etc. Les pêchers, les orangers, les citronniers réussissent très bien à Madagascar. L'indigotier croît spontanément dans l'île; le cotonnier ainsi que le chanvre y sont assez répandus. On y récolte les fruits de l'arachide et un grand nombre de graines oléagineuses. Toutes les épices de la Malaisie prospèrent sur le continent malgache, qui est naturellement riche en plantes tinctoriales. On a introduit le froment, l'avoine et l'orge. Depuis environ trois siècles, le cocotier s'est propagé spontanément dans l'île. L'introduction de l'arbre à pain est de date plus récente. 

La faune.
Quoique très voisine de l'Afrique et malgré sa faible étendue relative, l'île de Madagascar doit être considérée, au point de vue de sa population animale, comme un monde à part, un véritable continent. Une foule d'espèces ne se rencontrent que là; d'autres, mais en petit nombre, appartiennent à la fois à cette île et à l'Afrique australe; d'autres enfin, assez nombreuses, sont communes à Madagascar, à l'Insulinde et à l'Asie méridionale.

Un fait qui a lieu de surprendre, c'est le petit nombre d'espèces de poissons qui peuplent les eaux douces de l'île; d'après les récits des voyageurs, il n'y en aurait pas plus d'une dizaine. La classe des reptiles est assez richement représentée à Madagascar : les tortues marines pullulent sur les côtes; plusieurs sortes d'émydes habitent les eaux douces et certaines d'entre elles sont particulières au pays; deux espèces de crocodiles peuplent les rivières, les lagunes et les lacs; plusieurs genres de caméléons sont communs partout; enfin, deux genres de batraciens, le polypédate et le pyxicéphale, sont propres à Madagascar. Ce petit continent est habité par environ 250 espèces d'oiseaux dont plus de la moitié sont inconnues dans le reste de la Terre. Les autres espèces sont identiques à celles de l'Afrique ou de l'Insulinde; mais le nombre des oiseaux répandus à la fois à Madagascar et dans la Malaisie est plus considérable que celui des espèces africaines. Parmi les oiseaux uniquement cantonnés à Madagascar, nous nous bornerons à mentionner deux phaétons, la foulque crêtée, le jacana à nuque blanche, le mésite, oiseau de l'ordre des Gallinacés, deux pigeons dont l'un est appelé maïtsou et l'autre founingo par les indigènes; la tourterelle peinte, commune à l'île et à l'Insulinde; deux espèces de martins-pêcheurs, cinq Perroquets, etc.

Madagascar ne possède ni Pachydermes, ni Ruminants de grande taille, à l'exception de ceux qui y ont été introduits. Mais ce qui donne à sa faune mammalogique un caractère spécial, ce qui la différencie de celles de tous les autres continents, c'est la multitude de Lémuriens  dont elle est composée. Parmi ces animaux, quantité d'espèces ne vivent qu'à Madagascar; un petit nombre seulement sont communes à ce pays et à l'Insulinde

Les plus remarquables appartiennent au genre Maki et au genre Indri. Les premiers sont de jolis petits animaux nocturnes et grimpeurs atteignant tout au plus la taille d'un chat. Les espèces les plus abondantes : sont le Maki commun (Lemur varius); le Catta (Lemur catta); le Maki pu Microcèbe pygmée (Microcebus myoxinus), qui ressemble au muscardin; le Maki gris (Hapalemur griseus). Il existe aussi à Madagascar plusieurs espèces de Makis à tête de chat ou Chirogales, parmi lesquels on remarque le Maki à fourche (Chirogaleus furcifer) ou Walouvi.

La famille des Indris ne le cède pas en importance à celle des Makis; c'est même elle qui renferme les géants de l'ordre des Prosimiens : elle est principalement représentée dans l'île par l'Indri commun (I. babacoto), qui atteint un mètre de haut lorsqu'il se dresse sur ses pattes de derrière, et que les habitants du pays appellent Babacoto. Un autre genre qui se trouve également à Madagascar est l'Aye-aye (Chiromys ou Daubentonia Madagascariensis), qui est de la taille d'un chat et ressemble superficiellement à un écureuil.

Madagascar nourrit en outre des Galagos comme l'Afrique, et des Tarsiers comme l'Insulinde, qui, les uns et les autres sont des Primates (les premiers étant des Lémuriens au sens large). 

Madagascar est aussi peuplé de curieux insectivores analogues aux hérissons européens et parmi lesquels on distingue les Tanrecs, qui ont 40 dents, et les tendracs ou éricules, qui en ont 36. Pas de grands carnivores dans l'île; mais elle possède une espèce particulière de chat, le chat de Madagascar, plusieurs espèces de mangoustes, et une espèce de mangue, le crossarchus. Il existe dans l'île dittérents Chiroptères, parmi lesquels ou peut citer deux roussettes de grande taille : le Pteropus rubricollis, qui se rencontre aussi dans l'Afrique australe, et le Pteropus Edwardsii, dont l'aire d'habitation s'étend en Asie jusque dans l'Assam.

La faune entomologique est riche en coléoptères et en lépidoptères comprenant de nombreuses espèces qui ne se rencontrent pas dans le reste du monde. On connaît plusieurs milliers d'espèces de coléoptères de Madagascar, et l'on peut collectionner dans ce pays des papillons de la plus grande beauté, entre autres l'Urania riphaeus, dont les ailes étendues ne mesurent pas moins de 10 centimètres, et le Papilio antenor. 

L'animal domestique le plus répandu est un boeuf à bosse,  très analogue au zébu, introduit par des colons qui sont venus s'établir à Madagascar. Il en existe de grands troupeaux qui paissent dans les hauts plateaux du Nord et de l'Ouest. On élève aussi dans l'île des moutons à grosse queue fort semblables à des chèvres par la nature de leur toison qui est plutôt formée de poils que de laine. Ces Moutons ont été, comme les boeufs, importés à Madagascar. Il n'y a dans l'île qu'un petit nombre de Chevaux; mais les poules y pullulent. Les abeilles y sont aussi fort nombreuses et fournissent un miel vert très estimé. Les végétaux du pays nourrissent plusieurs espèces de vers à soie, et l'une d'elles tisse des cocons dont la bourre sert à fabriquer un manteau de cérémonie traditionnel appelé lamba.

Paléontologie.
Les fossiles les plus intéressants découverts à Madagascar sont un hippopotame de potite taille (Hippopotamus Lemerleii) et l'Epiornis, oiseau gigantesque qui avait plus de 2 mètres de hauteur. On n'en a pas trouvé de squelette complet, mais on en a recueilli quelques vertèbres, une patte et des coquilles d'oeufs. Ces oeufs correspondaient en volume à 6 oeufs d'autruche et à 148 oeufs de poule, Leur capacité dépassait 8 litres. On croit que l'épiornis ne s'est éteint à Madagascar qu'à une époque relativement récente. Cet oiseau colossal devait avoir beaucoup de rapports avec le Dinornis et les Aptérix de la Nouvelle-Zélande. (DMC).

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