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Koenig (Samuel), mathémancien né à Büdingen (Hesse) en 1712, mort à Zuilestein (Pays-Bas) le 21 août 1757. Il était fils de Samuel Henri Kœnig, pasteur et professeur à Berne. Après avoir étudié avec Bernoulli, il fut pendant trois ans le secrétaire particulier de la marquise du Châtelet. On lui prête même une grande part dans les oeuvres de cette dernière. Plus tard, il vint en Suisse, à Paris, puis en Hollande où il se fixa. Ami de Réaumur et de Voltaire, correspondant, puis (1740) memebre de l'Académie des sciences de Paris, il a écrit de nombreux articles dans les Acta eruditorum, dans les Mémoires de l'Académie de Berlin, etc. Il fut également vers 1745 professeur de philosophie à Franeker, et en 1749 professeur de philosophie et de droit naturel à La Haye.  Il a eu avec Maupertuis, alors président de l'Académeie de Berlin, une querelle scientifique restée célèbre au sujet du principe de moindre action, principe dont Maupertuis s'attribuait l'invention et que Kœnig rapportait à Leibniz. Maupertuis le fit rayer de la liste de l'Académie.
Koenig (Gottlob), forestier né à Hardeileben (Saxe-Weimar) le 18 juillet 1776, mort à Eisenach le 22 octobre 1819. Il fonda en 1805 à Ruhla une école forestière privée qui acquit une réputation universelle, et devint en 1830 l'école officielle d'Eisenach. II a renouvelé la science forestière en développant les principes mathématiques et en attirant l'attention sur les soins à donner au sol. Ses principaux ouvrages sont : Waldpflege (1849, 3e éd., par Grebe,1875); Die Forstmathematik (1835, 5e éd., par Grebe, 1864).
Koenig (Frédéric) employa la presse mécanique typographique, qu'il venait d'inventer, pour l'impression. du journal anglais the Times. Il mourut en 1852 à Oberzell, en Bavière, où il avait créé un établissement pour la fabrication des presses mécaniques.
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