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00 N, 44 00 E
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L'Irak est
un Etat de l'Asie
(Proche-Orient / Moyen-Orient), riverain du golfe
Arabo-Persique. Il possède des frontières avec le Koweit,
l'Arabie Saoudite, la Jordanie,
la Syrie, la Turquie
et l'Iran.
Sa superficie est de 438.317 km²
et sa population de 31,13 millions d'habitants.
Histoire
de l'Irak. - Territoire sur lequel s'étendaient dans l'Antiquité
les anciens emprires de Mésopotamie, l'actuel Irak faisait autrefois
partie de l'Empire ottoman, avant d'être occupé par le Royaume-Uni
pendant la Première Guerre mondiale. Il a été ensuite
déclaré mandat de la Société des Nations sous
l'administration britannique en 1920. L'Irak a obtenu son indépendance
en tant que royaume en 1932, pui proclamé "république" en
1958, après qu'un coup d'État ait renversé la monarchie.
En réalité, depuis cette époque et jusqu'en
2003, une série d'hommes forts ont dirigé le pays. Le dernier
était Saddam Husseïn de 1979 à 2003.
Les différends
territoriaux avec l'Iran ont conduit à une guerre de huit ans non
concluante et coûteuse (1980-19 88). En août 1990, l'Irak s'est
emparé du Koweït mais a été expulsé par
les forces de la coalition des Nations Unies dirigées par les États-Unis
pendant la guerre du Golfe de janvier-février 1991. Après
l'expulsion de l'Irak, le Conseil de sécurité des Nations
Unies a demandé à l'Irak de mettre au rebut toutes ses armes
de destruction massive et ses missiles de longues portée. La mauvaise
volonté mise par l'Irak à permettre les inspections de vérification
de l'ONU, ajouté aux mensonges de l'administration américaine
avançaint des fausses preuves de l'existences d'armes de destruction
massive en Irak ont abouti à l'attaque et l'invasiuon de l'Irak
par les Etats-Unis et certaines de ses alliés. Cette seconde guerre
du Golfe, en mars 2003, a abouti l'éviction du régime de
Saddam Hussein, mais aussi à des années de chaos pour le
pays. Un chaos grâce auquel allait naître et prospérer
une nouvelle organisation islamiste violente, l'Etat Islamique d'Irak
et d'Ash-Sham (Daesh), qui a étendu depuis sa terreur sur le nord
et l'ouest de l'Irak et une grande partie de la Syrie.
• Entre
2014 et 2017, l'Irak s'est engagé dans une campagne militaire contre
Daesh pour reprendre le territoire perdu dans la partie ouest et nord du
pays. Les forces irakiennes et alliées ont repris Mossoul, la deuxième
plus grande ville du pays, en 2017 et ont chassé l'Etat islamique
de ses autres bastions urbains. En décembre 2017, le Premier ministre
de l'époque, Haydar al-Abadi, a déclaré publiquement
la victoire contre l'Etat islamique tout en poursuivant les opérations
contre la présence résiduelle du groupe dans les zones rurales.
Toujours fin 2017, al-Habadi a répondu à un référendum
sur l'indépendance organisé par le gouvernement régional
du Kurdistan en ordonnant aux forces irakiennes de prendre le contrôle
des territoires contestés dans le centre et le nord de l'Irak qui
étaient auparavant occupés et gouvernés par les forces
kurdes.
En octobre 2005, les
Irakiens ont approuvé une constitution lors d'un référendum
national et, conformément à ce document, ont élu un
Conseil des représentants de 275 membres en décembre
2005. Le Conseil a approuvé la plupart des ministres du cabinet
en mai 2006, marquant la transition vers le premier gouvernement constitutionnel
en près d'un demi-siècle. En janvier 2009 et en avril et
juin 2013, l'Irak a organisé des élections pour les conseils
provinciaux dans tous les gouvernorats - à l'exception de la région
du Kurdistan irakien et de Kirkouk -, et a reporté à plusieurs
reprises les prochaines élections provinciales, initialement prévues
pour avril 2017.
L'Irak a organisé
quatre élections législatives nationales. depuis 2006, le
plus récemment en octobre 2021 lorsque 329 législateurs ont
été élus au Conseil de représentants. Le directeur
général par intérim du Service national de renseignement
irakien, Mustafa al-Kadhimi, est devenu Premier ministre en mai 2020 après
la démission du précédent Premier ministre fin 2019
en raison de manifestations généralisées réclamant
davantage d'opportunités d'emploi et la fin de la corruption. Son
mandat de Premier ministre était de guider l'Irak vers des élections
législatives nationales anticipées, qui se sont tenues en
octobre 2021.
Du point de vue de son administration, le
pays est divisé 18 gouvernorats (muhafazat) et une
région (Gouvernement régional du Kurdistan) :
Les gouvernorats
de l'Irak
Al
Anbar
Bassorah
Al
Muthanna
Al
Qadisiyah
Nadjaf
Erbil |
Suleymaniyeh
Babil
(Babylone)
Bagdad
Dahuk
Dhi
Qar
Diyala |
Kerbala
Kirkouk
Maysan
Ninawa
Salah
ad Din
Wasit |
Bagdad
(5,7 millions d'habitants) est la capitale du pays. Autres grandes villes
: Bassorah
(2,6 millions d'hab.), Mossoul
(1,7 million), Erbil
(933.000), Suleymanieh, (723.000),
Kirkouk
(600.000), etc.
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Carte
de l'Irak. Source : The
World Factbook.
(Cliquer
sur l'image pour afficher une carte plus détaillée).
Géographie
physique.
L'Irak occupe tout
le bassin de Tigre et de l'Euphrate
inférieurs et moyens, c'est-à-dire une vaste territoire centré
sur ce qui était autrefois la Mésopotamie. Au Nord, il y
une série de hauteurs qui s'étendent du voisinage du golfe
d'Alexandrette (auj. Iskenderum, en Turquie) à la frontière
iranienne et dépendent du Taurus, du massif Arménien et la
chaîne plissée des monts du Kurdistan, auquel appartient tout
le Nord-Est du pays. A l'Ouest et au Sud-Ouest, le bassin des deux fleuves
est bordé par le plateau de la péninsule
Arabique, et se trouve dans le prolongement des déserts Syrien
et du Nefoud.
Une falaise escarpée,
formée de calcaire ou de grès, borde à l'Ouest presque
sans interruption la rive droite de l'Euphrate, jusqu'à Faloudja
(à la hauteur de Bagdad), surplombant le fleuve de 150 mètres
et y descendant par des pentes escarpées. A partir de Faloudja,
les hauteurs s'écartent du fleuve jusqu'à une distance de
plus de 100 kilomètres et la limite avec ce qui appartient à
la péninsule arabique est indécise.
On peut distinguer
deux parties dans la région centrale de l'Irak, entre les deux fleuves-:
1° au
Nord, là où les deux fleuves sont le plus éloignés,
c'est la Mésopotamie au sens propre, qui porte aujourd'hui le nom
d'El Djezireh (= l'île), avec un sens similaire.
2° au Sud d'une
ligne qui irait de Faloudja à Bagdad, points où les deux
fleuves sont le plus rapprochés, s'ouvre une seconde plaine beaucoup
plus petite que la première, et presque complètement isolée
comme une autre île par le Tigre, l'Euphrate
et le Chatt-el-Arab : c'est l'ancien Irak
Arabi.
La partie la plus au
nord une sorte de steppe, peu productive, bonne tout au plus pour I'élevage
du mouton, et couverte au printemps d'une herbe assez épaisse. Seul,
le fond de la vallée de l'Euphrate est couvert de grands taillis
plus ou moins épais, et de nombreuses clairières, d'herbes
drues, mélangées de graminées et de légumineuses.
Le fond de la vallée devient d'ailleurs de plus en plus fertile
à mesure que l'on s'avance vers le Sud. Mais dès que l'on
s'éloigne des rives, le désert reprend, sans villes, sans
habitants, sauf quelques tribus de Bédouins.
Vers le parallèle
33° 30' les derniers contreforts des collines marquent le début
d'une région de formation plus récente. Elle est constituée
uniquement par les alluvions
des fleuves. Elle est absolument plate, sans aucun accident de terrain
et sans autres arbres que des palmiers. Celle-ci possède les terres
les plus fertile du pays : c'est l'antique Babylonie. La proximité
très grande du Tigre et de l'Euphrate (50 à 200 km) a permis
très tôt l'établissement d'un très grand nombre
de canaux d'irrigation qui, bien avant l'expoitation des ressources pétrolières,
ont permis un développement presque unique de la richesse naturelle
du pays et lui ont assuré, dans l'Antiquité et aux premiers
siècles de la civilisation arabe, une extraordinaire prospérité.
Aujourd'hui, la plupart de ces canaux sont tombés en ruine et le
pays est aride. Les rives sont bordées de jungles coupées
par les anciens canaux remplis d'eau pendant les crues. La topographie
est confuse; le cours du fleuve et de ses affluents est, en effet, soumis
à de constantes fluctuations.Plus au Sud, l'Euphrate forme une série
de lagunes désolées, et s'épanche avec ses affluents
en d'immenses marais, coupés de chenaux étroits bordés
de fourrés de joncs. Pendant la saison des crues, l'Irak tout entier
devient une véritable mer intérieure.
Le climat.
Le climat de l'Irak,
en grande partie désertique, a des caractères qui le rapprochent
du climat continental. Les maxima atteignent +47°C (et parfois la chaleur
oblige les
habitants à
vivre dans des chambres souterraines), les minima -6°C. L'hiver, soufflent
de terribles vents froids du Nord.
La pluie tombe d'octobre
à mai. De mai à octobre le ciel reste d'un bleu éclatant,
s'il n'est pas troublé par des tourbillons de poussière.
Les chutes de pluie deviennent de moins en moins abondantes à mesure
que l'on s'éloigne de la région méditerranéenne
pour se rapprocher du golfe Persique. L'atmosphère est extraordinairement
claire et pure.
Dans les régions
montagneuses du Nord le long des frontières iraniennes et turques,
les hivers sont froids avec des neiges parfois abondantes qui fondent au
début du printemps, causant parfois des inondations dans le centre
et le sud de l'Irak
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