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L'Égypte Musulmane
Le temps des Vice-Rois (1805 - 1892)
L'Egypte musulmane
La conquête arabe
Les Toulounides
Les Fatimides
Les Ayyoubites
Les Mamelouks
La domination ottomane
Les Vice-Rois
Mehemet-Ali et ses successeurs

Le départ des Français laissa l'Égypte au pouvoir des Turcs, des Anglais et des Mamelouks. Ceux-ci, réunis sous leurs deux principaux beys, Oçmân Bardîsi et Mohammed el-Alfi remportèrent sur le gouverneur turc Khosreu Pacha une victoire complète. Ce dernier imputa sa défaite à l'absence d'un commandant de 1000 Albanais, et l'appela auprès de lui dans le dessein de le mettre à mort. Ce chef nommé Mohammed-Ali ou Mehemet-Ali (il était né en 1769 à Ravala, port de Macédoine), prévenu à temps, s'allia aux Mamelouks et leur ouvrit les portes du Caire; puis, se mettant à la solde de Bardisi il marcha contre Khosreu et le fit prisonnier (1803). S'élevant peu à peu jusqu'au premier rang en face des beys, ses rivaux, il renversa bientôt Khosreu, puis Khourehid, gouverneurs turcs, et finit, grâce à son audace, à sa popularité, à la division entre Turcs et Mamelouks dont il sut profiter, par se faire élire pacha du Caire et gouverneur de l'Egypte (1805). La Porte sanctionna cette usurpation sous la condition d'un tribut de 7 millions. Le nouveau pacha réunit une forte armée, rétablit l'ordre dans le pays et se mit ouvertement à appuyer la politique française. En effet, les Anglais, de concert avec les Mamelouks, ayant tenté de s'emparer du pays, le général Fraser qui tenait Alexandrie fut repoussé (septembre 1807); quant aux Mamelouks, dont la rapacité et la turbulence ne cessaient de troubler l'Égypte, Mehemet-Ali résolut de les anéantir. Le 1er mars 1811, il les faisait exterminer au nombre de 480 dans un guet-apens à la Citadelle. Ceux restés en province, plus de 600 en tout, furent égorgés sur son ordre. Son pouvoir était désormais affermi. Aussitôt après cet horrible massacre, le pacha pressa l'expédition d'Arabie contre les sectaires wahhâbites, expédition commandée par la Porte qui ne voyait pas sans inquiétude grandir ce vassal redoutable. Cette guerre, que conduisirent ses fils Toûsoûn et Ibrâhim, se termina au bout de sept ans par la conquête du Hiddjâz et la délivrance des lieux saints (la Mecque et Médine). En 1822, la Nubie, le Sennaar (Sennâr) et le Kordofân lui étaient conquis par son troisième fils Ismâïl et son gendre le defterdâr Ahmed-Bey ; Khartoum était fondée au confluent des deux Nils. En 1824, le sultan Mahmoûd ayant imploré contre la Grèce révoltée le secours de son puissant vassal, celui-ci envoya Ibrâhim Pacha avec 26 000 hommes. 
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Plan d'Alexandrie.
Alexandrie au début du XIXe siècle.

La flotte turco-égyptienne fut écrasée à Navarin (20 octobre 1827) et Ibrahim dut évacuer la Morée (1828). Pour prix de ses services, Mehemet-Ali réclama le gouvernement de Syrie; Mahmoûd refusa. Ibrâhim envahit la Syrie, puis l'Anatolie et battit deux généraux turcs à Homs et à Konya (1832); Istanbul était menacée. La Russie et la France intervinrent et imposèrent aux belligérants la convention de Kutâhyeh (14 mai 1833) qui laissait au pacha d'Égypte la Syrie tout entière. En 1839, la Porte, à l'instigation de l'Angleterre, reprit les hostilités : Ibrâhim écrasa de nouveau les Turcs à Nezib (24 juin), mais il fut forcé d'évacuer la Syrie devant les troupes anglaises qui lui enlevèrent Beyrouth et Acre. La France conseilla à Mehemet-Ali de céder et le sultan Abd ul-Madjid finit par lui assurer la possession héréditaire de l'Egypte, en vertu d'un hatti-chérif et d'un traité ratifié par les grandes puissances (1841) (L'Agonie de l'Empire Ottoman). Sept ans plus tard, l'ancien chef de milice albanaise, retombé en enfance, abdiquait le pouvoir entre les mains de son fils Ibrâhîm. Celui-ci, atteint lui-même d'une grave maladie inflammatoire, mourait le 10 novembre 1843 après un règne de six semaines.

On peut dire de Mehemet-Ali qu'il ressuscita l'Égypte. En même temps qu'il poursuivait ses guerres et ses conquêtes, il appliqua tous ses soins à l'organisation et à l'exploitation de ce beau pays. Il avait été initié dans sa jeunesse aux spéculations de l'Occident par un négociant de Marseille; plus tard, il fut encouragé et conseillé par les consuls français Mathieu de Lesseps et Drovetti. Ses sympathies étaient depuis longtemps acquises à la France, et c'est à la France qu'il demanda des instructeurs, des marins, des ingénieurs, des constructeurs, des mécaniciens, des chimistes, des médecins. Les noms de Selve, Besson-Bey, Varin, de Cerizy, Clot, Linant de Bellefonds, Charles Lambert, Bruneau, Mougel, sont intimement liés à l'histoire de son règne. La digue d'Aboukir fut restaurée en 1816, et en 1849 fut creusé le canal Mahmoûdiveh. Dès 1822, il envoya de jeunes Égyptiens à Paris pour s'instruire dans les sciences et dans les lettres; il donna une grande extension à la culture du coton et créa des filatures, des raffineries, etc., dans tous les chefs-lieux de province. Mais de ces usines élevées à grands frais, en masse, avec une rapidité inconsidérée, la plupart tombèrent faute d'entretien, de débouchés et de qualité suffisante des produits. En outre, pour opérer ce bouleversement, le vice-roi écrasa les Fellâhs de corvées et d'impôts, et les déposséda; toutes les propriétés passèrent entre ses mains; il réserva pour l'Etat tout commerce extérieur et exerça le plus rigoureux des monopoles. Cette situation ne fit que s'aggraver sous Abbâs Pacha, fils de Toûsoûn, successeur d'Ibrâhîm, qui, docile à la voix de l'Angleterre, compromit l'oeuvre de régénération commencée (25 novembre 1848-14 juillet 1854). Mais Saïd Pacha, quatrième fils de Mehemet-Ali, qui avait quelque chose de l'intelligence hardie et  de son père, avec une instruction européenne très étendue et infiniment d'esprit, poursuivit les réformes et les étendit. En deux ans, il abolit le trafic des esclaves, supprima les douanes intérieures ainsi que les monopoles, rendit aux Fellâhs la liberté individuelle et le droit de propriété, éteignit les anciennes dettes de l'État. C'est lui qui acheva le barrage du Nil, autorisa Ferdinand de Lesseps, son ami d'enfance, à percer le canal de Suez, et qui le premier créa la Liste civile. Le 5 janvier 1856, Saïd Pacha donnait à Lesseps l'acte de concession da canal de Suez. En novembre 1858, il souscrivait pour 176 602 actions de la Compagnie du canal de Suez au nom du gouvernement égyptien. En avril 1859 avait lieu le commencement effectif des travaux, malgré les attaques de l'Angleterre qui longtemps sembla croire à un retour de la vieille politique de Bonaparte.

Ismâïl Pacha, fils d'Ibrâhim, succéda à Saïd le 18 janvier 1863. Sous le règne de ce prince, les institutions nouvelles furent maintenues, les travaux continués, les études scientifiques encouragées. En octobre de la même année, le musée égyptien créé par Mariette, à Boûlâq, fut solennellement inauguré. En 1866, le vice-roi obtint du sultan le droit d'hérédité pour ses fils et l'abolition de l'ordre de primogéniture pour les branches collatérales, et l'année suivante (juin 1867), il reçut officiellement le titre de khédive, titre qui, dans la hiérarchie ottomane, vient immédiatement après celui de sultan et se place avant celui de vizir. Au mois de novembre de la même année, le canal de Suez fut achevé et solennellement inauguré sous la présidence Lesseps et en présence des notabilités de tous les pays du monde. 

Désordres financiers et civils

De 1871 à 1876, l'Égypte, par Samuel Baker, puis le colonel Charles Gordon, étendit sa domination sur le haut Nil, dans le Dârfoûr, le Kordofàn, le Feïzoghloû, sur la mer Rouge, jusqu'aux frontières de l'Abyssinie, des grands lacs intérieurs et des territoires somalis : 1 965 560 km² peuplés de 10 800 000 habitants. Mais le khédive, en dix ans de règne, avait emprunté à des conditions onéreuses 2 milliards et demi. Ce prince dissipateur et orientalement voluptueux avait espéré par ses largesses et le faste inouï de son hospitalité, conquérir une indépendance absolue vis-à-vis de la Porte. Il ne réussit qu'à vider le Trésor et à rendre imminente la banqueroute de l'Égypte. On dut recourir aux mesures les plus sérieuses. Le 2 mai 1876 parut un décret instituant en Egypte une caisse d'amortissement ou caisse de la dette publique; le 7, un décret d'unification de cette dette; le 11, un décret sur 1° l'installation d'un conseil suprême et ses attributions, 2° la formation du budget de l'État, 3° la composition et l'organisation des sections du conseil suprême du Trésor. 

Le 18 novembre, nouveau décret sur : 1° la séparation de la Daïra (domaine privé) du khédive d'avec la dette publique, 2° le rétablissement de la Mouqâbala (impôt compensateur), 3° la nomination de deux contrôleurs généraux, l'un Français, l'autre Anglais. Ismaïl Pacha se voyait forcé d'accepter l'intervention européenne dans la gestion des finances de l'Égypte. Deux ministres étrangers, Rivers Wilson, Anglais, et Blignières, Français, entrèrent dans le cabinet égyptien (1874). En même temps les propriétés khédiviales et princières étaient abandonnées à l'État, qui offrit à aux Rothschild, de Londres, de leur confier tous ces biens, en garantie d'un emprunt de 8 millions et demi de livres sterling, plus de 200 millions de francs. Des conflits ne tardèrent pas à s'élever sur le service de la dette; le khédive refusa de se soumettre au contrôle et destitua les deux Européens. La France et l'Angleterre exigèrent de la Porte la déposition d'Ismâïl. Elle fut accordée par le sultan et le pouvoir transmis le 26 juin 1879 à Tewfik Pacha, fils d'Ismàïl, sous le contrôle anglo-français pour tout ce qui concernait les finances égyptiennes.

Alors éclata, en 1881, une émeute militaire suscitée par un soi-disant parti national, qui entendait supprimer le contrôle. Le 9 septembre, 4000 hommes de la garnison du Caire assiégèrent le khédive dans son palais, demandant la destitution du cabinet, l'augmentation de l'armée, une assemblée de notables, etc. Le cabinet fut renversé et le parti national appelé an pouvoir. A la suite de nouveaux troubles, le colonel Arabî fut nommé ministre de la guerre (4 janvier 1882). La chute de Chérif Pacha donna lieu à la formation du ministère Mahmoûd Baroûdi (2 février) qui proposa la déposition de Tewfik (10 mai); les consuls généraux de France et d'Angleterre exigèrent l'éloignement d'Arabi et il fut entendu qu'une conférence européenne se tiendrait à Istanbul pour le règlement des affaires égyptiennes (31 mai). Sur ces entrefaites, une émeute éclata à Alexandrie; un grand nombre d'Européens furent massacrés ou blessés, sous les yeux du khédive impuissant et des flottes française et anglaise immobiles (11 juin). Un mois après, l'amiral français Conrad, sur l'ordre de son gouvernement, quittait les eaux d'Alexandrie, emportant avec son pavillon le qui restait encore à la France de prestige en Égypte, et le lendemain (11 juillet) l'amiral anglais Seymour bombardait la ville. Arabi entama des négociations pour gagner du temps, et tandis qu'il se retirait avec ses troupes à Kafr ed Douâr, il fit ouvrir les portes du bagne. Les forçats pillèrent la ville et l'incendièrent. A Paris, la Chambre ayant refusé les crédits demandés peur parer aux événements, il en résulta une crise ministérielle qui se termina par la chute du ministère Freycinet et l'arrivée an pouvoir du cabinet Duclerc (7 août). 

Quant à la Sublime Porte qui devait envoyer 5 ou 6000 hommes, il lui fut imposé de si ridicules conditions de débarquement sur son propre territoire, que sa dignité de puissance suzeraine l'obligea à s'abstenir, ainsi que les Anglais y comptaient. Dans le même temps, le khédive déclarait Arabi rebelle et. autorisait l'amiral Seymour à occuper la ligne du canal de Suez et à combattre la révolte. Le 20 août, 35 000 Anglais, sous le commandement de sir Garnet Wolseley, débarquaient à Port-Saïd, battaient les troupes d'Arabi à Qassâsin (28 août) et les mettaient en pleine déroute, après une fusillade de cinq minutes dans la plaine de Tell el-Kébir (13 septembre) Le lendemain, l'avant-garde anglaise s'embarquait sur le chemin de fer et arrivait tranquillement au Caire. On a attribué tout le mérite de cette facile victoire à la cavalerie de Saint-Georges, par allusion à l'effigie que portaient à cette époque les livres sterling, avec quoi elle aurait été achetée au préalable. Toujours est-il qu'Arabi et ses complices se rendirent, passèrent devant une cour martiale, furent condamnés à mort après un semblant de procès et que le khédive, docile jusqu'au bout au secret verdict de l'Angleterre, commua la peine en celle de l'exil perpétuel. A la suite de cette tragi-comédie, le contrôle anglo-français fut supprimé (14 janvier 1883); malgré les réclamations de la Porte, et grâce à la politique d'abandon de la France, l'Angleterre disposa sans rivale des destinées de l'Égypte. 

Elle annonça le projet de réformer l'administration de la dette égyptienne, d'établir des impôts communs aux indigènes et aux Européens, de prolonger les pouvoirs des tribunaux mixtes pour permettre de méditer à loisir une réforme judiciaire, de réorganiser l'armée, de créer une gendarmerie, d'abolir le contrôle moyennant la nomination par le khédive d'un conseiller européen (anglais), de doter le pays d'une constitution plus ou moins représentative, enfin d'abolir l'esclavage pour de bon cette fois. Lord Dufferin, malgré son titre d'ambassadeur auprès de la Sublime-Porte, fut chargé d'étudier sur place tous ces projets et d'en assurer l'exécution.

La révolte du Mahdi

Jusque-là, à cause de l'éloignement et des graves préoccupations du moment, le cabinet britannique n'avait porté qu'une attention distraite sur le mouvement insurrectionnel dont les provinces du haut Nil étaient le théâtre (La Nubie et le Soudan oriental). En effet, par une coïncidence étrange qui a fait croire à une vaste conspiration du panislamisme, dans le même temps que s'était révélé le parti national, tout le Soudan égyptien s'était soulevé à la voix d'un nouveau mahdi, Mohammed-Ahmed, né à Dongola vers 1843. Cet illuminé, s'attribuant la mission divine de réformer l'islam, puis passant de la prédication aux actes, avait tout à coup proclamé la guerre sainte (août 1881). Quatre- mois après, 7000 hommes envoyés par Réouf Pacha, gouverneur de Khartoum, étaient attaqués par 50 000 insurgés et exterminés (décembre). Le 17 janvier 1882, El-Obeïd tombait dans les mains du mahdi, qui anéantissait successivement trois nouveaux détachements, puis se portait sur Khartoum (juillet). Alors avaient lieu les massacres d'Alexandrie. Entre Arabî, maître de la Basse-Egypte, et Mohammed-Ahmed, maître du Soudan, le khédive semblait perdu. Le gouvernement de la reine comprit qu'il se devait à son protégé : il confia à Hicks Pacha, ancien colonel de l'armée des Indes, le soin de rétablir l'ordre au Soudan. Hicks s'embarqua pour Souâkin en décembre avec 42 officiers européens et 10 000 Fellâhs enrôlés à prix d'or. On était depuis dix mois sans nouvelles de l'expédition, et les troupes anglaises se préparaient à évacuer l'Egypte, sauf 3000 hommes laissés à Alexandrie lorsqu'on apprit avec stupeur que Hicks avait été massacré avec toute son armée,dans un défilé inconnu du Kordofân, Hahsgate, et qu'un renfort de 500 hommes envoyé à sa rencontre avait subi Le même sort à Tokar, près de Souakin (3-6 novembre 1883). 

Ce désastre inattendu humiliait tant soit peu le prestige de l'Angleterre; mais il venait fort à propos permettre au cabinet de Londres de contremander le mouvement d'évacuation sans paraître faillir aux protestations libérales dont lord Dufferin s'était fait l'interprète. Au surplus, l'opinion publique en Egypte contraignit l'Angleterre à intervenir directement. Des colonnes expéditionnaires tirées d'abord du corps d'occupation, puis de l'armée des Indes, furent coup sur coup dirigées vers le Soudan, soit par la voie du Nil, soit pur Souâkin et Berber. Mais, dans ces contrées sauvages, les Anglais devaient subir de terribles échecs. Les désastres succédèrent aux désastres deux années durant, chaque victoire équivalant à une défaite. Dès le 5 février 1881, Baker Pacha est anéanti à Trinkitat; le 29 février à Tebb, puis le 27 mars à Tamâniyeh, Graham est vainqueur d'Oçmân Degna, mais il sort décimé de cette lutte inégale; en avril, Gordon tente vainement une sortie sur Halfîyeh pour dégager la route du Nord; le 16 janvier 1883, Stewart écrase les Soudanais aux puits d'Aboû Kléa, mais il est blessé à mort; le 28, sir Wilson est repoussé devant Khartoum qui a été livré au mahdi par le gouverneur égyptien et où l'héroïque Gordon vient d'être massacré avec une partie de la population. 

Dès lors, la campagne est perdue, le sort de 10 000 hommes compromis. Sir Wolseley se porte sur Berber, résolu à s'en emparer coûte que coûte, afin d'ouvrir par Souâkin des communications avec l'Angleterre et d'y attendre du renfort (février); Earle, dans cette marche, est vainqueur entre Derbikân et Doulka, mais il est tué; enfin, le 20 mars, Graham, parti de Souâkin ait secours de l'armée, livre près de Tamaï deux combats qui ne laissent plus d'espoir sur cette tentative téméraire. Wolseley reprend la route du Caire avec les débris de sa vaillante armée, renonçant à lutter contre un climat meurtrier et un fanatisme religieux qui transforme en fauves ceux qui en sont passédés. A la suite de cette campagne néfaste, le cabinet Gladstone dut se résigner à l'humiliante évacuation du Soudan : il reporta les frontières de l'Egypte à Wadi Halfâ

De ses immenses possessions du Soudan, l'Égypte ne conserva que Souâkin où fut placée une garnison de 300 hommes sous le commandement du major Kitchner, puis du général Grenfell. Encore cette cité, ruinée aujourd'hui et toute déchue, resta-t-elle longtemps bloquée par les bandes d'Oçmàn Degna. (Paul Ravaisse).

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